Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo fiche de lecture

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Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo fiche de lecture

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1ère fiche de lecture

Quelques informations à propos de l’auteur

Date et lieu de naissance :26février 1802 à Besançon

Date et lieu de décès :22mai 1885 à Paris

D’autres œuvres du même auteur :

Les misérables (1862)

La légende des siècles (1859)

L’année terrible (1872)

Ruy Blas (1838)

Notre-Dame de Paris (1831)

 Définition du roman à thèse

 Un genre romanesque qui s’inscrit dans le cadre des textes à idées. Ce genre qui cherche à illustrer une théorie, des idées, à défendre une thèse à travers une histoire qui ne constitue en fin de compte qu’un prétexte pour confirmer une thèse ou pour réfuter une autre. Le roman à thèse est l’héritier du conte et du roman philosophique (comme chez Voltaire ou Diderot) . Il vise d’abord à défendre une conception politique, philosophique ou religieuse même. Il est le genre romanesque le plus proche de la pensée de son auteur. Souvent il sert à dénoncer une injustice et s’opposer à l’ordre établi. L’exemple du roman Hugo « Le Dernier Jour d’un condamné » est loquace sur ce niveau. Hugo s’y oppose avec véhémence à la peine de mort. Le récit du condamné n’est pas une fin en soi, mais juste un prétexte pour montrer la barbarie de l’injustice humaine .Le texte habille l’idée et lui donne la forme narrative plus acceptable chez le lecteur plus que tout autre forme.

Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo fiche de lecture

  Personnages de l’œuvre

1) Le condamné : on ne sait pas quel crime il a commis. Pourtant, il n’est pas perçu comme un monstre ; il vit atrocement l’attente de son exécution. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain et fort. Il a une bonne éducation. Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fille Marie et il est très préoccupé pour son avenir.

2) Les représentants de la société : juges, magistrats, directeur de la prison représentent la société. Pour eux, une exécution est une chose banale qui doit se dérouler dans les normes.

3) Le prêtre : Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle pas avec son Cœur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les condamnés.

4) Les geôliers : certains d’entre eux sont gentils avec lui ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un animal.

 5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l’embrasse. Elle est persuadée que son père est mort.

 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle. C’est la société qui veut voir tuer cet homme. La foule est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine.

 7) Sa femme et sa mère : Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné à mort : « J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice. » (Chapitre IX)

Quelle est la morale du Dernier jour d’un condamné ?

« Le Dernier jour d’un condamné » de Victor Hugo est un roman qui traite de la peine de mort et de l’injustice du système pénal. La morale de l’histoire est que la peine de mort est une pratique barbare qui ne résout rien et qu’elle doit être abolie.

Le roman met en lumière la souffrance mentale et physique de l’accusé avant l’exécution, ainsi que la cruauté de l’État qui considère la peine de mort comme un moyen de dissuasion. Victor Hugo montre également que la société est en partie responsable de la criminalité et que les coupables sont souvent des victimes de leur environnement social.

En somme, la morale de « Le Dernier jour d’un condamné » est que la justice doit être réformée pour être plus humaine et équitable, et que la peine de mort n’est pas une solution acceptable dans une société civilisée.

Quel crime a commis le dernier jour d’un condamné ?

Le roman « Le Dernier Jour d’un Condamné » de Victor Hugo relate l’histoire fictive d’un homme anonyme qui a été condamné à mort pour un crime qu’il a commis, mais qui n’est pas précisé dans le livre on a dit  » un crime de sang ». Le protagoniste est sur le point d’être exécuté, et le roman décrit ses pensées et ses émotions alors qu’il se prépare à faire face à sa mort imminente. Le livre est considéré comme un plaidoyer contre la peine de mort et a été un élément important du mouvement abolitionniste en France.

Pourquoi le titre Le Dernier Jour d’un condamné ?

Le titre « Le Dernier Jour d’un Condamné » fait référence au jour où un homme qui a été condamné à mort pour un crime qu’il a commis doit faire face à son exécution. Dans le roman de Victor Hugo, le protagoniste anonyme est sur le point d’être exécuté, et le livre décrit ses pensées et ses émotions alors qu’il se prépare à faire face à sa mort imminente. Le titre du roman souligne l’importance de ce jour particulier, où un être humain doit affronter sa propre mortalité et où la société doit prendre une décision définitive quant à sa vie ou sa mort.

 Des personnages indifférents à la souffrance du condamné

Par l’intermédiaire de ses représentants, la société se montre indifférente à son sort :

a) Le président du jury est « calme ».

 b) Les jurés sont « blêmes et abattus » mais c’est à cause de la fatigue due à la longue délibération. Quelques-uns baillent. Tous ont « une grande envie de dormir ».

c) Un jeune assesseur s’entretient « presque gaiement » avec « une jolie dame en chapeau rose ». d) L’avocat de la défense vient de « déjeuner copieusement et de bon appétit ».

e) L’huissier (qui l’accompagne à la Conciergerie) est plus préoccupé par « la perte de son tabac » que compatissant. Il reproche même au condamné d’être triste.

 f) Le bourreau ne se soucie que de ses problèmes techniques : il craint que la pluie ne rouille le mécanisme de la guillotine.

 g) Le geôlier est « gentil » quand il emmène le condamné dans une autre cellule, mais le narrateur pense: « Les égards du geôlier sentent l’échafaud ».

h) Le directeur est gentil, mais cette gentillesse est intolérable quand il informe le condamné que c’est “ pour aujourd’hui ” et qu’il lui demande « en quoi il pourrait (lui) être agréable ou utile ».

 La composition de l’œuvre

 Le livre comporte trois parties :

Bicêtre :  le procès, le ferrage des forçats et la chanson.

La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec le friauche et la rencontre avec le geôlier (le nouveau gendarme) qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie.

L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève : l’échafaud.

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qui est Victor Hugo ?

Victor Hugo (1802-1885) était un écrivain, poète et dramaturge français célèbre pour son talent littéraire et son engagement politique. Il est considéré comme l’une des figures les plus importantes de la littérature française du XIXe siècle et a laissé un héritage durable dans les domaines de la poésie, de la prose, du théâtre, de la politique et de l’art.

Hugo est né à Besançon en 1802, mais a passé la majeure partie de sa vie à Paris. Il a commencé à écrire à un jeune âge et a publié son premier livre, « Odes et Ballades », à l’âge de 20 ans. Son premier grand succès est survenu en 1831 avec la publication de son roman « Notre-Dame de Paris », qui a depuis été considéré comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature française.

Au-delà de ses talents littéraires, Hugo était également connu pour son engagement politique. Il a été un ardent défenseur de la démocratie et de l’égalité, s’opposant souvent aux pouvoirs en place. Il a également été un fervent défenseur des droits de l’homme et a pris position contre la peine de mort, qu’il considérait comme une forme de barbarie.

Dans les années 1840, Hugo a commencé à écrire des poèmes qui ont été publiés sous le titre « Les Châtiments ». Ces poèmes satiriques étaient dirigés contre l’empereur Napoléon III et son régime, qui étaient considérés comme corrompus et tyranniques. Ces écrits ont conduit à l’exil de Hugo, qui a fui en Belgique en 1851 pour éviter d’être arrêté.

Pendant son exil, Hugo a continué à écrire et à publier, produisant certains de ses travaux les plus célèbres, notamment le roman « Les Misérables » et le recueil de poésie « Les Contemplations ». Il a finalement été autorisé à rentrer en France en 1870, où il est devenu une figure publique respectée et vénérée.

Aujourd’hui, l’héritage de Victor Hugo est toujours présent dans la culture française. Ses œuvres continuent d’être étudiées et appréciées dans le monde entier, tandis que son engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale reste une inspiration pour de nombreux écrivains, intellectuels et militants.

c’est quoi un roman à thèse ?

Un roman à thèse est un type de roman qui met en avant un message moral ou politique clair, une thèse, que l’auteur souhaite transmettre aux lecteurs. Contrairement à d’autres types de romans, où l’intrigue et les personnages sont au centre de l’histoire, dans un roman à thèse, l’auteur utilise l’intrigue et les personnages pour soutenir une idée ou une thèse spécifique.

Les romans à thèse sont souvent considérés comme des œuvres engagées, car l’auteur utilise son travail pour défendre une cause ou exprimer une opinion. Cependant, tous les romans engagés ne sont pas nécessairement des romans à thèse. Pour qu’un roman soit considéré comme un roman à thèse, la thèse doit être au centre de l’œuvre et clairement exprimée.

Les romans à thèse peuvent être utilisés pour aborder un large éventail de sujets, tels que les questions sociales, politiques, économiques ou morales. Ils ont été populaires dans les mouvements littéraires et politiques, tels que le mouvement pour les droits civiques aux États-Unis, le mouvement ouvrier en Europe ou encore le mouvement féministe.

Certains exemples de romans à thèse célèbres comprennent « Les Misérables » de Victor Hugo, qui plaide en faveur de la réforme sociale et de la compassion envers les pauvres ; « 1984 » de George Orwell, qui critique le totalitarisme et la surveillance gouvernementale ; ou encore « Le Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, qui explore les dangers de la science et de la technologie sur la société et l’humanité.

2ème fiche de lecture

Le dernier jour d’un condamné

Présentation de l’auteur et de son œuvre

Généralités

Titre : Le Dernier Jour d’un Condamné.

Nom de l’auteur : Victor Hugo.

Date de publication : Publié en 1829.

Genre : Roman à thèse (Le roman à thèse est un qui se sert d’une histoire comme prétexte pour exposer des idées ou pour défendre ou refuser une thèse ce qui fait de lui un genre argumentatif il se rapproche en cela du conte’ philosophique.)

Information sur l’auteur : Victor Hugo, écrivain, dramaturge, poète et homme politique français, (né le 26 février 1802à Besançon, mort le 22 mai 1885 à Paris). Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains romantiques de langue française, son engagement et son œuvre ont fait de lui un personnage illustre, Il a écrit beaucoup d’œuvres entre autres Le Dernier Jour d’un Condamné (1829, roman a thèse qui défend l’abolition de la peine de mort), Notre-Dante de Paris (1831), Claude Gueux (1834), Les Misérables (1862)…

Le texte

Les circonstances de l’histoire

– Espaces de l’action : Les prisons de Paris Bicêtre. la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.

 – Durée de l’action : Six semaines.

– Les personnages et leur statut

– Le condamné : on ne sait pas quel crime il a commis. Il n’est pas perçu comme un monstre ; il vit atrocement l’attente de son exécution. Il est jeune, sain et fort. Il a une bonne éducation. Il aime sa fille Marie et il est très préoccupé pour son avenir.

Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père l’aime beaucoup. Elle ne reconnait plus son père et croit qu’il est mort.

La femme et la mère du condamné : Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance. à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné à mort.

Les représentants de la société : juges, magistrats, directeur de la prison représentent la société.

le prêtre : Il est détaché dans ses rencontres condamné. Il dit de façon machinale ce qu’il dit habituellement aux condamnés.

Les geôliers : quelques un sont gentils avec le condamné et d’autres ne le sont pas.

La foule : Elle est cruelle, elle assiste à une exécution capitale comme un spectacle.

La structure de l’œuvre

► Schéma narratif :

Situation initiale : Le personnage menait une vie heu muse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie. Le commence « in medias res » c’est-à-dire au moment l’action avait déjà commencé.

Elément perturbateur :  Le crime commis par le n

Péripéties : Le jugement, l’emprisonnement, la con nation à la peine de mort, recherche par le condamné d’une solution pour préserver sa vie.

Dénouement : On annonce l’heure de la condamnation quatre heure mais on ne nous dit pas si le condamné est exécuté ou pas.

Situation finale : L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.

Composition :

 Le livre comporte les trois parties suivantes

Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson.

Ia conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande s numéros pour jouer à la loterie.

-L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du

Thèmes :

 – La peint

-La peur

– La haine

– La religion

– La viole

– L’injustice –

La justice

Le style de l’auteur :

– Tonalité ou registre littéraire : Tantôt pathétique. tantôt tragique, tantôt lyrique. – Registre de langue : Soutenu, recherché. Emploi de l’argot.

Les centres d’intérêt

Sujets de réflexions suscités par la lecture :

 La Peine de mort est-elle vraiment nécessaire – La, justice, en condamnant à la peine de mort le criminel, ne commet-elle pas, elle aussi, les crimes-les plus crapuleux en condamnant parallèlement les personnes des innocentes ( les familles des condamnés ) ? a-t-il pas d’autres alternatives pour punir les criminels?

Le Dernier Jour d’un condamné commentaire composé

Voici un commentaire composé du roman « Le Dernier Jour d’un Condamné » de Victor Hugo :

Le roman « Le Dernier Jour d’un Condamné » de Victor Hugo est un récit poignant et émouvant qui présente les dernières pensées et les émotions d’un homme anonyme qui doit faire face à sa propre exécution. Le livre est considéré comme un plaidoyer contre la peine de mort et un appel à la compassion et à la compréhension envers ceux qui ont commis des crimes.

Le roman commence par le narrateur, qui est le condamné lui-même, énumérant les différentes façons dont il pourrait mourir et les horreurs qu’il devra subir avant de mourir. Cela souligne l’angoisse et la peur ressenties par le protagoniste à l’approche de sa propre exécution.

Tout au long du roman, le protagoniste exprime son désir de vivre et sa frustration face à la société qui lui a retiré cette possibilité. Il exprime également sa colère envers le système judiciaire et la peine de mort, qu’il considère comme barbare et inhumaine.

Le roman soulève également des questions importantes sur la justice, la culpabilité et la rédemption. Le protagoniste s’interroge sur la nature de son propre crime et sur la question de savoir s’il mérite vraiment la peine de mort. Il exprime également sa frustration face à l’impossibilité de se racheter et de faire amende honorable avant sa mort.

En fin de compte, « Le Dernier Jour d’un Condamné » est un roman qui fait appel à notre humanité et à notre compassion envers ceux qui ont commis des crimes. Il souligne l’importance de la réhabilitation et de la rédemption plutôt que de la vengeance et de la punition. Le roman est un appel à l’abolition de la peine de mort et à la recherche de solutions alternatives pour punir les criminels tout en préservant leur humanité.

Le Dernier Jour d’un condamné commentaire stylistique

Le roman « Le Dernier Jour d’un Condamné » de Victor Hugo est également remarquable pour son style d’écriture émouvant et poétique, qui renforce l’impact émotionnel du livre. Voici un commentaire stylistique sur le roman :

Tout au long du roman, Victor Hugo utilise un style d’écriture très expressif et évocateur pour transmettre les émotions intenses du protagoniste. Le langage est souvent très imagé, avec des descriptions poétiques qui illustrent les sentiments du condamné. Par exemple, le protagoniste décrit sa cellule comme une « tombe verticale », ce qui souligne l’angoisse et la claustrophobie qu’il ressent.

Hugo utilise également de nombreuses répétitions pour renforcer les sentiments du protagoniste. Par exemple, le condamné répète souvent le mot « mort » tout au long du roman, ce qui souligne l’obsession de son personnage avec sa propre mortalité et la proximité de son exécution.

Le style d’écriture de Hugo est également marqué par des ruptures soudaines de tonalité et de registre. Par exemple, le narrateur peut passer d’un ton poétique et lyrique à un ton plus brut et réaliste pour décrire les horreurs de la peine de mort. Cette technique crée un contraste saisissant entre les moments de beauté poétique et les moments de cruauté brutale, qui renforce l’impact émotionnel du livre.

Enfin, le roman est écrit à la première personne, ce qui permet au lecteur de s’identifier directement au protagoniste et de partager ses émotions intenses. Le narrateur anonyme devient ainsi un symbole de tous les condamnés à mort, et son expérience personnelle devient universelle.

En somme, le style d’écriture de Victor Hugo dans « Le Dernier Jour d’un Condamné » est marqué par une poésie expressive et des ruptures de tonalité qui créent un impact émotionnel fort chez le lecteur.

Le Dernier Jour d’un condamné résumé par chapitre

I. CHAPITRE 1
Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est
doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il
est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser
à autre chose.
II. CHAPITRE 2
De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate
les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal.
III. CHAPITRE 3
Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dans cette vie où
tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive.
IV. CHAPITRE 4
Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison.
V. CHAPITRE 5
Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de
prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot
pratiqué en prison.
VI. CHAPITRE 6
Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire.
D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui
jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à
mort. C’est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale.
VII. CHAPITRE 7
Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d’autres têtes alors qu’il ne peut
sauver la sienne.
VIII. CHAPITRE 8
Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont il a déjà passé
cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.
IX. CHAPITRE 9
Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derrière lui :
sa mère, sa femme et sa petite fille. C’est pour cette dernière qu’il s’inquiète le plus.
X. CHAPITRE 10
Le condamné nous décrit son cachot qui n’a même pas de fenêtres. Il décrit aussi le long
corridor longé par des cachots réservés aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont
réservés aux condamnés à la peine capitale.
XI. CHAPITRE 11
Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins
d’inscriptions, traces laissées par d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnée sur le
mur le perturbe.

XII. CHAPITRE 12
Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il découvre les noms de criminels
qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule.
XIII. CHAPITRE 13
Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques
jours dans la cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet
événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, la visite des geôliers et
le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. À la fin du
spectacle, il tombe évanoui.
XIV. CHAPITRE 14
Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenêtre, il peut observer les forçats
partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux
forcés.
XV. CHAPITRE 15
Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans l’infirmerie, mais voilà
qu’il est repris par l’idée de la mort. Il pense à s’évader.
XVI. CHAPITRE 16
Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à l’infirmerie. Il se souvient de cette
jeune fille qu’il a entendue chanter de sa voix pure, veloutée une chanson en argot.
XVII. CHAPITRE 17
Il pense encore à s’évader. Il s’imagine déjà en dehors de la prison dans le port pour
s’embarquer vers l’Angleterre, mais voilà qu’un gendarme vient demander son passeport : le
rêve est brisé.
XVIII. CHAPITRE 18
Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce
qu’il désire à manger.
XIX. CHAPITRE 19
Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se montre doux et gentil. Le
jeune comprend que son heure est arrivée.
XX. CHAPITRE 20
Le narrateur pense à son geôlier, à la prison et surtout à la mort qu’il trouve partout autour
de lui, dans les murs, chez les guichetiers
XXI. CHAPITRE 21
Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du prêtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier
vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place
de Grève. Il reviendra le chercher dans une heure.
XXII. CHAPITRE 22
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le
prêtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. À huit
heures trente, la carriole est déjà devant la Cour.

XXIII. CHAPITRE 23
L’huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une
rencontre curieuse avec un condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre.
Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa
redingote.
XXIV. CHAPITRE 24
Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné lui a pris sa redingote.
XXV. CHAPITRE 25
Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui apporte, sur sa demande une chaise,
une table, ce qu’il faut pour écrire et un lit.
XXVI. CHAPITRE 26
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut-être
repoussée, détestée à cause de lui.
XXVII. CHAPITRE 27
Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud.
XXVIII. CHAPITRE 28
Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de Grève.
XXIX. CHAPITRE 29
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les
galères seraient une meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grâce.
XXX. CHAPITRE 30
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle
machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la
table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger.
XXXI. CHAPITRE 31
Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort : la
prison va être rénovée dans six mois.
XXXII. CHAPITRE 32
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier
de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bons numéros gagnants à la
loterie. Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses
vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader.
XXXIII. CHAPITRE 33
Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.
Il s’arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux
et avec qui il a passé une belle soirée d’été.
XXXIV. CHAPITRE 34
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et
son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l’autre (sa victime) et le sien (le coupable).

XXXV. CHAPITRE 35
Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à vivre le plus
normalement au monde.
XXXVI. CHAPITRE 36
Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame
(cathédrale à Paris).
XXXVII. CHAPITRE 37
Le narrateur décrit brièvement l’Hôtel de Ville.
XXXVIII. CHAPITRE 38
Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui
reste deux heures quarante-cinq à vivre.
XXXIX. CHAPITRE 39
On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande
comment on peut savoir une telle chose puisqu’aucun condamné déjà exécuté ne peut
l’affirmer.
XL. CHAPITRE 40
Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend
d’une signature. Il espère toujours.
XLI. CHAPITRE 41
Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se
confesser, un crucifix à baiser.
XLII. CHAPITRE 42
Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille
frémissant, baigné d’une sueur froide.
XLIII. CHAPITRE 43
La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué devant la fraîcheur de la
belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné
perd tout espoir.
XLIV. CHAPITRE 44
Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à la mort. La visite de sa fille l’a poussé dans
le désespoir.
XLV. CHAPITRE 45
Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi
ce public enthousiaste, il y a peut-être des têtes qui le suivront, sans le savoir, dans sa fatale
destination.
XLVI. CHAPITRE 46
La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a le temps de lui écrire quelques
pages. Il cherche à se justifier aux yeux de sa fille.
XLVII. CHAPITRE 47
Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont
perdus ou peut-être que le condamné n’a pas eu le temps de les écrire.

XLVIII. CHAPITRE 48
Le condamné est dans une chambre de l’Hôtel de Ville. À trois heures, on vient l’avertir qu’il
est temps. Le bourreau et ses deux valets lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses
mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui
attendent l’exécution.
XLIX. CHAPITRE 49
Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il croyait juge, commissaire ou
magistrat. Il demande, par pitié, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le
juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore, mais
voilà qu’on vient le chercher…

Résumé : Le dernier jour d’un condamné


Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort est en attente de son exécution. Jour après
jour puis, à mesure que l’échéance fatale se rapproche, heure après heure, il note ses
angoisses, ses espoirs fous, ses pensées, ainsi que les événements qui rythment la vie de la
prison. Le narrateur, dont on ignorera toujours le nom, l’âge ou le crime, les feuillets de son
journal racontant sa vie ayant été perdus, rappelle les circonstances de son procès et de sa
condamnation (chapitres I-IX). Il décrit sa cellule qui ressemble déjà à un tombeau : sur les
murs, les condamnés qui l’ont précédé ont griffonné des inscriptions (chapitres X-XII). Il
assiste au ferrage des forçats et à leur départ pour le bagne de Toulon (chapitres XIII-XV). Il
entend la complainte en argot que chante une jeune fille (chapitres XVI). Il ne souhaite plus
qu’une chose : fuir, s’évader ! (chapitre XVII). On lui apprend que son exécution aura lieu le
jour même (chapitres XVIII-XIX).
Il est transféré à la Conciergerie (chapitre XXII), où il rencontre un «friauche », un autre
condamné à mort (chapitres XXIII-XXIV). D’angoisses en hallucinations, de malaises en
cauchemars, il éprouve une épouvante grandissante. Comment meurt-on sous la guillotine?
(chapitre XXVII). Un prêtre le visite : le condamné aimerait dialoguer avec lui pour pouvoir
affronter la mort avec plus de courage ; mais l’autre se montre très détaché, ne parle par
avec son cœur, disant seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les
condamnés (chapitre XXX). La visite de Marie, sa fille âgée de trois ans, loin de le consoler, le
laisse dans un état de solitude absolue : elle lui dit que son père est mort (c’est ce que lui a dit
sa mère), elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs mois
C’est enfin l’ultime trajet, de la Conciergerie à la place de Grève, où se dresse l’échafaud. Sur
son passage, la foule se presse, rit, applaudit (chapitre XLVIII). Le narrateur nous fait part de
son désespoir, de son désarroi face à la mort ; il tremble, implore qu’on lui laisse la vie sauve,
refuse de mourir. Il préfère souffrir, même être forçat, que de passer sous le couteau de la
guillotine. Puis il finit par se résigner, commence à accepter sa mort, à l’affronter, se
questionne sur son destin dans l’au-delà et l’imagine de diverses façons. Il parle d’un retour
place de Grève, sous forme de spectre, pense au paradis comme étant un endroit de lumière,
à l’enfer. Il imagine que, après sa mort, son esprit errera dans un de ces endroits pour
l’éternité. Il est quatre heures. Au bourreau désormais d’accomplir sa sinistre besogne
(chapitre XLIX). Le condamné à mort vit ses derniers instants, cessant d’écrire quand le
moment de l’exécution est arrivé.

Dernier jour condamné fiche lecture

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français : cadre de référence de l’examen régional 2020

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Author: Prof.Ziani

2 thoughts on “Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo fiche de lecture

  1. Fiche de lecture concise pour Le dernier jour d’un condamné afin de retenir les éléments essentiels.
    Fiche de lecture : Le dernier jour d’un condamné
    Auteur et siècle : Victor Hugo le 19ème siècle

    Titre de l’œuvre : Le dernier jour d’un condamné

    Date de parution : 1829

    Genre : Roman à thèse

    Forme narrative apparentée : Récit à la première personne. Ressemblance limitée avec un journal intime

    Type de texte : Narratif et argumentatif

    Le narrateur : Un condamné à mort

    Nombre de chapitre : 49 chapitres

    Lieux de séjour du condamné : Bicêtre — La conciergerie — l’Hôtel de Ville

    Indices de l’énonciation : Pronom personnel « je », adjectifs possessifs « ma… »…

    Thèse défendue : L’abolition de la peine de mort

    Registres : Le pathétique — Le tragique — Le lyrique

    Portrait physique du condamné : Jeune, sain et fort

    Situation familiale : Marié et père d’une fille de 3 ans. Il a une mère de 64 ans

    Situation sociale du condamné : Instruit, éduqué, appartient probablement à la bourgeoisie (redingote, chemise de batiste)

    Crime commis : Crime de sang

    Prénom de sa fille : Marie

    Son amour d’enfance : Pepa

    Type de phrase du texte : Phrases affirmatives, phrases interrogatives et exclamatives

    Phrases interrogatives : Rhétoriques : des fausses questions

    Figures de style : Des métaphores, des comparaisons, des antithèses, des hyperboles, des anaphores, des gradations, …

    Arguments contre la peine de mort : 1-Dieu donne la vie, lui seul peut la reprendre. 2-On peut exécuter un innocent. 3-la peine de mort n’a pas un caractère dissuasif

    Lieu de l’exécution : La place de Grève

    Durée de séjour en prison : Six semaines

    Le dernier jour : À partir du chapitre 18

    L’annonce du dernier jour : Six heures

    Heure de l’exécution : Quatre heures

    Point de vue ou focalisation : Point de vue interne

    Attitude des personnages : Indifférence à la souffrance du condamné

    Champs lexicaux : Champ lexical de la mort, de la captivité, de la cruauté, de la laideur, de la souffrance…

    La modalisation : Beaucoup d’adjectifs qualificatifs péjoratifs

    Sentiments du condamné : Désespoir, peur et colère

    Visée du texte : Visée argumentative : Plaidoyer contre la peine de mort

    Pourquoi le condamné écrit-il ? : 1-Pour moins souffrir et oublier ses angoisses. 2-Donner une leçon aux juges qui hésiteront à condamner

  2. Fils d’un général d’Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Alors qu’il est encore élève au lycée Louis le Grand, il se fait connaître en publiant son premier recueil de poèmes, Odes et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d’un groupe de jeunes écrivains, il publie en 1827 sa première pièce de théâtre en vers, Cromwell, puis Orientales et Hernani. Il s’impose comme le porte-parole du romantisme aux côtés de Gérard de Nerval et de Gauthier. En 1829 il publie de façon anonyme Le dernier jour d’un condamné qui constitue un violent réquisitoire contre la peine de mort.
    En 1831, il publie son premier roman historique, Notre-Dame de Paris, et en 1838 son chef-d’oeuvre romantique Ruy Blas. En 1841, il est élu à l’Académie française. En 1843, la mort de sa fille Léopoldine le déchire et le pousse à réviser son action. Il entame une carrière politique. Élu à l’Assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure : la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. C’est en 1862 que Victor Hugo termine Les Misérables, immense succès populaire à l’époque. Fervent opposant au coup d’État du 2 décembre 1851, il doit prendre le chemin de l’exil jusqu’en 1870. Installé à Jersey et Guernesey, il écrit Les Châtiments, et Les Contemplations. De retour en France, à plus de 60 ans, il entame la rédaction de La Légende des siècles. Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques, et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses pairs.
    Naissance : 1802, Besançon.
    Décès : 1885, Paris.
    Activité : Écrivain, poète, dramaturge.
    Nationalité : France.
    Mouvement : Romantisme.
    OEuvres principales : Cromwell, Hernani, Ruy Blas., Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Les Châtiments, Les Contemplations ; Le dernier jour d’un condamné.

    Auteur et siècle : Victor Hugo le 19ème siècle

    Titre de l’œuvre : Le dernier jour d’un condamné

    Date de parution : 1829

    Genre : Roman à thèse

    Forme narrative apparentée : Récit à la première personne. Ressemblance limitée avec un journal intime

    Type de texte : Narratif et argumentatif

    Le narrateur : Un condamné à mort

    Nombre de chapitre : 49 chapitres

    Lieux de séjour du condamné : Bicêtre — La conciergerie — l’Hôtel de Ville

    Indices de l’énonciation : Pronom personnel « je », adjectifs possessifs « ma… »…

    Thèse défendue : L’abolition de la peine de mort

    Registres : Le pathétique — Le tragique — Le lyrique

    Portrait physique du condamné : Jeune, sain et fort

    Situation familiale : Marié et père d’une fille de 3 ans. Il a une mère de 64 ans

    Situation sociale du condamné : Instruit, éduqué, appartient probablement à la bourgeoisie (redingote, chemise de batiste)

    Crime commis : Crime de sang

    Prénom de sa fille : Marie

    Son amour d’enfance : Pepa

    Type de phrase du texte : Phrases affirmatives, phrases interrogatives et exclamatives

    Phrases interrogatives : Rhétoriques : des fausses questions

    Figures de style : Des métaphores, des comparaisons, des antithèses, des hyperboles, des anaphores, des gradations, …

    Arguments contre la peine de mort : 1-Dieu donne la vie, lui seul peut la reprendre. 2-On peut exécuter un innocent. 3-la peine de mort n’a pas un caractère dissuasif

    Lieu de l’exécution : La place de Grève

    Durée de séjour en prison : Six semaines

    Le dernier jour : À partir du chapitre 18

    L’annonce du dernier jour : Six heures

    Heure de l’exécution : Quatre heures

    Point de vue ou focalisation : Point de vue interne

    Attitude des personnages : Indifférence à la souffrance du condamné

    Champs lexicaux : Champ lexical de la mort, de la captivité, de la cruauté, de la laideur, de la souffrance…

    La modalisation : Beaucoup d’adjectifs qualificatifs péjoratifs

    Sentiments du condamné : Désespoir, peur et colère

    Visée du texte : Visée argumentative : Plaidoyer contre la peine de mort

    Pourquoi le condamné écrit-il ? : 1-Pour moins souffrir et oublier ses angoisses. 2-Donner une leçon aux juges qui hésiteront à condamner

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    Fiche de lecture
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    Fiche pratique
    Auteur :
    Victor Hugo
    Titre et date de publication:
    Le dernier jour d’un condamne , publié en 1829.

    Genre :
    Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.

    Histoire :

    Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort.
    Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mère.
    Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution.

    Composition :

    Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie.
    Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson ;
    La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ;
    L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève : l’échafaud.

    Personnages :

    Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule

    le condamné à mort :
    nous ne savons ni son nom ni ce qu’il a fait pour être condamné a mort. Il a très peur et il voudrait être sauvé par la grâce du roi, mais il sait que cela est impossible. Il semble s’être repenti pour ce qu’il a fait. Il est jeune, sain et fort, il a une bonne éducation (il cite des phrases en latin au concierge qui lui permet de faire la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, chap. V ; second tome des voyages de Spallanzani dont il lit quelques pages à côté d’une jeune fille, chap.XXXIII). Il dit que pour lui le temps passe plus vite que pour les autres. Il n’aime pas la foule et il ne l’aimera jamais et lui-même n’a jamais aimé voir tuer un condamné à mort. Il aime sa fillette Marie et est très préoccupé pour son futur : chap. XXVI : « Quand elle sera grande … Elle rougira de moi et de mon nom ; elle sera méprisée, repoussée, vile à cause de moi qui l’aime de toutes les tendresses de mon coeur. »

    les geôliers:
    quelqu’uns sont gentils avec le protagoniste ; d’autres ne le sont pas. Il y a des geôliers qui parlent avec lui et lui demandent beaucoup de choses et d’autres qui le traitent comme un animal.

    Sa fillette:
    Elle s’appelle Marie et elle a trois ans au moment de sa visite en prison. C’est une fillette qui a très envie de vivre. Mais quand elle parle avec le protagoniste, elle dit que son père est mort (c’est ce que lui a dit sa mère) : elle ne reconnaît plus son père qu’elle ne voit plus depuis plusieurs mois.

    Sa femme et sa mère :
    Elles ne sont pas décrites ; mais elles sont citées en référence à la souffrance, à la peine indirecte que l’on fait subir aux membres de la famille du condamné a mort : « J’admets que je sois justement puni ; ces innocentes qu’ont-elles fait ? N’importe ; on les déshonore, on les ruine. C’est la justice. » (chap.IX)

    Le prêtre:
    Il est détaché dans ses rencontres avec le condamné. Selon le protagoniste, ce prêtre ne parle par avec son coeur, mais dit seulement de façon machinale ce qu’il dit habituellement avec les condamnés.

    La foule :
    C’est la société (de Paris) qui veut voir tuer cet homme. Elle est très nombreuse. Elle ne veut pas la justice ; elle veut simplement assister à un spectacle : celui de l’exécution de la peine capitale par la guillotine. On peut donc affirmer que de quelque manière la foule et le condamné sont proches l’une de l’autre au niveau moral.

    Cadre:

    Lieux :
    Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.

    Durée :
    Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment oùTRE1

    Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l’idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d’une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l’impossibilité de penser à autre chose.

    CHAPITRE2

    De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal.

    CHAPITRE3

    Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive.

    CHAPITRE4

    Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison.

    CHAPITRE5

    Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l’argot pratiqué en prison.

    CHAPITRE6

    Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D’abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s’agit de condamner quelqu’un à mort. C’est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale.

    CHAPITRE7

    Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d’autre têtes alors qu’il ne peut sauver la sienne.

    CHAPITRE8

    Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.

    CHAPITRE9

    Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu’il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite fille. C’est pour cette dernière qu’il s’inquiète le plus.

    CHAPITRE10

    Le condamné nous décrit son cachot qui n’a même pas de fenêtres. Il décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamné à la peine capitale.

    CHAPITRE11

    Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins d’inscriptions, traces laissées par d’autres prisonniers. L’image de l’échafaud crayonnée sur le mur le perturbe.

    CHAPITRE12

    Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il découvre les noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule.

    CHAPITRE13

    Le narrateur- personnage se rappelle d’un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui.

    CHAPITRE14

    Quand il revient à lui, il se trouve dans l’infirmerie. D’une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés.

    CHAPITRE15

    Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans l’infirmerie mais voilà qu’il est repris par l’idée de la mort qu’il pense à s’évader.

    CHAPITRE16

    Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à l’infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu’il a entendu chanter de sa vois pure, veloutée une chanson en argot.

    CHAPITRE17

    Il pense encore à s’évader. Il s’imagine déjà en dehors de la prison dans le port pour s’embarquer vers l’Angleterre mais voilà qu’un gendarme vient demander son passeport : le rêve est brisé

    CHAPITRE18

    Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu’il désire à manger.

    CHAPITRE19

    Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivée.

    CHAPITRE20

    Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu’il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers…

    CHAPITRE21

    Le condamné reçoit deux visites. D’abord celle du prêtre et puis celle de l’huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place de Grève. Il reviendra le chercher dans une heure.

    CHAPITRE22

    Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prêtre et l’huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente, la carriole est déjà devant la Cour.

    CHAPITRE23

    L’huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d’un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s’empare de sa redingote .

    CHAPITRE24

    Le narrateur est enragé parce que l’autre condamné lui a pris sa redingote.

    CHAPITRE25
    Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu’il faut pour écrire et un lit.

    CHAPITRE26
    Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de lui.

    CHAPITRE27
    Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l’échafaud.

    CHAPITRE28
    Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de Grève.

    CHAPITRE29
    Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution en attendant qu’un jour arrive la grâce.

    CHAPITRE30
    Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d’apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger.

    CHAPITRE31
    Le narrateur est surpris de voir un homme prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six mois.

    CHAPITRE32
    Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bons numéros gagnants à la loterie . Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s’évader.

    CHAPITRE33
    Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d’enfance et de jeunesse.Il s’arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d’été.

    CHAPITRE34
    Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l’autre ( sa victime) et le sien( le coupable)

    CHAPITRE35
    Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à vivre le plus normalement au monde.

    CHAPITRE36
    Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris)

    CHAPITRE37
    Le narrateur décrit brièvement l’hôtel de ville.

    CHAPITRE38
    Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à vivre.

    CHAPITRE39
    On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamné déjà exécuté ne peut l’affirmer.

    CHAPITRE40
    Le jeune détenu pense au roi. C’est de lui que viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend d’une signature. Il espère toujours.

    CHAPITRE41
    Le condamné se met dans la tête l’idée qu’il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser

    CHAPITRE42
    Il se laisse dormir un moment. C’est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné d’une sueur froide.

    CHAPITRE43
    La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné perd tout espoir.

    CHAPITRE44
    Le détenu a une heure devant lui pour s’habituer à la mort. La visite de sa fille l’a poussé dans le désespoir.

    CHAPITRE45
    Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a peut-être des têtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination.

    CHAPITRE46
    La petite Marie vient de partir. Le père se demande s’il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifier aux les yeux de sa fille.

    CHAPITRE47
    Ce chapitre comporte une note de l’éditeur : les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné n’a pas eu le temps de les écrire

    CHAPITRE48
    Le condamné est dans une chambre de l’hôtel de ville. A trois heures, on vient l’avertir qu’il est temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l’exécution.

    CHAPITRE49
    Le condamné demande sa grâce à cette personne qu’il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu’on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu’on vient le chercher…

    Le schéma narratif du récit:

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    Le schéma actanciel du récit

    Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie.

    NB: Le récit commence in medias res c’est-à-dire le moment où l’action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. (Analepses, retour en arrière).

    Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage.

    Péripéties: Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d’une solution pour préserver sa vie.

    Dénouement: Il n’y a pas de dénouement. Le condamné garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l’exécution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dénonciation de l’horrible peine de mort.

    Situation finale: L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir.

    Résumé général :
    Dans la prison de Bicêtre, un condamné à mort ( le narrateur) attend le jour de son exécution. Jour après jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées. Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procès ( chapitres 1/9 ).Puis il nous décrit sa cellule ( chapitre 10/12 ). Il évoque ensuite le départ des forçats au bagne de Toulon ( chap. 13/15 ). Il nous rapporte la complainte en argot d’une jeune femme à l’infirmerie ( chapitre 16 ) .Désespéré, il décide alors de s’évader ( chapitre17). on vient lui apprendre que son exécution aura lieu le jour même.( chapitre 18/19 ).

    Le narrateur sera transféré ensuite à la conciergerie ( chap. 22) , il y rencontre un autre condamné à mort ( chap. 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande comment on meurt sous la guillotine. ( chap. 27). Il reçoit après la visite d’un prêtre qu’il trouve placide et sans compassion devant son état. ( chap30)

    La visite de sa petite fille Marie sera évoquée au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l’attriste profondément.

    Puis vient l’ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamné. Sur son passage de la conciergerie à la place de Grève où se dresse l’échafaud, la foule rit et applaudit: le condamné était donné en spectacles à cette foule qu’il n ‘a jamais aimé d’ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitié mais il sait déjà que son sort est scellé. Le bourreau accomplit alors sa tâche pour décapiter le condamné.

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