biographie de ahmed sefrioui 1 bac

biographie de ahmed sefrioui 1 bac

Module  1 : Etudier un roman autobiographique

Séquence 1 : Entrée dans l’œuvre.

Séance : 1 (1ère semaine) 

Activité : Lecture

Niveau : 1ère année Baccalauréat

Durée  : 1 heure

Compétence : Communiquer oralement autour de l’œuvre.

Capacité : Etudier le paratexte l’œuvre 

Support : La boîte à merveilles, Ahmed SEFRIOUI.

Démarche : Cours dialogué.

Déroulement du cours

  1. Mise en situation
  2. Présenter l’œuvre « La boîte à merveille » puis distinguer entre le paratexte et le texte.
  3. Identifier les éléments constitutifs du paratexte à savoir : la 1ère et la quatrième pages de couverture.
  • Etude du paratexte et émission des hypothèses de lecture
  1. La 1ère page de couverture
  2. Qui est l’auteur de cette œuvre ?                         
  3. Quel est le titre de l’œuvre ? Faîtes-en une interprétation.
  4. Qu’évoque le titre de cette œuvre ? Emettre des hypothèses.
  5. De quel genre d’œuvre est-il question ? 
  6. Présentez l’édition et l’année d’édition de l’œuvre ?
  7. Que constatez-vous à partir de l’illustration ?
  8. Quel rapport déduisez-vous entre l’image et l’histoire ?
L’œuvre
Le titre :  La boîte à merveilles
Genre  Roman autobiographique
L’auteur :  Ahmed Sefrioui
Langue d’origine :  Le français
Date de publication :  1952     /       1954
Edition :  Seuil
  • La 4ème page de couverture:
  • Lisez le résumé, que nous apprend-il ?
  • A quelles questions répond-il ?
  • Deux explications de la boîte à merveille : un coffret d’objets et un son trésor personnel
  • Qui ?  Qui est le jeune Sidi Mohammed ?  Quel rôle tient-il dans ce récit ?
  • Où ? Autant de lieux cités à Fès : la médina, l’école coranique, les bains maures…
  • Quoi ? Autant de thèmes : les amours, les drames, les passions d’un monde, …
  • Le titre et le résumé vous incitent-ils à lire l’ouvrage ?
  • La biographie succincte de l’auteur (Biographie d’Ahmed SEFRIOUI)
  • Qui est Ahmed SEFRIOUI ? quelle langue parle-t-il ? En quelle langue écrit-il ?

(La littérature maghrébine d’expression française)

C- Etude du dos de l’œuvre : l’auteur, le titre de l’œuvre et la maison d’édition

3- Traces écrites

– Recopier le bilan de la séance

  – Distribuer des exposés :-Biographie d’Ahmed  SEFRIOUI 

                                      – La littérature maghrébine d’expression française

                                      – L’autobiographie / Roman autobiographique

Déroulement de la séance

I- Mise en situation

Le professeur demande aux élèves d’effectuer une recherche la biographie d’Ahmed SEFRIOUI à l’ avance afin de pouvoir présenter leurs travaux de recherche en classe sous forme d’exposé

II- Présentation de l’exposé

– Les élèves sont invités à présenter leur exposé devant le groupe classe.

– Leur demander de noter au tableau les faits et les informations essentielles de la vie d’Ahmed SEFRIOUI

– Veiller à ce que les dates soient présentées de manière chronologique.

– Citer d’autres œuvres d’Ahmed SEFRIOUI.

1- Biographie d’Ahmed SEFRIOUI

Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est né à Fès en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la médina, d’où la présence prégnante et cet espace dans son œuvre et particulièrement dans “la Boîte à merveilles”.

Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville omniprésente dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la langue française, se manifeste tout un parcours qu’on trouve aussi présent dans ses écrits (historiques). Jeune journaliste dans « l’action du peuple », puis conservateur dans le musée  « Addoha » à Fès, en citant des fonctions publics à partir de 1938 aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à Rabat. Il est mort en 25 février 2004.

Fiche récapitulative                                                                                         

Naissance : né à Fès en 1915 de parents d’origine berbère.

Etudes :

– Etudes secondaires au collège Moulay Idriss à Fès.

– Diplôme de fin d’études secondaires et brevet d’arabe classique.

– Stages en France et participation à des rencontres internationales et des stages de musique.

Activités administratives :

– 1938 : affectation au musée du Batha à Fès.       – 1956 : chef du service de l’Artisanat.

– 1954 : assistant de musée à Rabat.                      – 1957 : attaché de cabinet au Ministère de  

                                                                                 l’Information et du Tourisme puis directeur de

                                                                                 l’Office  National du tourisme.

1959 : Directeur des monuments historiques, des Arts et du Folklore.

1963 : Directeur des Affaires Culturelles puis directeur des Arts plastiques, chef de la division des monuments historiques, de l’Archéologie et des musées.

     Décès : il est décédé le 25 février 2004 à l’âge de 89ans.

Œuvres et récompenses :

· 1949 : Le Chapelet d’Ambre : – Grand Prix Littéraire  du Maroc pour Le Chapelet d’Ambre.

                                                       – Prix Marcelin Guérin offert par l’Académie française.

· 1954 : La boîte à merveilles : – Prix Lyautey offert par l’Académie des sciences d’Outre-mer.

                                                     – Palmes académiques.

                                                     – Ouissam Alaouite.

                                                     – Ordre des arts et des Lettres.

· 1973 : La maison de servitude : – chevalier de la légion d’honneur

· 1989 : Le Jardin des Sortilèges ou le Parfum des Légendes– Commandeur des Palmes Académiques.

biographie de ahmed sefrioui 1 bac

Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est né à Fès en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la médina, d’où la présence prégnante et cet espace dans son œuvre et particulièrement dans “la Boîte à merveilles”.

Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville omniprésente dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la langue française, se manifeste tout un parcours qu’on trouve aussi présent dans ses écrits (historiques). Jeune journaliste dans « l’action du peuple », puis conservateur dans le musée  « Addoha » à Fès, en citant des fonctions publics à partir de 1938 aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à Rabat. Il est mort en 25 février 2004.

Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès. C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort le 25 février 2004.

Ses œuvres

Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à merveilles (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).


Quelles traces dans son œuvre ?

Écrivain marocain qu’on a tendance à considérer comme le pionnier de la littérature
marocaine d’expression française. Il est né à Fès, en 1915, de parents berbères. Le parcours
de cet écrivain, est celui de ces petits marocains scolarisés sous le protectorat : l’école
coranique est un passage obligatoire pour tout élève avant que celui-ci n’accède aux écoles
du colon (dites écoles de fils de notables ou d’indigènes).

Caractéristiques de l’œuvre de Sefrioui

Selon des critiques peu cléments, l’auteur de La Boîte à Merveilles, ne pourra pas s’affranchir de l’héritage exotique et pittoresque de ses maîtres .Il adoptera un style et une technique d’écriture qui laissent entendre que ses œuvres sont destinées à un lectorat étranger plutôt que marocain. Certains ont vu dans l’œuvre de Sefrioui, en plus du caractère « ethnographique », une absence d’engagement contre l’occupant français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le lecteur de son roman est plongé dans une sorte « d’autofiction » où la réalité se meut avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui permet la focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque et la présence de mots arabes traduits en bas de page ou commentés dans le contexte, dont la visée implique un lecteur étranger à la culture marocaine. » (Gontard). En plus de ces deux caractéristiques, des critiques vont jusqu’à percevoir chez Sefrioui une certaine aliénation.

Mais des spécialistes de la littérature marocaine d’expression française, moins virulents, estiment au contraire que l’absence manifeste du colon dans le récit est une façon biaisée d’ignorer « cet Autre » et « avec beaucoup de mépris ». Ils n’hésiteront pas, dans un effort de réhabilitation de Sefrioui, à dire que l’intégration, par ce dernier, de « l’oralité » et des « expressions culturelles populaires » ou de « la vision soufie de l’existence » dans ses romans est une méthode savante de combattre l’ethnocentrisme et l’égocentrisme de l’européen colonisateur, qui considérait ces formes d’expression comme du « folklore » ou comme de la « sous-culture ».

d’autres liens très utiles

Author: Prof.Ziani

6 thoughts on “biographie de ahmed sefrioui 1 bac

  1. PRESENTATION DE L’CEUVRE
    L’auteur Ahmed Sefrioui est né en1915 à Fès. Ses parents étaient d’origine berbère, mais la famille finit par être arabisée. Il passa son enfance dans la médina, ce qui explique en grande partie la fréquente allusion de cet espace dans son œuvre, plus particulièrement dans la Boite à merveilles. Il fréquenta l’école coranique, passage presque obligé à l’époque, puis rejoignit le collège Moulay Driss. Il travailla comme journaliste dans le quotidien l’Action du peuple puis devint conservateur du musée Addoha, toujours dans sa ville natale. En 1938, il fut nommé comme fonctionnaire attaché au ministère de la Culture, puis au ministère de l’Education nationale et enfin au ministère du Tourisme (service des Monuments historiques) dans la capitale Rabat. En 1947, son recueil de nouvelles Le Chapelet d’ambre fut couronné par le Grand prix littéraire du Maroc. Une distinction dont aucun auteur marocain n’avait bénéficié jusque-là. Ahmed Sefrioui est mort le 25 février 2004.

    Principales oeuvres

    Dans ses écrits, le premier écrivain marocain d’expression française s’atèle à la description des milieux du Maroc traditionnel en mettant en évidence, non sans ironie, la vie qui s’y déroule dans ses multiples aspects, et en laissant délibérément de côté les considérations politiques qui sont derrière les phénomènes évoqués. Il a légué de nombreux textes à la postériorité, dont certains inédits. Parmi les plus caractéristiques, on peut citer notamment
    – Le Chapelet d’ambre (1943) – La Boite à merveilles (1954). – La Maison de servitude (1973). – Le Voleur et le serpent (conte inédit). – Le Teigneux (conte inédit). – Le jardin des sortilèges ou le Parfum des légendes

  2. Nationalité : Maroc
    Né(e) à : Fez , 1915
    Mort(e) à : Rabat , le 25/02/2004
    Biographie :

    Ahmed Sefrioui est issu d’une famille d’origine berbère, son père était meunier. Il grandit dans la médina, espace prégnant dans son œuvre, en particulier dans le roman autobiographique La Boîte à merveilles.

    Ahmed Sefrioui va à l’école coranique, comme la majorité des enfants de son âge à l’époque. Le souvenir du fqih, et de ses méthodes particulièrement violentes à l’égard des enfants, est très présent dans son œuvre.

    Il fréquente aussi l’école française puis le collège de Fès. Sefrioui est le fondateur du musée Al Batha à Fès, ville que l’on retrouve dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès, en passant par la découverte de la langue française, se fait un cheminement que l’on retrouve dans ses écrits « historiques ». Il devient journaliste à L’Action du peuple. Puis il assure des fonctions dans la gestion et la protection du patrimoine de la ville de Fès. Il entre ensuite à la direction du tourisme à Rabat. En 1947, il reçoit le Grand prix littéraire du Maroc, attribué pour la première fois à un Marocain, pour le manuscrit du Chapelet d’ambre. La majorité de ses écrits feront l’objet de rééditions ou de traductions.

  3. Ahmed Sefrioui (en arabe : أحمد الصفريوي), dit le « Loti marocain »1, né à Fès en 1915 et décédé le 25 février 2004 à Rabat, il est l’un des fondateurs de la littérature maghrébine d’expression française. Ahmed Sefrioui a écrit un certain nombre de romans qui ont rencontré un certain succès, notamment Le Chapelet D’Ambre avec lequel il obtient le Grand prix littéraire du Maroc.

    Biographie
    Enfant, Ahmed Sefrioui vit dans la médina de Fès2. Après de brillantes études, il devient conservateur de musée, toujours dans la ville de Fès3, ville que l’on retrouve dans la plupart de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès, en passant par la découverte de la langue française, se fait un cheminement que l’on retrouve dans ses écrits « historiques ».

    Il devient journaliste à L’Action du peuple, puis assure des fonctions dans la gestion et la protection du patrimoine de la ville de Fès. Il entre ensuite à la Direction du tourisme à Rabat. En 19491, il se voit décerner le grand prix littéraire du Maroc (« que le roi Hassan II lui remettra une seconde fois un demi-siècle plus tard, le prix ayant été rebaptisé prix du Maroc indépendant »)1, attribué pour la première fois à un Marocain1, pour le manuscrit du Chapelet d’ambre1. L’Académie française lui décernera également en 1949 le prix Marcelin Guérin. La majorité de ses écrits feront l’objet de rééditions ou de traductions.

    Il meurt en février 2004 à Rabat4,5 à l’âge de 89 ans.

    Œuvres
    Ahmed Sefrioui a publié des ouvrages de fiction et plusieurs ouvrages documentaires sur le Maroc.

    Liste non exhaustive
    Le Chapelet d’ambre, Paris, Julliard, 1949
    Recueil de nouvelles mystiques dans lequel il évoque la médina de Fès.
    La Boîte à merveilles, Paris, Le Seuil, 1954
    Roman autobiographique qui raconte les souvenirs d’un enfant nommé Sidi Mohammed6.
    La Maison de servitude, Alger, Société nationale d’édition et de diffusion, 1973
    Roman métaphysique, suite informelle de La Boîte à Merveilles. Rééd. Rabat, Marsam, 2000.
    Le Jardin des sortilèges, ou le Parfum des légendes, L’Harmattan, 1989
    Recueil de contes puisés dans le fonds de littérature orale des milieux populaires traditionnels. Rééd. Rabat, Marsam, 2001.
    Notes et références
    Universalis, « SEFRIOUI AHMED (1915-2004) » [archive], sur Encyclopædia Universalis (consulté le 11 mai 2021)
    Gaudio Attilio, « Fès: joyau de la civilisation islamique, p.236. » [archive], sur Books.Google, Nouvelles Editions Latines, 1982
    Abdelkhalek ZYNE, « Ahmed Sefrioui ouvre sa boîte à merveilles » [archive], sur L’Economiste, 11 août 1994
    (en) The Editors of Encyclopaedia Britannica, « Ahmed Sefrioui » [archive], sur Encyclopædia Britannica (consulté le 24 septembre 2020)
    Rédaction, « AHMED SEFRIOUI » [archive], sur Le Monde, 19 mars 2004
    R.G., « La Boîte à merveilles par AHMED SEFRIOUI » [archive], sur Le Monde, 9 juin 1954
    Voir aussi
    Bibliographie
    Anissa Belhadjin [archive], « Ahmed Sefrioui », dans lihwakAchour, avec la collaboration de Corinne Blanchaud (dir.) (préf. Bernard Cerquiglini, avant-propos Jean-Marc Moura), Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan indien, Éd. Honoré Champion, coll. « Les dictionnaires », 2010, 472 p. (ISBN 9782745321268 et 2745321269, OCLC 670410020), p. 402-406
    Salim Jay, Dictionnaire des écrivains marocains, Paris/Casablanca, Paris-Méditerranée/Eddif, 2005, 370 p. (ISBN 2842722272, 9782842722272 et 9981091111, OCLC 185780384), « SEFRIOUI AHMED » [introduction en ligne, p. 320 [archive]]
    Lahcen Mouzouni [archive], Réception critique d’Ahmed Sefroui : Esquisse d’une lecture sémiologique du roman marocain de langue française, Casablanca, Afrique Orient, 1984 (réimpr. 1985), 218 p. (OCLC 15635794)
    Jean Déjeux, Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, L’Harmattan, 1984, 404 p. (ISBN 2865370852 et 9782865370856, OCLC 11757520, lire en ligne [archive]), « SEFRIOUI, Ahmed », p. 260-261

  4. BIOGRAPHIE & INFORMATIONS
    Nationalité : Maroc
    Né(e) à : Fez , 1915
    Mort(e) à : Rabat , le 25/02/2004
    Biographie :

    Ahmed Sefrioui est issu d’une famille d’origine berbère, son père était meunier. Il grandit dans la médina, espace prégnant dans son œuvre, en particulier dans le roman autobiographique La Boîte à merveilles.

    Ahmed Sefrioui va à l’école coranique, comme la majorité des enfants de son âge à l’époque. Le souvenir du fqih, et de ses méthodes particulièrement violentes à l’égard des enfants, est très présent dans son œuvre.

    Il fréquente aussi l’école française puis le collège de Fès. Sefrioui est le fondateur du musée Al Batha à Fès, ville que l’on retrouve dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès, en passant par la découverte de la langue française, se fait un cheminement que l’on retrouve dans ses écrits « historiques ». Il devient journaliste à L’Action du peuple. Puis il assure des fonctions dans la gestion et la protection du patrimoine de la ville de Fès. Il entre ensuite à la direction du tourisme à Rabat. En 1947, il reçoit le Grand prix littéraire du Maroc, attribué pour la première fois à un Marocain, pour le manuscrit du Chapelet d’ambre. La majorité de ses écrits feront l’objet de rééditions ou de traductions.

  5. Biographie d’Ahmed Sefrioui
    Français: 1er BAC Sciences et Technologies MécaniquesLa Boîte à merveilles (Roman autobiographique)Biographie d’Ahmed Sefrioui
    Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès. C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort le 25 février 2004.

    Ses œuvres
    Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à merveilles (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).

    Quelles traces dans son œuvre ?
    Écrivain marocain qu’on a tendance à considérer comme le pionnier de la littérature
    marocaine d’expression française. Il est né à Fès, en 1915, de parents berbères. Le parcours
    de cet écrivain, est celui de ces petits marocains scolarisés sous le protectorat : l’école
    coranique est un passage obligatoire pour tout élève avant que celui-ci n’accède aux écoles
    du colon (dites écoles de fils de notables ou d’indigènes).

    Caractéristiques de l’œuvre de Sefrioui
    Selon des critiques peu cléments, l’auteur de La Boîte à Merveilles, ne pourra pas s’affranchir de l’héritage exotique et pittoresque de ses maîtres .Il adoptera un style et une technique d’écriture qui laissent entendre que ses œuvres sont destinées à un lectorat étranger plutôt que marocain. Certains ont vu dans l’œuvre de Sefrioui, en plus du caractère « ethnographique », une absence d’engagement contre l’occupant français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le lecteur de son roman est plongé dans une sorte « d’autofiction » où la réalité se meut avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui permet la focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque et la présence de mots arabes traduits en bas de page ou commentés dans le contexte, dont la visée implique un lecteur étranger à la culture marocaine. » (Gontard). En plus de ces deux caractéristiques, des critiques vont jusqu’à percevoir chez Sefrioui une certaine aliénation.

    Mais des spécialistes de la littérature marocaine d’expression française, moins virulents, estiment au contraire que l’absence manifeste du colon dans le récit est une façon biaisée d’ignorer « cet Autre » et « avec beaucoup de mépris ». Ils n’hésiteront pas, dans un effort de réhabilitation de Sefrioui, à dire que l’intégration, par ce dernier, de « l’oralité » et des « expressions culturelles populaires » ou de « la vision soufie de l’existence » dans ses romans est une méthode savante de combattre l’ethnocentrisme et l’égocentrisme de l’européen colonisateur, qui considérait ces formes d’expression comme du « folklore » ou comme de la « sous-culture ».

  6. Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès. C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort le 25 février 2004.

    Ses œuvres
    Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).La boîte à merveilles (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française. La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).

    Quelles traces dans son œuvre ?
    Écrivain marocain qu’on a tendance à considérer comme le pionnier de la littérature
    marocaine d’expression française. Il est né à Fès, en 1915, de parents berbères. Le parcours
    de cet écrivain, est celui de ces petits marocains scolarisés sous le protectorat : l’école
    coranique est un passage obligatoire pour tout élève avant que celui-ci n’accède aux écoles
    du colon (dites écoles de fils de notables ou d’indigènes).

    Caractéristiques de l’œuvre de Sefrioui
    Selon des critiques peu cléments, l’auteur de La Boîte à Merveilles, ne pourra pas s’affranchir de l’héritage exotique et pittoresque de ses maîtres .Il adoptera un style et une technique d’écriture qui laissent entendre que ses œuvres sont destinées à un lectorat étranger plutôt que marocain. Certains ont vu dans l’œuvre de Sefrioui, en plus du caractère « ethnographique », une absence d’engagement contre l’occupant français et un manque d’intérêt vis-à-vis de tout ce qui se passait dans le pays. Le lecteur de son roman est plongé dans une sorte « d’autofiction » où la réalité se meut avec la rêverie. « On y relève certes, une authenticité et une fraîcheur que lui permet la focalisation par le regard d’enfant, mais aussi des procédés qui rappellent le roman exotique comme l’insistance sur le pittoresque et la présence de mots arabes traduits en bas de page ou commentés dans le contexte, dont la visée implique un lecteur étranger à la culture marocaine. » (Gontard). En plus de ces deux caractéristiques, des critiques vont jusqu’à percevoir chez Sefrioui une certaine aliénation.

    Mais des spécialistes de la littérature marocaine d’expression française, moins virulents, estiment au contraire que l’absence manifeste du colon dans le récit est une façon biaisée d’ignorer « cet Autre » et « avec beaucoup de mépris ». Ils n’hésiteront pas, dans un effort de réhabilitation de Sefrioui, à dire que l’intégration, par ce dernier, de « l’oralité » et des « expressions culturelles populaires » ou de « la vision soufie de l’existence » dans ses romans est une méthode savante de combattre l’ethnocentrisme et l’égocentrisme de l’européen colonisateur, qui considérait ces formes d’expression comme du « folklore » ou comme de la « sous-culture ».

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