le chevalier double fiche de lecture auteur résumé schéma narratif tronc commun

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INTRODUCTION

On est devant des récits fantastiques proposées à nos élèves de tronc commun. Avec des auteurs de renommée tels que Théophile Gautier et Prosper Mérimée, il y a de quoi faire des lectures, travailler les méninges littéraires, et faire fonctionner les mécanismes stylistiques.

 On se propose pour nos lecteurs une démarche parmi plusieurs autres qui permettrait une analyse des deux oeuvres choisies ici et qui sont « aux champs » et « la ficelle ». pour que cette démarche soit accessible à tous, on l’a organisée de manière logique de telle sorte que le lecteur ne s’y trouve jamais perturbé ou embarrassé.

Ainsi lui présente-t-on le travail d’analyse de la manière suivante pour chaque oeuvre :

-Un aperçu sur l’auteur.

-Un mot bref sur le courant littéraire qui domine ses travaux.

-Le texte intégral de l’œuvre (+ personnages).

-Un résumé de l’œuvre permettra aux élèves de dominer les événements du récit et d’en appréhender le contenu.

-Un schéma narratif qui trace la progression logique des événements dans le récit.

-Une méthode de lecture permettra de dégager les différents et importants axes de lecture clans l’œuvre.

-Des questions générales réponses).

-Quelques modèles d’évaluation.

-Un « Dossier méthodologique »

NOTES BIOGRAPHIQUES Théophile Gautier

Naissance : Théophile Gautier est né à Tarbes le 30 août 1811, dans une famille de petite bourgeoisie avec laquelle, à l’âge de quatre ans, il vint rejoindre Paris et s’y établir. Voyages : il voyageait beaucoup à travers l’Europe, en Orient, en Afrique. De ces voyages il a conservé des sensations de peintre.

Orientation littéraire : destiné initialement à une carrière de peintre qui fut sa première profession, il fit une rencontre décisive, le 27 juin 1829, avec Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature.

Débuts des écrits romantiques : Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du «petit cénacle», groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissaient dans l’atelier du sculpteur Jehan Du Seigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétais Bord, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème.

 Fidélité à Hugo : Il assistera avec éclat et enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Lors de cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de «bataille d’Hernani», Il se range du côté de la troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme.

SCHEMA NARRATIF LE CHEVALIER DOUBLE

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Situation initiée : Une future mère comtesse Edwige, triste dans son coin supporte en son profond un immense chagrin. A cause’ d’un étranger de la Bohème qui chantait devant elle, elle sentait sur elle son effet pesant. Le mire prévoyait par ses t calculs astrologiques que l’enfant subit un effet double de 0 deux étoiles : l’une verte et l’autre rouge. Le comte espère 0 avoir un fils qui sauvegarde la descendance.

Événement perturbateur :

 L’enfant « Oluf », venu masculin au monde, est caractérisé par un double caractère : il est tantôt riant tantôt pleurant, tantôt doux envers le sein de sa mère tantôt mordant…

Péripéties : 

On constate plusieurs péripéties :

  1. péripétie n°1 : relations échouées avec les femmes.

 Oluf n’a jamais rendu heureuse une femme de celles qui l’ont aimé « 11 n’a jamais impunément regardé une femme ou une jeune fille ; mais aucune de celles qui l’ont aimé n’a été heureuse ».

b) péripétie n°2 : Brenda la châtelaine le déçoit au rendez-vous.

L’attendait au château, Oluf se surprend d’entendre Brenda dire « défaites-vous du chevalier à l’étoile rouge, ou je n’écouterai jamais vos propos d’amour ; je ne puis être la -femme de deux hommes à la fois. » Il n’en comprend rien et sort vite du château pour chercher comment résoudre cette énigme.

c)péripétie n°3 : combat acharné avec son second à étoile rouge.

 Le chevalier à l’étoile rouge se retrouve extériorisé, face à Oluf, et se met à le combattre pour une raison banale. Le combat était acharné et Oluf en sortit vainqueur.

Dénouement :

 Lorsque Oluf a battu son second, il constata que ce dernier lui ressemblait parfaitement et qu’une fois disparu, tout est rentré dans l’ordre en lui. La double étoile n’en est plus qu’une seule, verte, « signe de conciliation céleste. »

Situation finale :

 Oluf revit Brenda, la retrouva joyeuse de voir devant elle un homme et un seul qu’elle pourra aimer tranquillement. Ins rejoignirent alors le palais ensemble.

RESUME DU TEXTE LE CHEVALIER DOUBLE

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Dans un château vivait un couple Lodbrog : un vieux comte et son épouse Edwige. Le vieux comte, souhaitant avoir d’Edwige -un enfant qui garantirait la continuité de son nom et de son titre, a promis un don à l’église de Saint-Euthbert. Un jour, un maître chanteur de bohême passa près du château , chanta ses poèmes troublants qui eurent leur effet énorme sur le cœur de la comtesse.

 Le nouvel enfant des Lodbrog manifestait clairement deux caractères opposés tels qu’avaient prévu les calculs du mire qui en fit part au couple Lodbrog.

Le comte Lodbrog voyait en son fils des traits qui feraient de lui un soldat belliqueux la mère Edwige, elle, restait vraiment troublée de la deuxième moitié qui influait sur les traits caractéristiques de son fils.

L’enfant, dans ses comportements d’enfance et d’adolescence, manifestait alors des signes contradictoires, et prouvait, à travers cela, qu’il souffrait vraiment d’une double personnalité : en effet deux personnages se heurtent en lui, un personnage bon et sage et un autre personnage agité et diabolique.

 Ces deux caractères opposés influeront sur ses rapports avec les femmes qu’il aurait aimées. Aucune d’elles ne saurait en être heureuse.

Un jour, le moment arriva pour que ce problème soit résolu. Ce fut sa future fiancée, Brenda, qui le poussa à chasser de son intérieur son double ennuyeux, et posa cela comme condition pour que leur amour se poursuive.

Oluf. le jeune comte, décida de résoudre cette énigme quoiqu’il n’en comprenne la véritable signification.

Quittant le château de chez Brenda, il croisa un chevalier qui ne voulût point lui donner la priorité de passer dans un chemin très étroit. Les deux chevaliers se mirent alors à se battre farouchement aux épées.

 Finalement, Oluf vainquit son adversaire qui s’avéra son opposé et qui lui avait jusqu’alors créé de sérieux problèmes.

 Enfin Oluf vit disparaître soudainement le chevalier à étoile rouge, qui portait effectivement une plume rouge sur son casque.

 Vivant seul avec un effet unique de l’étoile verte, Oluf épousa Brenda qu’il amena heureuse dans son château.

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PERSONNAGES LE CHEVALIER DOUBLE

Les personnages de ce récit sont les suivants :

 Edwige : la comtesse, épouse de Lodbrog et mère de Oluf . Elle est « blonde et triste, plus morne que le désespoir , elle porte en elle un très profond chagrin.» Lodbrog : le comte, un vieux moustachu, mari d’Edwige et père d’Oluf. Il- est « souriant dans sa moustache grise ».

 L’étranger : un homme beau comme un ange. mais qui possède un regard effrayant et un sourire qui glace de terreur. 11 a «ses capacités de charmer à travers les poèmes qu’il chante tel un serpent qui fascine l’oiseau. »

 Oluf : le fils des Lodbrog. Il est « tout blanc et tout vermeil, mais qui possède un regard noir comme celui de l’étranger. » Il est d’un courage sans pareil, mais ses tendances sont contradictoires et se divisent en deux : une tendance de bon Oluf et une seconde tendance de mauvais Oluf.

Brenda : une jeune châtelaine. Elle est sage d’esprit et sentimentale de cœur. Ces deux caractères complémentaires en elle seront la cause qui fera d’Oluf un nouveau brave au caractère singulier de bon Oluf.

Le mire : un homme qui tire par des calculs précis l’horoscope concernant le fils Oluf.

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CONTES FANTASTIQUES

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Définition :

« Le conte fantastique se définit en France comme un genre autonome aux environs de 1830, sous l’influence d’Hoffmann […] Différence entre le fantastique et le merveilleux traditionnel : le fantastique se caractérise par une intrusion brutale du mystère dans le cadre de la vie réelle ; il est généralement lié aux états morbides de la conscience qui, dans les phénomènes de cauchemar ou de délire, projette devant elle des images de ses angoisses ou de ses terreurs. »

Développement :

La littérature fantastique se développe à la fin du XVIIIe siècle en Europe, grâce à un contexte culturel nouveau où la représentation de l’image réelle du monde par le biais de la science devient une nécessité. Le fantastique naît d’une tension entre une réalité (cadre au récit) et des phénomènes que la science reste encore incapable d’expliquer. Il se situe à la frontière du rationnel et de l’irrationnel, du réel et de l’imaginaire. Lorsque l’univers décrit et celui du lecteur sont rapprochés, cela suscite la frayeur (marque caractéristique du fantastique).

Nouvel élan : Le fantastique prend un nouvel élan avec l’Américain Edgar Allan Poe, dont Charles Baudelaire, dans les années 1850 traduit les Histoires extraordinaires (imprégnées d’un climat sombre et ténébreux). Les récits de la seconde moitié du XI Xe siècle se nourrissent des progrès de la psychiatrie, des recherches métapsychiques et des paradis artificiels.

Parutions : le 4 mai 1831, le Cabinet de lecture publia son premier conte fantastique : la Cafetière. Dès lors, son talent ne cessait de s’affi rmeravec des textes commeA rria Marcel la (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866).

Textes en _prose : Parallèlement à ses contes, Gautier publie de nombreux textes en prose, tels que les Jeunes-France, romans goguenards (1883), recueil de nouvelles souvent parodiques ou encore le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fait précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirme ses principes esthétiques.

Ecriture crans Ca Presse: En 1836, Gautier édite son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travaille jusqu’en 1855, puis il se consacre au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier écrivit alors quelque mille deux cents articles.

Poète : il devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde. Décès : il s’éteignit le 23 octobre 1872. À sa mort, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent (le l’importance du défunt par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de « Ibmbeau de Théophile Gautier (I 873).

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Quelle est la morale qu’on peut tirer de chevalier double ?

« Le Chevalier double » est écrit par Théophile Gautier en 1840. L’histoire suit un jeune chevalier nommé D qui, après avoir passé une enfance difficile, rencontre un mystérieux double qui l’aide à se venger de ses ennemis.

La morale de cette histoire peut être interprétée de différentes façons, mais voici quelques-unes des leçons possibles :

  1. L’amour peut nous aider à vaincre notre coté maléfique.
  2. Les apparences sont trompeuses.
  3. Le courage et l’honneur sont des valeurs essentielles : Malgré les défauts de Oluf, il est présenté comme un chevalier courageux et honorable. Ces qualités sont célébrées tout au long de l’histoire.

En fin de compte, la morale de « Le Chevalier double » dépend de l’interprétation du lecteur. Mais l’histoire est souvent vue comme une réflexion sur la dualité de la nature humaine et les conséquences de nos choix.

Quel est le secret du chevalier double ?

Dans le conte de Théophile Gautier, « Le Chevalier double », le secret du chevalier double est révélé à la fin de l’histoire. Le chevalier double est en fait une manifestation de la part sombre et mauvaise de la personnalité de Oluf, le personnage principal.

Oluf, le chevalier, est présenté comme un héros courageux et noble, mais aussi comme un homme tourmenté par ses sentiments. Après avoir été blessé au cours d’un combat, il se retrouve confronté à son double, qui lui ressemble physiquement mais qui est en fait son côté sombre et mauvais.

Le chevalier double aide Oluf à se venger de ses ennemis, mais finit par semer la mort et la destruction autour de lui. il réalise alors que son double est en réalité une partie de lui-même et doit le vaincre pour se libérer de son influence néfaste.

Le secret du chevalier double est donc que ce personnage est une manifestation de la dualité de la nature humaine et des côtés sombres qui peuvent exister en chacun de nous.

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Author: Prof.Ziani

6 thoughts on “le chevalier double fiche de lecture auteur résumé schéma narratif tronc commun

  1. Le chevalier double – Fiche de lecture
    Titre: Le Chevalier Double.
    Date de parution: 1840.
    Genre litteraire: Nouvelle fantastique.
    Lieu de l’action: L’histoire se passe dans un
    château des pays nordiques.
    Temps de l’action: Depuis la tempête jusqu’à l’âge
    de 15 ans.
    Auteur: Théophile Gautier, est un poète,
    romancier, peintre et critique d’art français. Issu d’une
    famille de petite bourgeoisie, il est né le 30 août 1811 à
    Tarbes. Sa famille déménage ensuite à Paris.
    En 1820, Gautier passe brièvement par le lycée
    Louis-le-Grand, avant d’en être retiré par ses parents, car
    il n’a pas pu supporter l’internat. Il rejoint alors le collège Charlemagne, où il rencontre
    Nerval avec lequel il nouera plus tard des liens très forts d’amitié. Cette amitié sera si étroite
    qu’ils deviendront intellectuellement comme deux frères jumeaux.

  2. En 1836, Gautier édita son premier article dans «La Presse», le nouveau journal
    d’Émile de Girardin. Sa collaboration à «La Presse» se poursuivra jusqu’en 1855; il y
    publiera environ deux cents articles comprenant critique d’art, critique littéraire, récits de
    voyage, œuvres narratives. À partir de 1855 il se consacra au «Moniteur universel» jusqu’en
    1868.
    Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug
    quotidien de la presse qui était son seul véritable gagne-pain mais qui était aussi un obstacle
    matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire.
    Théophile Gautier fréquente le salon littéraire de la princesse Mathilde, dont il est fait
    bibliothécaire. Il croise alors Sainte-Beuve ou encore Prosper Mérimée, les frères Goncourt,
    mais aussi des scientifiques comme Pasteur et Claude Bernard…
    Baudelaire se déclare comme son disciple et lui dédie ses «Fleurs du mal».
    Gautier a une liaison avec Eugénie Fort. Ils auront un fils ensemble: Charles-Marie
    Théophile né le 29 novembre 1836. Gautier se refusant à épouser Eugénie est provoqué en
    duel par le frère de sa maîtresse, duel finalement évité sous la condition de la
    reconnaissance de l’enfant, ce que fait Gautier le 7 décembre.

  3. Dans les décennies suivantes, Gautier voyage énormément: en Espagne (1840), en
    Algérie (1845), en Italie (1850), en Grèce et en Turquie (1852), en Russie (1858), en Egypte
    (1869)… À chaque fois, il publie des textes au retour.
    En 1857, il s’installe avec sa compagne Ernesta Grisi (la sœur de Carlotta) et ses filles
    Judith et Estelle à Neuilly-sur-Seine. Il y reçoit Baudelaire, Dumas, Flaubert…
    En 1862, Gautier est élu président de la Société nationale des Beaux-arts. Mais cela
    provoque bien des jalousies, et il échoue trois fois à son entrée à l’Académie française.
    À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent
    simultanément de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre
    de Tombeau de Théophile Gautier (1873).

  4. Théophile Gautier a écrit:
    -Huit romans comme «Mademoiselle de Maupin» et «Le Roman de la momie».
    -Une trentaine de contes et nouvelles, pour la plupart de nature fantastique comme «
    Le Chevalier double » et «La Toison d’or».
    -Des biographies de compositeurs comme «Mozart» et «Chopin».
    -Des poésies comme «La Comédie de la mort» et «Émaux et camées».
    -Des ballets et du théâtre comme «Une larme du diable» et «Paquerette».
    -Des récits de voyages comme «Constantinople» et «Voyage en Russie».
    Les personnages de la nouvelle:
    -Edwige: femme du comte Lodborg. Elle est triste et pleure tout le temps.
    -Le comte Lobdorg: époux d’Edwige.
    -Oluf: fils d’Edwige et du comte Lodborg.
    -L’étranger: maître chanteur avec sa harpe et son corbeau. Il demanda l’hospitalité
    au château un jour de tempête et y resta longtemps. Edwige a beaucoup pleuré après son
    départ.

  5. Résumé de la nouvelle le Chevalier Double:
    L’histoire se déroule dans un château des pays nordiques. Le narrateur raconte un
    phénomène étranger. Le héros appelé le compte Oluf à un double maléfique. L’histoire de se
    double remonte au passé. La mère du héros appelé Edwige vivait dans un château. Un soir,
    un étranger à demandé l’hospitalité pour échapper à une tempête, il fut reçu et y resta
    longtemps. L’étranger qui était bohémien et maître chanteur, avait un corbeau luisant qui
    battait la mesure sur l’épaule de son maître. Le bohémien séduisait par ses paroles sibyllines
    la jeune Edwige qui était mariée au compte Lodborg. Ce dernier espérait avoir un garçon.
    Son vœu fut exaucé, le petit Oluf est né. Il ressemblait étrangement au maître chanteur. Oluf
    est né sous une étoile double, l’une vert et l’autre rouge. L’enfant fut difficile de caractère.
    Doux comme un ange et étranger comme un diable. Quand il a eu 20ans, il s’est préparé
    pour voire la femme qu’il aimait. Il traversa la forêt sur son cheval Mopse avec ses deux
    chiens géants Murg et Fenris. Brenda, pose une seul condition pour accepter l’amour d’Oluf
    : Ce dernier doit tuer son double. En retournant la voir le lendemain, le héros rencontre son
    double, le tue dan un combat de titans et ramène sa fiancée chez lui. Donnant raison à la
    prédiction du vieux Comte Lodbord, l’étoile verte l’a emporté sur l’étoile rouge. Les yeux
    noirs D’Oluf métamorphosèrent en azur, couleur de réconciliation céleste au grand bonheur
    de Lodborg souriant dans son tombeau et pour la paix de l’âme d’Edwige

  6. Titre: Le Chevalier Double

    Date de parution: 1840

    Genre litteraire: Nouvelle fantastique

    Lieu de l’action:L’histoire se passe dans un château des pays nordiques.

    Temps de l’action:Depuis la tempête jusqu’à l’âge de 15 ans

    Auteur:

    Théophile Gautier, est un poète, romancier, peintre et critique d’art français. Issu d’une famille de petite bourgeoisie, il est né le 30 août 1811 à Tarbes. Sa famille déménage ensuite à Paris.

    En 1820, Gautier passe brièvement par le lycée Louis-le-Grand, avant d’en être retiré par ses parents, car il n’a pas pu supporter l’internat. Il rejoint alors le collège Charlemagne, où il rencontre Nerval avec lequel il nouera plus tard des liens très forts d’amitié. Cette amitié sera si étroite qu’ils deviendront intellectuellement comme deux frères jumeaux.

    Théophile se destinait initialement à une carrière de peintre, mais le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature (c’est Nerval qui le présenta à Victor Hugo). L’année suivante, fidèle à Hugo, il participa à la bataille d’Hernani, vêtu d’un gilet rouge qui restera célèbre.

    Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du « petit cénacle », petite communauté qui se composait d’étudiants en beaux-arts, épris de littérature nouvelle. Le « Petit Cénacle » rend hommage, par son nom, au Cénacle de Victor Hugo.

    C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia « la cafetière », son premier conte fantastique.

    En 1833, le poète écrit « Les Jeunes-France ». L’œuvre revient sur la vie des artistes qui composent le Cénacle.

    En 1836, Gautier édita son premier article dans « La Presse », le nouveau journal d’Émile de Girardin. Sa collaboration à « La Presse » se poursuivra jusqu’en 1855 ; il y publiera environ deux cents articles comprenant critique d’art, critique littéraire, récits de voyage, œuvres narratives. À partir de 1855 il se consacra au « Moniteur universel » jusqu’en 1868.

    Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug quotidien de la presse qui était son seul véritable gagne-pain mais qui était aussi un obstacle matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire.

    Théophile Gautier fréquente le salon littéraire de la princesse Mathilde, dont il est fait bibliothécaire. Il croise alors Sainte-Beuve ou encore Prosper Mérimée, les frères Goncourt, mais aussi des scientifiques comme Pasteur et Claude Bernard…

    Baudelaire se déclare comme son disciple et lui dédie ses « Fleurs du mal ».

    Gautier a une liaison avec Eugénie Fort. Ils auront un fils ensemble : Charles-Marie Théophile né le 29 novembre 1836. Gautier se refusant à épouser Eugénie est provoqué en duel par le frère de sa maîtresse, duel finalement évité sous la condition de la reconnaissance de l’enfant, ce que fait Gautier le 7 décembre.

    Dans les décennies suivantes, Gautier voyage énormément : en Espagne (1840), en Algérie (1845), en Italie (1850), en Grèce et en Turquie (1852), en Russie (1858), en Egypte (1869)… À chaque fois, il publie des textes au retour.

    En 1857, il s’installe avec sa compagne Ernesta Grisi (la sœur de Carlotta) et ses filles Judith et Estelle à Neuilly-sur-Seine. Il y reçoit Baudelaire, Dumas, Flaubert…

    En 1862, Gautier est élu président de la Société nationale des Beaux-arts. Mais cela provoque bien des jalousies, et il échoue trois fois à son entrée à l’Académie française.

    À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent simultanément de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de Tombeau de Théophile Gautier (1873).

    Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 : sa théorie de « l’art pour l’art ». L’art doit demeurer indépendant de la morale et de la politique. Pourtant, même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique jusqu’à la fin.

    Théophile Gautier a écrit :

    -Huit romans comme « Mademoiselle de Maupin » et « Le Roman de la momie ».

    -Une trentaine de contes et nouvelles, pour la plupart de nature fantastique comme « Le Chevalier double » et « La Toison d’or ».

    -Des biographies de compositeurs comme « Mozart » et « Chopin ».

    -Des poésies comme « La Comédie de la mort » et « Émaux et camées ».

    -Des ballets et du théâtre comme « Une larme du diable » et « Paquerette ».

    -Des récits de voyages comme « Constantinople » et « Voyage en Russie ».

    Les personnages de la nouvelle

    -Edwige : femme du comte Lodborg. Elle est triste et pleure tout le temps.

    -Le comte Lobdorg : époux d’Edwige.

    -Oluf : fils d’Edwige et du comte Lodborg.

    -L’étranger : maître chanteur avec sa harpe et son corbeau. Il demanda l’hospitalité au château un jour de tempête et y resta longtemps. Edwige a beaucoup pleuré après son départ.

    -Le mire : médecin qui tire l’horoscope au petit Oluf.

    -Le prêtre qui a confessé Edwige avant sa mort.

    -Les deux chiens géants d’Oluf : Murg et Fenris.

    -Mopse : le cheval d’Oluf à forme d’éléphant.

    -Dietrich : le fidèle écuyer d’Oluf.

    -Brenda : la jeune châtelaine qui va épouser Oluf.

    -Le chevalier à l’étoile rouge : le double maléfique d’Oluf.

    ————————————————-

    Schéma narratif

    Situation initiale : la vie au château avant l’arrivée du bohémien.

    Elément perturbateur : l’arrivée du bohémien avec sa harpe et son corbeau luisant.

    Dynamique de l’action : Edwige est séduite par le bohémien, la naissance d’Oluf avec les yeux noirs du bohémien, la dualité d’Oluf, la mort de ses parents, l’amour d’Oluf pour Brenda.

    L’action équilibrante : le combat d’Oluf avec son double et la disparition de chevalier à l’étoile rouge et de ses corbeaux.

    Situation finale : La victoire du bien sur le mal ; le retour d’Oluf à son château avec sa fiancée et la métamorphose de la couleur de ses yeux

    Résumé de la nouvelle le Chevalier Double
    L’histoire se déroule dans un château des pays nordiques. Le narrateur raconte un phénomène étrange. Le héros appelé le comte Oluf a un double maléfique. L’histoire de ce double remonte au passé. La mère du héros appelée Edwige vivait dans un château. Un soir, un étranger a demandé l’hospitalité pour échapper à une tempête, il fut reçu et y resta longtemps. L’étranger qui était bohémien et maître chanteur, avait un corbeau luisant qui battait la mesure sur l’épaule de son maître. Le bohémien séduisait par ses paroles sibyllines la jeune Edwige qui était mariée au comte Lodborg. Ce dernier espérait avoir un garçon. Son vœu fut exaucé, le petit Oluf est né. Il ressemblait étrangement au maître chanteur. Oluf est né sous une étoile double, l’une vert et l’autre rouge. L’enfant fut difficile de caractère. Doux comme un ange et étranger comme un diable. Quand il a eu 20ans, il s’est préparé pour voir la femme qu’il aimait. Il traversa la forêt sur son cheval Mopse avec ses deux chiens géants Murg et Fenris. Brenda, pose une seul condition pour accepter l’amour d’Oluf : Ce dernier doit tuer son double. En retournant la voir le lendemain, le héros rencontre son double, le tue dan un combat de titans et ramène sa fiancée chez lui. Donnant raison à la prédiction du vieux Comte Lodbord, l’étoile verte l’a emporté sur l’étoile rouge. Les yeux noirs D’Oluf se métamorphosèrent en azur, couleur de réconciliation céleste au grand bonheur de Lodborg souriant dans son tombeau et pour la paix de l’âme d’Edwige

    Une autre biographie

    Théophile Gautier (Tarbes, 1811 – Neuilly-sur-Seine, 1872)
    Ecrivain français, qui s’illustra comme poète, auteur de contes fantastiques et critique d’art et qui fut l’auteur d’un célèbre roman de cape et d’épée, le Capitaine Fracasse.

    Son oeuvre :

    – Poésies (1830),
    – Les Jeunes-France (1833)
    – Mademoiselle de Maupin (1835-1836)
    – La Comédie de la Mort (1838)
    – Emaux et Camées(1852)
    – Une nuit de Cléopâtre (1845)
    – Le Roi Candaule (1847)
    – Le Roman de la Momie (1858)
    – Le Capitaine Fracasse (1863)

    Vie de Théophile Gautier

    La bataille romantique

    Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature. Fidèle à Hugo, Gautier assista avec éclat et enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Lors de cette soirée mouvementée, restée dans l’histoire littéraire sous le nom de «!bataille d’Hernani!», il se rangea du côté de la troupe romantique qui défendit Hugo contre les tenants du classicisme – notons, pour la petite histoire, que le gilet rouge flamboyant qu’il arborait ce soir-là fit scandale et resta célèbre. Gautier se déclara toujours fidèle aux choix esthétiques qu’il avait faits en 1830 et, d’une certaine manière, même si son œuvre évolua vers une esthétique formaliste, il resta, en son âme, romantique jusqu’à la fin (ce dont témoigne son Histoire du romantisme).

    Les Écrits romantiques

    Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du «!petit cénacle!», groupe d’artistes et d’écrivains qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Là, il se lia d’amitié avec Nerval, Pétrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy et Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une joyeuse vie de bohème. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la Cafetière, son premier conte fantastique.

    Dès lors, son talent dans cette veine très en vogue ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella (1852), le Roman de la momie (1858) ou Spirite (1866). Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia de nombreux textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) – recueil de nouvelles souvent parodiques – ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835), qu’il fit précéder d’une préface provocante et scandaleuse, où il affirmait ses principes esthétiques.

    Le forçat de la presse

    En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, puis il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868. Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug que lui imposait la presse quotidienne – son seul véritable gagne-pain qui était aussi, selon lui, un obstacle matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire. Voir Presse, histoire de la.

    Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire!; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde.

    À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de Tombeau de Théophile Gautier (1873). En 1857, Baudelaire lui avait dédié ses Fleurs du mal par ces vers élogieux : «!Au poète impeccable!/!au parfait magicien ès lettres françaises!/!à mon très cher et très vénéré!/!maître et ami!/!Théophile Gautier…!»

    Importance de l’œuvre

    L’image que l’on retient aujourd’hui de Gautier est celle d’un partisan presque fanatique de Victor Hugo et d’un romantique échevelé. Or, s’il est vrai que ses poèmes des années 1830 sont marqués par une thématique sombre, voire par un humour macabre (qui caractérise, par exemple, le dialogue entre «!la Trépassée et le Ver!», dans la Comédie de la mort), Gautier se distingue nettement des autres romantiques par son souci formaliste, qui annonce celui de Baudelaire et des Parnassiens.

    Dans l’ensemble de l’œuvre de Gautier, en effet, le sujet importe moins que les mots et le plaisir de raconter : davantage encore qu’un partisan de l’art pour l’art, il fut un esthète, privilégiant d’une manière provocatrice l’esthétique au détriment des autres fonctions de l’œuvre, en particulier de ses fonctions morales. Cet esthétisme est le principal point commun entre ses poèmes, Émaux et Camées (1852) et ses grands romans, comme le Roman de la momie (1858) ou le Capitaine Fracasse (1863), paru en feuilleton de 1861 à 1863. Émaux et Camées, qui se situe à la croisée du romantisme et de la poésie parnasienne, illustre idéalement les principes esthétiques de Gautier et son exigence de perfection. Chaque poème, composé en octosyllabes, est la représentation textuelle, parfaitement ciselée, d’un objet choisi pour sa beauté, qu’il soit réel ou mythologique, vivant ou minéral, naturel ou produit par l’Homme. Voir Poésie.

    Situé dans la Gascogne du XVIIe siècle, le Capitaine Fracasse est une parodie joyeuse du Roman comique de Scarron : les péripéties rocambolesques, les personnages archétypiques et les paysages y forment un ensemble admirable de justesse et d’harmonie. Parallèlement à son œuvre de poète et de romancier, Gautier fut aussi un témoin passionné de son époque comme en témoignent des œuvres telles que Voyage en Espagne (1845), les Beaux-Arts en Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou son Histoire du romantisme (posthume, 1874), laissée inachevée. Il consacra aussi un essai à la vie d’Honoré de Balzac (1859) et composa des livrets de ballets, notamment Gisèle (1841) et l’Anneau de Sacountâla (1858).

    Encyclopédie Encarta (c) Microsoft

    La nouvelle :

    Définition : Fiction narrative en prose de forme brève mettant en scène des personnages peu nombreux.

    Né à la fin du Moyen Age en Italie avec le Décaméron de Boccace (1350)

    Proche à l’origine du conte traditionnel, la nouvelle s’émancipe peu à peu du merveilleux au cours du XXIème pour prendre une double orientation réaliste et fantastique

    Une intrigue simple : l’action peut être résumée en quelques phrases, l’intrigue unique et rapide, réduite parfois à un épisode, construite pour mener sans écart à une fin le plus souvent impressionnante ou inattendue.

    Unité d’action : pas d’intrigue secondaire

    La concentration : unité de lieu, espace souvent clos

    unité de temps : temps court, chrono précise

    un ou des personnages réduits à quelques traits essentiels, révélés par fragments, préservant ainsi tout leur mystère. Peu nombreux, les personnages sont construits de manière contrastée, souvent réduits à quelques traits stylisés qui font ressortir les oppositions et contribuent à la dramatisation narrative.

    Rythme : une nouvelle n’invite pas le lecteur à s’installer dans la durée, elle privilégie les moments de crise

    B/ Le Fantastique :

    – le terme « fantastique » désigne d’abord un « genre registre » qui se distingue du récit réaliste et du conte merveilleux.

    Merveilleux : registre littéraire caractérisé par la présence d’éléments surnaturels au sein même de la réalité.

    Le récit fantastique se caractérise d’abord par l’irruption de l’insolite, de l’inexplicable dans e quotidien. Il fait ressortir les aspects étranges, inquiétants de la réalité ou de phénomènes ressentis comme des manifestations du surnaturel sans qu’il sois permis au lecteur de démêler le possible de l’impossible, le réel et l’irréel, le rationnel et l’irrationnel.

    En se propageant à mesure que le récit avance, l’évènement fantastique mine la réalité et fait naître la peur. Éprouvée par les personnages, celle-ci se communique au lecteur.

    C/ Les constantes narratives du récit fantastique :

    – Incipit : très court

    situation de départ réaliste, ancrée dans le réel

    passage extérieur au récit fantastique en lui-même

    – les caractéristiques narratives : emploi fréquent de la narration à la première personne

    récit souvent rétrospectif

    -la chute : n’explique en général rien. Elle laisse le lecteur dans l’incertitude entre une explication rationnelle de ce qui s’est passé et une hypothèse faisant appel au surnaturel ou à l’irrationnel

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