seules les personnes âgées peuvent nous donner de bons conseils
seules les personnes âgées peuvent nous donner de bons conseils
Sujet : Pensez-vous que les personnes plus âgées que vous ont souvent raison dans ce qu’elles disent et font ?
Dans la mémoire collective des gens, plus on avance dans l’âge, plus on devient sage et plus raisonnable que les moins âgés.
Dans quelle mesure cette équation est-elle toujours correcte ?
Dans toutes les cultures et depuis la nuit des temps, la vieillesse est considérée comme la période de la vie où l’homme devient plus sage et plus sensé. En effet, grâce aux expériences que les vieux accumulent au fil des années, il acquiert la lucidité, la sagesse et la raison.
D’ailleurs, c’est pour cela qu’on étudie l’Histoire : on considère que l’expérience des générations antérieures est intéressante et bénéfique. Pour toutes ces raisons, les vieux jouissent au sein de la société d’un grand respect. Les parents veillent sur notre éducation parce qu’ils sont mieux armés que nous dans la vie pleine de dangers et de problèmes. Grâce à eux, les adolescents évitent plusieurs obstacles. Ils éclairent leur chemin et leur permettent de distinguer entre le bien et le mal.
Sujet: Actuellement, les parents se plaignent souvent de leurs enfants. Ces derniers, à leur tour, reprochent à leurs parents d’être autoritaires envers eux. Essayez d’expliquer ce phénomène. Apportez, si c’est possible, une solution à ce conflit.
Certes la famille est la base de la société et assure la continuité de l’espèce humaine. Elle s’efforce d’établir une harmonie entre ses membres qui la constituent. Or, cette continuité ne se fait pas sans crise.
La famille est censée apporter au jeune la sécurité et la tendresse qui le protègent des dangers du monde extérieur, contre lesquels il n’est pas encore immunisé, assurer sa sécurité, aguerrir sa personnalité afin d’affronter les épreuves. Mais cela ne saurait cacher le revers de la médaille, c’est-dire, les conflits, les angoisses, les incompréhensions …
Les parents ne cessent de se plaindre de leurs enfants, ils les accusent d’être à l’origine de conflits pensant’ que leurs parents sont dépassés et que la conception que se font ces derniers de la vie est révolue et que la réalité actuelle est totalement différente d’autrefois.
Les jeunes se croient aptes à avoir la possibilité de gérer leur vie comme il leur convient. Ils se conduisent comme s’ils étaient munis de toute expérience susceptible de les mettre à l’abri des difficultés de la vie. Ils considèrent, par exemple, l’intervention de leurs parents dans le choix de leurs vêtements, de leurs ami(e)s comme une ingérence dans leur vie privée, dans leur intimité.
On pense que l’ouverture de la société, les moyens modernes de communication, le développement des médias.. .ont rendu plus rapide la maturation de ces jeunes et a accéléré leur épanouissement. Ainsi, ils sont persuadés qu’ils sont capables de gérer leur vie sans le concours de leurs parents dans un monde devenu plus complexe, plus dangereux à tous les niveaux.
Pourtant, il existe des parents qui se montrent excessivement autoritaires, ignorant que le jeune traverse une étape décisive de sa vie, qu’il est en pleine mutation. Cette étape se caractérise par des transformations aussi bien physio-psychologiques. Les parents qui ignorent ce processus ne font que creuser davantage l’écart qui existe déjà entre eux et leurs enfants. Cela provoque des conflits de générations chroniques et profonds. Cela pourrait, sans doute, engendrer la dislocation de la cellule familiale, dans une époque où l’on a besoin beaucoup plus de soutien et de solidarité.
Il faut reconnaître que nous assistons au début du déclin de l’autorité parentale. Ainsi, s’est constituée, entre l’enfance et l’âge adulte, une sorte classe d’âge, qui aussitôt divorçant d’avec l’âge de l’enfance, tente, tant bien que mal, de prendre son destin en main.
Le jeune dans sa famille se sent, malgré lui, tiraillé entre deux besoins opposés : besoin de sécurité et celui d’autonomie .
Il est regrettable de dire que les parents ne jouent plus le rôle qui ils jouaient avant et que les commandes de la famille leur échappent cédant ainsi l’initiative à ce que l’on appelle l’ouverture au nom du« modernisme ». On dirait que les parents ne sont devenus que des personnes qui doivent se charger de régler des factures, payer les mensualités des écoles etc. ..Ils ne sont plus, malheureusement, les conseillers. Ils sont devenus une ancienne devise qui n’est plus négociable.
En attendant que ces jeunes retrouvent leur sagesse et leur bon sens, les parents doivent être patients face à des sujets emportés par le courant d’un« pseudo-modernisme » qui pourrait détruire à jamais les normes sur lesquelles repose la famille.
C’est une erreur fatale de croire que, quelle que soit l’époque, les jeunes peuvent se passer des parents