c’est quoi la pédagogie de l’erreur? Et c’est quoi l’erreur pédagogique?
La remarque la plus intéressante sur la pédagogie de l’erreur est peut-être que cette pédagogie ne peut être mentionnée sans mentionner le nom de Gaston Bachelard, et j’ai donc d’abord préféré présenter ce philosophe avant d’aborder les deux principaux concepts sur ce sujet. Gaston Bachelard est un philosophe français. Bachelard a consacré une grande partie de sa vie et de son travail à la philosophie des sciences, et a présenté des idées distinctes dans le domaine de l’épistémologie et des fondements de nouveaux concepts tels que l’obstacle épistémologique, la rupture épistémologique… des contributions qui ne peuvent pas être négligées. Il a été le premier à se concentrer sur la critique des sciences qui jusqu’à récemment étaient absolues et hors de doute. Ses travaux dans le domaine de la philosophie des sciences mentionnent: le nouvel esprit scientifique en 1934, la formation de l’esprit scientifique en 1938, la rationalité et la praticité en 1948, et le matérialisme rationnel en 1953.
1- Définir le concept de pédagogique de l’erreur:
La pédagogie de l’erreur peut être définie comme un plan (conception et approche) d’une pédagogie basée sur la prise en compte de l’erreur comme une stratégie d’enseignement et d’apprentissage, et suppose l’existence de difficultés déductives face à l’apprenant tout en appliquant les instructions qui lui sont données dans le cadre d’une activité pédagogique spécifique. Ces difficultés sont dues au fait que le chemin emprunté par l’apprenant pour acquérir des connaissances ou les développer à travers ses recherches peut être ponctué de quelques erreurs. La pédagogie de l’erreur se concentre sur la nécessité de considérer que l’erreur est naturelle et positive, ce qui doit être pris en compte lors de la préparation des cours. Il convient de noter que la plupart des théories pédagogiques ont prêté attention à ce concept, notamment la théorie de la Gestalt, la théorie constructiviste, la théorie de la motivation et la théorie comportementale.
Ainsi, par rapport à ce qui précède, nous nous trouvons face à la nécessité de définir l’erreur:
Souvent, l’erreur est considérée négativement ou comme une erreur qui devrait être punie afin de l’éliminer, ce qui est une perception conforme à la théorie comportementale qui rejette l’erreur.
Quant au dictionnaire Laland, il est considéré que l’erreur «est un état d’esprit ou une action mentale qui considère que le juste est erreur et l’erreur est juste».
D’un point de vue pédagogique, l’erreur est définie comme «l’incapacité de l’apprenant à comprendre ou à comprendre les instructions qui lui sont données par les enseignants, ce qui se traduit par des connaissances non conformes aux critères d’acceptation attendus».
Et l’erreur pour Bachelard n’est pas seulement une tentative ou un achoppement, mais plutôt un phénomène pédagogique qui représente le point de départ de la connaissance, car ce dernier ne part pas de zéro, mais passe plutôt un ensemble de tentatives injustifiées.
2- L’importance de la pédagogie de l’erreur:
Encore une fois, Bachelard dit: « Le savoir n’est défié que par rapport à ses connaissances antérieures. » Cela signifie que l’apprentissage n’a lieu que s’il est basé sur des connaissances antérieures en les corrigeant et en construisant de nouvelles connaissances qui peuvent à leur tour être la base d’une autre connaissance et ainsi de suite. Pour devenir l’école dans ce sens. Un espace pour faire des erreurs sans conséquences, et la mauvaise pédagogie comme stratégie d’apprentissage contribue à encourager l’apprenant à poser des questions audacieuses qu’il juge appropriées et à formuler des questions hypothétiques et dérangeantes même celles qui semblent stupides. Et l’enseignant de cette pédagogie devient un accompagnement de l’apprenant pour l’aider à corriger ses erreurs et Ses représentations, pas pour le regarder et rattraper ses erreurs.
3- Comment tirer profit de l’erreur et l’intégrer dans l’éducation?
On peut dire que la chose la plus importante sur laquelle les théoriciens se sont entendus dans ce chapitre est la nécessité de considérer l’erreur comme une question ordinaire et bénéfique, pas une chose obscène et étrange à propos de l’apprentissage, mais plutôt ceux qui se sont concentrés sur la considérer comme le point de départ de l’apprentissage tout en prenant en compte de ne pas faire ressentir de culpabilité à l’apprenant en faisant des erreurs.
La gestion des erreurs est basée sur les principes de la psychologie formative et des investigations épistémologiques que Bachelard a accomplies. Elles incluent les interventions de l’enseignant dans le processus d’essais et d’erreurs, où l’erreur n’est pas exclue, mais est en fait considérée comme traduisant le point de départ de l’expérience cognitive.
Et l’erreur devient une opportunité de construire l’apprentissage si:
Reconnaissance du droit de l’étudiant à l’erreur.
- Partir de lui pour le détruire et le remplacer par de nouvelles connaissances scientifiques.
- Identifiez précisément l’erreur.
- Hypothèses explicatives.
- Diversification des pratiques pédagogiques en classe.
Et dans ce contexte, nous soulignons qu’un groupe d’études et de recherches dans ce domaine confirme que les erreurs commises par l’apprenant ne sont pas seulement dues à ce qui est pédagogique, didactique ou contractuel, mais peuvent aussi être dues aux représentations de l’apprenant, ce qui peut constituer des obstacles à l’acquisition de nouvelles connaissances pratiques. Soulignant que les erreurs que l’apprenant commet dans son apprentissage font partie de son histoire personnelle.
Ce n’est pas un secret pour vous que la connaissance des erreurs et leur analyse ne peuvent être réalisées qu’en faisant l’évaluation, qui est nécessaire pour mesurer le niveau de réussite des apprenants, en particulier ce qui est lié à la réussite et à la construction du concept, et l’objectif principal reste que l’enseignant travaille dur pour corriger les mauvaises représentations et les remplacer par une connaissance favorable selon Différentes étapes du développement mental et le rythme d’apprentissage de l’apprenant. En d’autres termes, l’évaluation (avec ses diverses formes) signifie surveiller les erreurs et les erreurs de contrôle signifient la nécessité d’une évaluation.
pertinent .merci beaucoup