L’antithèse : une figure de style qui consiste à opposer deux termes de sens contraire dans une même phrase. Par exemple, « la beauté de la vie et la laideur de la mort ».

Le chiasme : une figure de style qui consiste à inverser l’ordre des termes de deux phrases pour créer une symétrie. Par exemple, « la nuit je rêve, le jour je travaille / le jour je travaille, la nuit je rêve ».

L’oxymore : une figure de style qui consiste à associer deux termes de sens contraire dans une même expression. Par exemple, « une douce violence » ou « une lumière noire ».

En conclusion, les figures de style sont des outils puissants pour enrichir notre langue et donner de la force et de l’impact à nos paroles. Les exemples donnés ci-dessus sont juste une petite partie des nombreuses figures de style qui existent en français. Il est possible de les combiner pour créer des effets encore plus intéressants et créatifs dans votre écriture ou votre discours.

Quels sont les figures de style en littérature ?

Il y a de nombreuses figures de style utilisées en littérature, en voici quelques exemples :

1. La métaphore : comparer deux éléments sans utiliser de mot comparatif
2. La comparaison : établir une ressemblance entre deux éléments en utilisant des termes comparatifs
3. L’allégorie : représentation symbolique d’une idée ou d’une abstraction
4. L’antithèse : opposition de deux termes ou de deux idées opposées
5. La personnification : attribuer des caractéristiques humaines à des objets inanimés
6. La métonymie : utiliser un terme pour désigner une chose en utilisant un mot qui lui est associé
7. La synecdoque : utiliser une partie pour désigner le tout, ou le tout pour désigner la partie
8. L’oxymore : associer deux termes contradictoires pour créer un effet paradoxal
9. L’ironie : dire le contraire de ce que l’on pense pour créer un effet de sens
10. L’euphémisme : atténuer une idée pour la rendre plus douce ou moins choquante
11. L’hyperbole : exagération pour renforcer l’effet de sens
12. Le chiasme : répétition d’une structure grammaticale en inversant l’ordre des termes
13. L’anaphore : répétition d’un mot ou d’une expression en début de phrase
14. L’ellipse : suppression d’un élément de la phrase pour renforcer l’effet de sens
15. La répétition : répétition d’un mot ou d’une expression pour renforcer l’effet de sens.

Ces figures de style sont souvent utilisées pour créer des effets stylistiques particuliers dans un texte, pour souligner une idée, pour rendre le texte plus intéressant et mémorable pour le lecteur, ou pour renforcer l’impact émotionnel ou esthétique du texte.

les figures de style exercice 1

Bien sûr, voici un petit exercice pour vous permettre de pratiquer l’identification de quelques figures de style :

Identifiez la figure de style utilisée dans chaque phrase :

1. Les feuilles dansaient sous la brise légère. Réponse : personnification
2. C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap ! Réponse : accumulation
3. Sa voix de velours m’enveloppait comme une douce caresse. Réponse : métaphore
4. La mer en furie se déchaînait contre la côte. Réponse : personnification
5. Les enfants sont les fleurs de la vie. Réponse : métaphore
6. Son visage était tellement lisse qu’on aurait pu y voir son reflet. Réponse : hyperbole
7. La nuit est noire, silencieuse et froide. Réponse : accumulation
8. Le soleil souriait sur la plage de sable blanc. Réponse : personnification
9. Les arbres se penchaient pour mieux écouter le chant des oiseaux. Réponse : personnification
10. Les étoiles étaient des diamants scintillants dans le ciel sombre. Réponse : métaphore

J’espère que cet exercice vous aura aidé à mieux comprendre et à identifier certaines figures de style courantes.

les figures de style exercice 2

Voici un exercice plus long pour vous permettre de pratiquer l’identification de plusieurs figures de style dans un texte :

Extrait de « L’Étranger » d’Albert Camus :

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier. »

Identifiez les figures de style dans le texte ci-dessus :

1. « Aujourd’hui, maman est morte. » Réponse : utilisation du présent de l’indicatif pour décrire un événement passé – procédé stylistique appelé « présent historique ».
2. « J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Réponse : utilisation de la forme impersonnelle et administrative du télégramme pour décrire la mort de la mère – procédé stylistique appelé « l’ironie dramatique ».
3. « Cela ne veut rien dire. » Réponse : expression qui suggère que la mort de la mère n’a pas d’importance – procédé stylistique appelé « l’euphémisme ».
4. « C’était peut-être hier. » Réponse : incertitude sur la date de la mort de la mère – procédé stylistique appelé « l’ellipse ».
5. « Sentiments distingués. » Réponse : formule de politesse utilisée à la fin du télégramme pour annoncer la mort de la mère – procédé stylistique appelé « l’euphémisme ».
6. « Mère décédée. » Réponse : expression brève et directe pour annoncer la mort de la mère – procédé stylistique appelé « l’euphémisme ».
7. « Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Réponse : utilisation de l’incertitude pour créer une atmosphère de confusion et de doute – procédé stylistique appelé « l’ellipse ».
8. « Enterrement demain. » Réponse : expression courte et directe pour annoncer l’enterrement de la mère – procédé stylistique appelé « l’euphémisme ».
9. « Aujourd’hui, maman est morte. » + « C’était peut-être hier. » Réponse : répétition de l’idée de la mort de la mère sous deux formes différentes pour renforcer l’effet dramatique et la confusion – procédé stylistique appelé « la répétition ».
10. « Maman est morte. » Réponse : utilisation d’un euphémisme pour la mort de la mère qui évoque une relation affective forte et intime – procédé stylistique appelé « l’euphémisme ».

J’espère que cet exercice vous aura permis de mieux comprendre les figures de style et de les identifier dans un texte.

les figures de style exercice 3

Voici un exercice plus difficile pour vous permettre de pratiquer l’identification de plusieurs figures de style dans un texte complexe :

Extrait de « Les Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire :

« Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux, Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes, S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes.

Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon, Ni son peuple mourant en face du balcon. Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade ; Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau, Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d’impudique costume Pour tirer un souris de ce jeune osseux. »

Identifiez les figures de style dans le texte ci-dessus :

1. « Je suis comme le roi d’un pays pluvieux. » Réponse : comparaison qui établit une analogie entre le locuteur et un roi qui règne sur un pays pluvieux – procédé stylistique appelé « la comparaison ».
2. « Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux. » Réponse : oxymore qui combine deux termes contradictoires pour évoquer l’état paradoxal du roi – procédé stylistique appelé « l’oxymore ».
3. « Qui, de ses précepteurs méprisant les courbettes. » Réponse : expression qui renvoie à la désobéissance du roi envers ses conseillers – procédé stylistique appelé « la personnification ».
4. « S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes. » Réponse : utilisation de la comparaison pour renforcer le sentiment de solitude et d’ennui du roi – procédé stylistique appelé « la comparaison ».
5. « Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon. » Réponse : utilisation de l’accumulation pour souligner l’incapacité du roi à être satisfait – procédé stylistique appelé « l’accumulation ».
6. « Du bouffon favori la grotesque ballade Ne distrait plus le front de ce cruel malade. » Réponse : utilisation de l’expression « cruel malade » pour décrire le roi, évoquant sa cruauté envers son peuple et son état maladif – procédé stylistique appelé « l’oxymore ».
7. « Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau. » Réponse : métaphore qui compare le lit du roi à un tombeau – procédé stylistique appelé « la métaphore ».
8. « Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau, Ne savent plus trouver d’impudique costume Pour tirer un souris de ce jeune osseux. » Réponse : utilisation de l’expression « jeune osseux » pour décrire le roi, évoquant son jeune âge mais sa maigreur maladive – procédé stylistique appelé « l’oxymore ».
9. « Impudique costume pour tirer un souris » Réponse : utilisation de l’euphémisme
10. « Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau » Réponse : utilisation de la métaphore pour décrire la dépression du roi – procédé stylistique appelé « la métaphore ».
11. « Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau » Réponse : utilisation de l’hyperbole pour souligner l’importance accordée à l’apparence et à la flatterie dans la cour du roi – procédé stylistique appelé « l’hyperbole ».
12. « Riche, mais impuissant, jeune et pourtant très vieux » Réponse : répétition de l’oxymore évoquant la contradiction entre les différents états du roi – procédé stylistique appelé « la répétition ».
13. « S’ennuie avec ses chiens comme avec d’autres bêtes » Réponse : comparaison qui souligne l’ennui du roi – procédé stylistique appelé « la comparaison
14. « Ne distrait plus le front de ce cruel malade » Réponse : utilisation de l’expression « cruel malade » pour décrire le roi et évoquer sa cruauté envers son peuple et son état maladif – procédé stylistique appelé « l’oxymore ».
15. « Du bouffon favori la grotesque ballade » Réponse : utilisation de la métaphore pour décrire la ballade du bouffon comme grotesque et ridicule – procédé stylistique appelé « la métaphore ».

En résumé, ce texte de Baudelaire regorge de figures de style qui contribuent à créer une atmosphère oppressante et sombre, en illustrant le mal-être et la solitude du roi dans son royaume pluvieux.

les figures de style dans la boîte à merveilles

« La Boîte à merveilles » est un roman de l’écrivain marocain Ahmed Sefrioui publié en 1954. Le livre est connu pour son style poétique et lyrique ainsi que pour ses descriptions vivantes et riches de la vie marocaine.

Voici quelques exemples de figures de style présentes dans « La Boîte à merveilles »:

1. La métaphore: une comparaison implicite entre deux éléments. Par exemple, lorsque le narrateur décrit la ville de Fès comme « une immense toile d’araignée », il utilise une métaphore pour illustrer la complexité et la densité de la ville.
2. L’anaphore: une répétition d’un mot ou d’une phrase en début de vers, de phrase ou de paragraphe. Par exemple, lorsque le narrateur décrit les couleurs et les odeurs du marché dans le premier chapitre, il utilise l’anaphore « Des couleurs, des odeurs » pour souligner la richesse et la diversité du marché.
3. La personnification: l’attribution de caractéristiques humaines à des objets inanimés. Par exemple, lorsque le narrateur décrit les maisons de la médina, il utilise la personnification en décrivant les maisons comme ayant « un regard fatigué » ou comme étant « meurtries ».
4. L’oxymore: une combinaison de deux termes contradictoires. Par exemple, lorsque le narrateur décrit le silence du marché, il utilise l’oxymore « un silence assourdissant » pour illustrer l’intensité du silence dans un environnement bruyant.
5. L’allitération: une répétition de sons consonantiques dans une phrase ou un vers. Par exemple, lorsque le narrateur décrit la nuit, il utilise l’allitération « nuit noire, nuit nuptiale » pour souligner l’ambiguïté de la nuit.

Ces exemples ne sont pas exhaustifs, mais ils montrent comment les figures de style sont utilisées dans « La Boîte à merveilles » pour donner de la profondeur et de la richesse au texte.

les figures de style dans Antigone

« Antigone » est une pièce de théâtre de Jean Anouilh, écrite en 1942 pendant l’occupation allemande de la France. La pièce revisite l’histoire d’Antigone de Sophocle et propose une critique sociale et politique du régime de Vichy. Voici quelques exemples de figures de style dans « Antigone » de Jean Anouilh :

1. L’ironie : une expression qui signifie le contraire de ce qui est dit, souvent utilisée pour critiquer une situation ou une personne. Par exemple, lorsque le Chœur déclare « La vie est belle et les hommes sont heureux », il utilise l’ironie pour souligner la tragédie de la situation.
2. La métaphore : une comparaison implicite entre deux éléments. Par exemple, lorsque Antigone décrit son amour pour son frère Polynice en disant « Il était mon soleil », elle utilise une métaphore pour exprimer la lumière et la chaleur qu’il apportait à sa vie.
3. L’antiphrase : une expression qui signifie le contraire de ce que l’on veut dire, souvent utilisée pour exprimer l’ironie ou le sarcasme. Par exemple, lorsque Créon déclare « Je suis le seul à savoir ce qui est bon pour ma ville », il utilise l’antiphrase pour souligner son autoritarisme et son manque d’écoute des autres.
4. Le paradoxe : une contradiction apparente entre deux éléments. Par exemple, lorsque le Chœur déclare « Il n’y a pas de bonheur sans liberté », il utilise le paradoxe pour souligner l’importance de la liberté dans la vie humaine.
5. La répétition : une utilisation répétée d’un mot ou d’une phrase pour souligner son importance ou créer un effet rythmique. Par exemple, lorsque Antigone répète plusieurs fois « Je suis née pour partager l’amour, pas la haine », elle utilise la répétition pour souligner son attachement à ses valeurs morales.

les figures de style dans le dernier jour d’un condamné

« Le Dernier Jour d’un Condamné » est un roman de Victor Hugo qui relate les pensées et les sentiments d’un condamné à mort attendant son exécution. Voici quelques exemples de figures de style que l’on peut trouver dans le roman :

1. La métaphore : La métaphore est utilisée pour donner une image forte ou symbolique d’une situation. Par exemple, lorsque le narrateur décrit la prison comme un « sépulcre » ou une « tombeau », cela montre l’horreur et l’angoisse de l’expérience du condamné.
2. L’antithèse : L’antithèse est une figure de style qui oppose deux idées opposées pour mettre en évidence leur différence. Par exemple, lorsque le narrateur compare l’espoir à la douleur, cela montre la tension entre le désir de survie et la réalité de l’agonie imminente.
3. L’anaphore : L’anaphore est une figure de style qui répète un mot ou une expression au début de plusieurs phrases ou versets. Par exemple, lorsque le narrateur répète le mot « condamné » à plusieurs reprises, cela souligne la situation désespérée et l’isolement du personnage principal.
4. La personnification : La personnification est une figure de style qui attribue des qualités humaines à des objets inanimés ou à des idées abstraites. Par exemple, lorsque le narrateur parle de la guillotine comme d’un « monstre », cela humanise l’instrument de mort et souligne la cruauté du système judiciaire.
5. L’ironie : L’ironie est une figure de style qui utilise l’opposé de ce qui est attendu pour produire un effet comique ou satirique. Par exemple, lorsque le narrateur décrit la foule qui assiste aux exécutions comme un « spectacle », cela souligne l’inhumanité de la société qui traite la mort comme un divertissement.

les figures de style dans candide de Voltaire

« Candide » est un conte philosophique de Voltaire qui raconte les aventures de Candide, un jeune homme naïf, à travers le monde. Le roman est rempli de nombreuses figures de style, en voici quelques exemples :

1. L’ironie : L’ironie est l’une des figures de style les plus utilisées dans « Candide ». Voltaire utilise souvent l’ironie pour ridiculiser les institutions et les idées de son époque. Par exemple, lorsque Candide rencontre les Bulgares qui l’enrôlent de force dans leur armée, cela montre l’absurdité de la guerre et de l’enrôlement forcé.
2. La parodie : La parodie est une figure de style qui utilise une œuvre ou un style existant pour se moquer ou critiquer quelque chose. Voltaire parodie souvent les récits d’aventures de l’époque pour souligner l’absurdité des situations auxquelles Candide est confronté.
3. L’hyperbole : L’hyperbole est une figure de style qui exagère une idée pour la rendre plus marquante. Par exemple, lorsque Candide est torturé dans l’Inquisition, Voltaire utilise l’hyperbole pour décrire les souffrances qu’il endure.
4. La litote : La litote est une figure de style qui utilise l’affaiblissement d’une expression pour la renforcer. Par exemple, lorsque Candide est vendu comme esclave et qu’il se rend compte de la cruauté du monde, Voltaire utilise la litote pour souligner son désespoir : « Il n’était pas le seul désespéré qui ramassait les fruits de la terre pour les vendre à Constantinople ».
5. L’anaphore : L’anaphore est une figure de style qui répète un mot ou une expression au début de plusieurs phrases ou versets. Voltaire utilise souvent l’anaphore pour mettre l’accent sur une idée ou un thème. Par exemple, lorsque Candide répète « tout est bien » malgré les horreurs qu’il a vécues, cela souligne l’idée de l’optimisme absurde qui est critiqué dans le roman.

les figures de style dans candide chapitre 1

Le premier chapitre de « Candide » de Voltaire comprend plusieurs figures de style qui contribuent à l’ironie et à la satire dans le roman.

1. Ironie: L’ironie est l’utilisation d’un langage qui exprime le contraire de ce que l’on veut dire. Le premier chapitre de « Candide » est rempli d’ironie, car Voltaire décrit le château de Thunder-ten-tronckh comme un endroit idyllique et parfait, mais qui est en réalité un lieu où la violence et la souffrance sont communes.
2. Hyperbole: L’hyperbole est une exagération intentionnelle pour faire ressortir un effet ou une émotion. Dans le premier chapitre, Voltaire utilise l’hyperbole pour décrire la richesse de la famille de Candide et la beauté de Cunégonde.
3. Antithèse: L’antithèse est l’utilisation de termes opposés dans une phrase ou un paragraphe pour mettre en évidence une opposition entre les idées. Dans le premier chapitre, Voltaire utilise l’antithèse pour contraster la richesse et le bonheur apparents de Candide avec la réalité violente de son environnement.
4. Litote: La litote est une forme d’atténuation dans laquelle on utilise une expression négative pour décrire quelque chose de positif. Dans le premier chapitre, Voltaire utilise la litote pour décrire le baron de Thunder-ten-tronckh, en disant qu’il n’était pas complètement stupide.
5. Personnification: La personnification est l’attribution de qualités humaines à des objets inanimés ou à des animaux. Dans le premier chapitre, Voltaire utilise la personnification pour décrire le château de Thunder-ten-tronckh comme s’il avait sa propre volonté et sa propre vie.
6. Métaphore: La métaphore est une comparaison implicite entre deux éléments qui ne sont pas de la même catégorie. Dans le premier chapitre, Voltaire utilise la métaphore pour décrire la guerre comme une « danse » et pour décrire les soldats comme des « héros ».
7. Ironie dramatique: L’ironie dramatique est une situation dans laquelle le lecteur sait quelque chose que les personnages ne savent pas. Dans le premier chapitre, l’ironie dramatique est présente lorsque Candide est chassé du château et que le lecteur sait que sa vie sera remplie de malheurs, alors que Candide ne le sait pas encore.

les figures de style dans le père Goriot

« Le Père Goriot » est un roman d’Honoré de Balzac qui décrit la vie à Paris au début du 19ème siècle. Le roman est rempli de nombreuses figures de style, en voici quelques exemples :

1. La métaphore : La métaphore est une figure de style qui utilise une comparaison implicite pour donner une image frappante d’une idée. Par exemple, lorsque Balzac compare Paris à un « monstre à mille têtes », cela souligne la complexité et l’ambiguïté de la ville.
2. L’antithèse : L’antithèse est une figure de style qui oppose deux idées pour les mettre en contraste. Par exemple, lorsque Balzac oppose le monde des riches et le monde des pauvres, cela souligne les inégalités sociales de l’époque.
3. L’hyperbole : L’hyperbole est une figure de style qui exagère une idée pour la rendre plus marquante. Par exemple, lorsque Balzac décrit le père Goriot comme un « martyr de la paternité », cela souligne l’amour inconditionnel qu’il a pour ses filles, malgré leur ingratitude.
4. La personnification : La personnification est une figure de style qui attribue des qualités humaines à des objets inanimés ou à des idées abstraites. Par exemple, lorsque Balzac décrit Paris comme un « personnage » qui a une vie propre et une personnalité complexe, cela montre l’influence de la ville sur les personnages.
5. La répétition : La répétition est une figure de style qui répète un mot ou une expression pour souligner son importance ou pour produire un effet rythmique. Par exemple, lorsque Balzac répète le mot « argent » pour montrer l’obsession des personnages avec la richesse, cela souligne le thème central du roman.

les figures de style dans le roman de Renart

« Le Roman de Renart » est un recueil de récits médiévaux qui racontent les aventures du rusé Renart, un renard qui trompe et ridiculise les autres animaux. Le livre est rempli de nombreuses figures de style, en voici quelques exemples :

1. La satire : La satire est une figure de style qui critique la société ou les individus en les ridiculisant. Le Roman de Renart utilise souvent la satire pour se moquer des classes supérieures de l’époque, telles que les nobles et les religieux.
2. La parodie : La parodie est une figure de style qui utilise une œuvre existante pour se moquer ou critiquer quelque chose. Le Roman de Renart parodie souvent les récits de chevalerie en les inversant, par exemple en faisant de Renart un personnage rusé et manipulateur plutôt qu’un chevalier noble et honorable.
3. L’ironie : L’ironie est une figure de style qui utilise l’opposé de ce qui est attendu pour produire un effet comique ou pour critiquer une idée. Par exemple, lorsque Renart offre un poisson à son ennemi Ysengrin, qui s’attend à un cadeau délicieux, mais qui découvre que le poisson est empoisonné, cela montre l’ironie de la situation.
4. Le jeu de mots : Le jeu de mots est une figure de style qui utilise des mots qui ont plusieurs sens pour produire un effet comique ou pour souligner une idée. Par exemple, lorsque Renart dit à Chantecler, le coq, qu’il a une « langue qui chante bien », cela peut être compris de deux manières : soit que sa voix est belle, soit que sa langue est savoureuse.
5. L’oxymore : L’oxymore est une figure de style qui associe deux termes qui semblent contradictoires pour produire un effet comique ou pour souligner une idée. Par exemple, lorsque Renart est décrit comme un « héros tricheur », cela montre à la fois sa ruse et son manque d’honneur.

Le Rouge et le Noir fiche de lecture

Madame Bovary de Gustave Flaubert fiche de lecture

« Le Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas fiche de lecture

Les misérables de Victor Hugo fiche de lecture

d’autres liens très utiles

• d’autres examens régionaux sur francaismaroc.com
• des examens régionaux de la boîte à merveilles selon les chapitres
• des examens régionaux Antigone selon les passages
• des examens régionaux le dernier jour d’un condamné selon les chapitre