Examen régional 2010 bac libre – académie de l’oriental candide ou l’optimisme chapitre 6
pour les candidats libres, voilà un examen régional dont le texte est tiré de l’oeuvre Candide ou l’optimisme de Voltaire ( candide ou l’optimisme bac libre)
Examen régional (session 2010) -candide ou l’optimisme bac libre – académie de l’oriental
Texte:
Candide, apercevant la chaudière et les broches, s’écria : « Nous allons certainement être rôtis ou bouillis. Ah ! Que dirait maître Pangloss, s’il voyait comme la pure nature est faite ? Tout est bien ; soit, mais j’avoue qu’il est bien cruel d’avoir perdu Mlle Cunégonde et d’être mis à la broche par des Oreillons» Cacambo ne perdait jamais la tête. « Ne désespérez de rien, dit−il au désolé Candide ; j’entends un peu le jargon de ces peuples, je vais leur parler. _ Ne manquez pas, dit Candide, de leur représenter quelle est l’inhumanité affreuse de faire cuire des hommes, et combien cela est peu chrétien. »
« Messieurs, dit Cacambo, vous comptez donc manger aujourd’hui un jésuite : c’est très bien fait ; rien n’est plus juste que de traiter ainsi ses ennemis. En effet le droit naturel nous enseigne à tuer notre prochain, et c’est ainsi qu’on en agit dans toute la terre. Si nous n’usons pas du droit de le manger, c’est que nous avons d’ailleurs de quoi faire bonne chère ; mais vous n’avez pas les mêmes ressources que nous ; certainement il vaut mieux manger ses ennemis que d’abandonner aux corbeaux et aux corneilles le fruit de sa victoire. Mais, messieurs, vous ne voudriez pas manger vos amis. Vous croyez aller mettre un jésuite en broche, et c’est votre défenseur, c’est l’ennemi de vos ennemis que vous allez rôtir. Pour moi, je suis né dans votre pays ; monsieur que vous voyez est mon maître, et, bien loin d’être jésuite, il vient de tuer un jésuite, il en porte les dépouilles¹ : voilà le sujet de votre méprise². Pour vérifier ce que je vous dis, prenez sa robe, portez−la à la première barrière du royaume de Los Padres ; informez−vous si mon maître n’a pas tué un officier jésuite. Il vous faudra peu de temps ; vous pourrez toujours nous manger si vous trouvez que je vous ai menti. Mais, si je vous ai dit la vérité, vous connaissez trop les principes du droit public, les moeurs et les lois, pour ne nous pas faire grâce. »
Les Oreillons trouvèrent ce discours très raisonnable ; ils députèrent deux notables pour aller en diligence s’informer de la vérité ; les deux députés s’acquittèrent de leur commission en gens d’esprit, et revinrent bientôt apporter de bonnes nouvelles. Les Oreillons délièrent leurs deux prisonniers, leur firent toutes sortes de civilités, leur offrirent des filles, leur donnèrent des rafraîchissements, et les reconduisirent jusqu’aux confins de leurs États, en criant avec allégresse : « Il n’est point jésuite, il n’est point jésuite ! »
Candide ne se lassait point d’admirer le sujet de sa délivrance. « Quel peuple ! disait−il, quels hommes ! Quelles moeurs ! Si je n’avais pas eu le bonheur de donner un grand coup d’épée au travers du corps du frère de Mlle Cunégonde, j’étais mangé sans rémission. Mais, après tout, la pure nature est bonne, puisque ces gens−ci, au lieu de me manger, m’ont fait mille honnêtetés dès qu’ils ont su que je n’étais pas jésuite. »
1. dépouilles : ici les vêtements.
2. méprise : du verbe se méprendre = se tromper, en particulier en prenant une
personne ou une chose pour une autre.
Dans le développement, on peut traiter deux formes pour montrer que c’est vraiment de l’esclavage.
Développement:
L’esclavage n’a pas totalement disparu du monde;
Le travail des enfants constitue une vraie forme de l’esclavage, puisque ces pauvres enfants sont obligés de travailler durement en-deçà de leur capacité physique, alors que c’est le père qui touche l’argent. De plus, cet argent est incomparable avec le travail ardu que réalisent ces enfants sans aucune garantie de leur sécurité. A cet effet, l’on peut citer les petites filles qui font les tâches ménagères et subissent
Quant à la prostitution des filles, il va sans dire qu’elles sont victimes des réseaux mafieux en Europe, elles sont vendues et transportées vers d’autres pays où ce commerce fleurit. Elles sont obligées de vendre leur corps, et s’elles refusent, elles risquent leurs vies. Plusieurs filles de l’Europe de l’Est, cherchant du travail à l’union européenne finissent dans des maisons de prostitution
Conclusion:
L’asservissement et la maltraitance de tout être humain est une injustice qu’il faut dénoncer et combattre; Pour cela, il faut garantir à tout un chacun un minimum de vie décente.