
contrôle continu la boite à merveilles chapitre 11
contrôle continu la boite à merveilles chapitre 11
Après un nouveau silence, Lalla Aïcha et ma mère, dévorées de curiosité, demandèrent d’une seule voix:
– Raconte, Salama, ne nous fais pas languir.
Raconte.
– Oui, je ferais bien de commencer. Aurez-vous la patience de m’écouter jusqu’au bout?
– Raconte, Salam a ! Raconte! réclamèrent avec avidité les deux femmes.
– Je connais vos deux cœurs, ils sont nobles et ouverts à la compassion. Lalla Aïcha, j’ai été très fautive envers toi, pourras-tu jamais me pardonner?
Lalla Aïcha fit de la main un geste de protestation. Elle poussa un long soupir. Ma mère, à son tour poussa un profond soupir. Avant de reprendre son récit, Salama soupira aussi. Je ne pouvais pas ne pas faire comme tout le monde, une plainte expira sur mes lèvres. Personne ne le remarqua. Salama parlait déjà.
– Dieu a voulu (et toute chose est voulue par Lui) que je fusse l’intermédiaire dans ce mariage qui nous a tous rendus malheureux. Toi, Lalla Aicha, parce que tu as perdu momentanément l’affection de ton époux, Lalla Zoubida a souffert parce qu’une longue amitié vous lie, Sidi Larbi s’est aperçu assez vite qu’il s’était inutilement compliqué l’existence, quant à la fille du coiffeur, de jeune fille elle sera bientôt femme divorcée. Elle aura toutes les difficultés à trouver un mari. Ainsi s’exprime la volonté de notre Créateur. Il nous a mis sur cette terre pour souffrir et pour adorer.
Tout le monde soupira de nouveau et Salama poursuivit :
– Tout commença le jour où Kebira, la fille de mon vénéré maître Moulay Abdeslem, me chargea de lui acheter du henné. J’étais à peine arrivée au souk des épices que quelqu’un me toucha discrètement l’épaule. Je me retournai, Moulay Larbi se tenait devant moi, souriant et affable comme à l’ordinaire. Nous échangeâmes les salutations d’usage. Nous parlâmes longuement du mauvais temps qui avait sévi, si
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Puis je avoir le corrigé ?