
les figures de style dans le dernier jour d’un condamné
les figures de style dans le dernier jour d’un condamné
1- comparaison
- un supplice qui commençait avec le jour, et qui durait, comme celui du misérable qu’on torturait au même moment, jusqu’à quatre heures.
- d’un consentement tacite et unanime, comme le reste des choses mauvaises qui nous avaient gênés.
- Nous la crûmes brûlée comme les autres.
- nous eûmes foi pour l’avenir à l’inviolabilité de la vie comme à l’inviolabilité de la liberté.
- La séance de nuit surtout fut tendre, paterne et déchirante comme un cinquième acte de Lachaussée.
- chacun de ces compartiments sert en quelque sorte d’antichambre à un cachot pareil au mien.
- Oh ! mourir dans quelques heures, et penser qu’il y a un an, à pareil jour,
- qui est assis à cette table, laquelle ressemble à une autre table.
- prolongeant son rire qui ressemblait à un râle.
- parce que la prière ressemblait trop à une sommation.
- surtout à la dignité que l’un d’entre eux répandait comme un manteau de pourpre sur leur malheur.
- mal à l’aise au soleil de juillet comme un oiseau de nuit en plein jour.
- j’étais un homme comme un autre homme.
définitions des figures de style
les figures de style La comparaison : rapproche deux éléments (mots ou groupes de mots), grâce à un outil comparatif comme, tel, ainsi que, pareil à, avoir l’air, de plus que, moins que, etc.), afin de mettre en évidence une caractéristique qui leur est commune. Comparant + outil de comparaison + comparé ou comparé + outil de comparaison + comparant. Ex : son teint est pareil à l’éclat de rose.
La gradation : est une énumération de mots ou de groupes de mots, ordonnés selon une progression ascendante (croissante Ex.: Dix, cent, mille) ou descendante (décroissante Ex.: Mille, cent, dix).
L’énumération : consiste à énoncer les différentes parties d’un tout et à dresser des inventaires. Elle cherche à produire différents effets: comique, précision, richesse, complexité, etc.
L’oxymore : est une juxtaposition de termes de sens contraire. Il souligne un aspect paradoxal, étonne et donne à réfléchir.
L’hyperbole : C’est une exagération par laquelle une idée ou un événement est amplifié par rapport à la réalité.
La métaphore : est une sorte de comparaison dans laquelle l’outil de comparaison est supprimé. Ex : Mon amour n’est qu’un horrible orage.
La personnification: transforme un inanimé (pierre, fleur, mer, etc.) en un être humain. Ex : l’automne souriait.
La métonymie : C’est une figure par laquelle on met un mot à la place d’un autre dont il fait comprendre la signification («une 4×4» pour «une voiture»). Elle peut désigner un objet par sa matière Ex Les cuivres de l’orchestres, un produit par son origine, le contenu par son contenant. Ex boire un verre .Le symbole à la chose ex : les lauriers =la gloire. L’objet par l’utilisateur. Ex. : Le premier violon = le premier violoniste. Un objet symbolique à la fonction ou l’activité. Ex. : Renoncer à la couronne. L’auteur à son œuvre. Ex. : Lire un Zola. Un objet ou une activité au lieu ou à la personne. Ex. : Je suis dans la cuisine, (-la pièce où l’on fait la cuisine).
La synecdoque : est une sorte de métonymie qui remplace un mot par un autre. Mais les deux termes sont liés par relation d’inclusion: une partie pour le tout, le tout pour la partie. ou un objet par sa matière ou vice versa.
La périphrase : remplace un mot par une expression soit pour éviter une répétition, soit pour apporter une précision. Elle a une fonction poétique ou ironique.