le dernier jour d’un condamné questions et réponses

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le dernier jour d’un condamné questions et réponses

Le Dernier jour d’un condamné, de V. Hugo

le dernier jour d’un condamné question 1

Combien de temps s’écoule entre le verdict (la condamnation à mort) et le jour de l’exécution ?
Il s’écoule six semaines entre le verdict et l’exécution, compte tenu du délai d’appel.

le dernier jour d’un condamné question 2

Expliquez la phrase : « Les égards d’un guichetier sentent l’échafaud ».
Les gardiens de prison ont pitié d’un condamné à mort et se comportent aimablement avec lui, ils essayent de satisfaire ses dernières volontés autant que possible. Ce qui n’est pas le cas avec les autres prisonniers.

le dernier jour d’un condamné question 3

.Quel est le nom de la prison dans laquelle on transfère le prisonnier après le verdict du procès ? (il y commence son récit)
La prison dans laquelle est transféré le condamné à mort après le verdict s’appelle Bicêtre.

le dernier jour d’un condamné question 4

Comment s’appelle la place sur laquelle ont lieu les exécutions ?
La place sur laquelle ont lieu les exécutions, à Paris, s’appelle la place de Grève.

le dernier jour d’un condamné question 5

Le condamné s’inquiète pour une personne en particulier : de qui s’agit-il et pourquoi s’inquiète-t -il ?
Le condamné s’inquiète tout particulièrement pour sa fille Marie qui n’a que trois ans et qui va grandir sans père.

le dernier jour d’un condamné question 6

Qui chante la chanson en argot que le narrateur entend quand il est à l’infirmerie ? Quel effet cela produit-il sur le condamné?
C’est une jeune fille de quinze ans qui chante cette chanson. Il est à la fois fasciné par la fraîcheur de la voix de la jeune fille et horrifié par les paroles de la chanson qui décrivent une situation qui n’est autre que la sienne.

le dernier jour d’un condamné question 7

Quel « odieux spectacle » a lieu dans la cour carrée de la prison ?
Dans la cour carrée de la prison, les forçats qui partent pour le bagne à Toulon sont ferrés. On leur met des colliers de fer et des chaînes aux pieds. Une glaciale pluie d’automne ajoute à l’horreur du spectacle.

le dernier jour d’un condamné question 8

Le condamné pense-t-il et souhaite-t-il obtenir une grâce?
Le condamné souhaite obtenir sa grâce mais il n’y croit pas vraiment. C’est pourtant sur ce dernier espoir que s’achève son récit.

le dernier jour d’un condamné question 9

Le jour de l’exécution, le condamné est transféré. Comment réagissent les passants? Que sont, d’après vous, les «feuilles imprimées» qu’ils se disputent?
Lors du passage de la voiture les passants sont curieux, avides de voir le condamné. Les feuilles imprimées sont des avis d’exécution qui se vendent dans la rue aux passants curieux de venir y assister.

le dernier jour d’un condamné question 10

Dans sa nouvelle cellule de la Conciergerie, le condamné rencontre le «friauche» qu’échangent-ils et pourquoi?
Le « friauche » est un condamné à mort qui sera exécuté dans six semaines, il échange sa veste en laine contre la redingote du narrateur qu’il espère vendre pour s’acheter du tabac en attendant son exécution.

le dernier jour d’un condamné questions et réponses

question 11

a/Comment la fille du condamné réagit-elle en voyant son père ?
b/A votre avis que signifie cette réaction ?
La petite fille ne reconnaît pas son père, elle l’appelle Monsieur. Cette réaction montre que, pour elle, son père est déjà mort. Le narrateur prend ainsi conscience que même s’il vit encore, il n’existe plus en tant qu’homme dans la société.

question 12

À quoi le condamné fait-il allusion lorsqu’il écrit: «L’image que j’y attache, à ce mot hideux, est vague, indéterminée, et d’autant plus sinistre. Chaque syllabe est comme une pièce de la machine. J’en construis et j’en démolis sans cesse dans mon esprit la monstrueuse charpente.»?
Ce passage fait allusion à la guillotine.

question 13

Expliquez les paroles suivantes: «J’avais plus de remords avant ma condamnation; depuis, il me semble qu’il n’y ait plus de place que pour des pensées de mort. Pourtant, je voudrais bien me repentir beaucoup.» ?
La révolte du condamné contre le verdict et le sentiment d’injustice qu’il éprouve l’empêchent de se repentir vraiment. Sa mort prochaine l’autorise à penser davantage à se venger de ceux qui l’ont condamné qu’à se repentir de son crime.

question 14

De qui le condamné parle-t-il en ces termes: «Il y a bien dans cette même ville, à cette même heure, et pas loin d’ici, dans un autre palais, un homme qui a aussi des gardes à ses portes, un homme unique comme toi dans le peuple, avec cette différence qu’il est aussi haut que tu es bas. (…) Il suffirait qu’il écrivît avec cette plume les sept lettres de son nom au bas d’un morceau de papier (…)»? Qu’est-ce que cet homme pourrait faire pour lui ?
Dans ce passage le narrateur parle du roi Charles X qui pourrait lui accorder sa grâce.

question 15

Pourquoi le récit du crime du condamné n’est-il pas inclus dans le roman ? (1pts) Le récit du crime n’est pas inclus dans le roman afin que le lecteur ne soit pas tenté de porter un jugement sur le crime et en oublie l’être humain qui est condamné à mort.

question 16

Connaît-on enfin l’identité du narrateur ?
L’identité du narrateur reste inconnue jusqu’à la fin. Il devient ainsi le symbole de tous les condamnés à mort.

question 17

Comment s’achève le roman ? Quel est l’effet produit sur le lecteur ? (1pts) Le roman s’achève par l’heure écrite en majuscules et en gros caractères. Cela met le lecteur face à l’angoisse du prisonnier et laisse son imagination récapituler toutes les souffrances endurées pour en arriver là, inéluctablement. Imaginer l’exécution est plus émouvant et angoissant que d’en lire le compte-rendu, le lecteur se met dans la peau du condamné. Cela le pousse à réfléchir à la question de la peine de mort.

Bonus : Exprimez la thèse de Victor Hugo dans ce roman. Quel mode d’argumentation a-t-il choisi ? Pourquoi l’auteur a-t-il choisi d’écrire son récit à la première personne ?
Victor Hugo fait ici un plaidoyer contre la peine de mort. Sa thèse est qu’aucun homme, si coupable soit-il, ne peut être mis à mort par d’autres hommes, parce que c’est une condamnation irréversible, qui ne permet pas de se repentir. V. Hugo utilise la persuasion, il fait appel aux sentiments et aux émotions du lecteur pour l’obliger à juger de la question en être humain sensible et non en théoricien impitoyable. L’utilisation de la première personne oblige le lecteur à recevoir la confession du prisonnier, cela crée une intimité avec le lecteur qui ne peut échapper à ses émotions.

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Author: Prof.Ziani

9 thoughts on “le dernier jour d’un condamné questions et réponses

  1. CHAPITRE XLIX(49)

    Qu’a demandé le narrateur au magistrat ?

    Le narrateur a demandé au magistrat une grâce.

    Comment était la réponse du magistrat ?

    La réponse était négative et ironique.

    Pourquoi le narrateur a-t-il demandé cinq minutes ?

    Il a demandé cinq minutes de plus parce qu’il espérait avoir une grâce à la dernière minute. Hélas ce ne fut pas le cas.

    Que ressentait le narrateur avant son exécution ?

    Le narrateur est pris de panique en entendant les bourreaux monter le chercher pour l’exécuter.

    A quelle heure l’exécution a-t-elle eu lieu ?

    Elle a eu lieu à quatre heures de l’après-midi (16h). L’indicateur temporel « QUATRE HEURES) met un terme à toute forme d’espoir d’échapper à la mort. Il pourrait être considéré comme le couperet de la guillotine qui tranche la tête du condamné et qui met fin au roman.

  2. CHAPITRE XLVIII(48)

    Partagez ce chapitre en deux parties et donnez un titre à chacune d’entre elles.

    -La première partie relate les préparatifs du condamné dans la Conciergerie (retour en arrière).

    -La deuxième relate le trajet dans la charrette de la Conciergerie vers l’échafaud (retour en arrière).

    Où se trouve le narrateur ? Comment se sent-il ?

    Il se trouve dans une chambre de l’hôtel de ville (avec retour en arrière à la conciergerie et le transfert). Il se sent faible mais déterminé à subir sa condamnation.

    Où sera-t-il conduit ? Comment le prépare-t-on à cette épreuve ?

    Il sera conduit à la place de Grève pour être exécuté. On le prépare physiquement en lui faisant la toilette du condamné.

    Comment le peuple est-il qualifié ?

    Le peuple est qualifié d’animal qui hurle (pousse des cris).

    Relevez le champ lexical du peuple animalisé.

    Le peuple qui aboie/ la foule hurlait/ les mille têtes hurlantes.

    Montrez que la foule est présentée comme une seule entité.

    La foule est présentée comme une seule entité par l’emploi de :

    -Termes singuliers mais qui représentent un pluriel comme : foule, peuple, populace.

    -Hyperboles comme : mille têtes, une mer de têtes.

    Montrez que la foule est réduite à une seule voix.

    La foule est réduite à une seule voix par l’emploi des verbes comme crier, hurler, de noms comme hurlement, bruit ou d’adjectifs comme hurlante.

    Comment se comporte le narrateur avant son exécution ?

    Le narrateur se comporte docilement, il ne proteste pas contre ce que lui font le bourreau et ses valets, il exécute leurs ordres : « ils m’ont dit de m’asseoir ; je me suis assis. » il affronte la mort avec responsabilité et accepte son sort.

    Que ressent le narrateur à l’approche de la mort ?

    Le narrateur sent la mort le gagner avant même son exécution. Ainsi, ses jambes fléchissent, sa nuque reste paralysée, ses pas sont mous. Il perd certaines facultés « le cœur m’a failli, je commençais à ne plus voir, à ne plus entendre. »

    Quelle est la forme de phrase la plus utilisée ? Pourquoi ?

    Il utilise la forme factitive à sens passif. Le narrateur subit l’action des autres, il est déjà mort en occupant la place du COD « on m’a déposé, ils m’ont fait traverser, ils m’ont poussé… »

    Relevez les étapes des préparatifs à l’exécution.

    Les préparatifs à l’exécution : on lui a coupé les cheveux/ on lui a enlevé la veste/ on lui a attaché les deux mains derrière le dos/ on lui coupé le col de la chemise/ on lui a lié les deux pieds.

    On remarque que le narrateur n’est pas assisté moralement dans cette épreuve. Cela rend son cas très pathétique et fait de lui un héros tragique par excellence.

    Montrez que le condamné est comme un acteur qui se prépare pour jouer un rôle ?

    Le narrateur est présenté comme un acteur qui se prépare à jouer son rôle : d’abord, il est présenté dans les coulisses en train de faire sa toilette ensuite il entre sur scène où il perçoit la lumière blanche, puis il est acclamé par les spectateurs venus assister au spectacle ; de plus il ressent le trac et il fait trois pas pour paraître à son public.

    Peut-on considérer le narrateur comme un héros tragique ? Justifiez votre réponse.

    Oui, on peut considérer le narrateur comme héros tragique qui subit le sort infligé par les humains et contre lequel il se débat jusqu’à la dernière minute de sa vie mais qui finit par mourir.

    Montrez que Victor Hugo théâtralise cette exécution pour banaliser la peine de mort et pour la dépasser en rendant le cas du narrateur très pathétique.

    Victor Hugo théâtralise cette condamnation pour montrer que la peine de mort est une mascarade sociale faite non pas pour corriger mais pour donner du spectacle au peuple avide de sang et de mort. D’ailleurs, la cellule des condamnés ne désemplit pas. Le châtiment suprême ne sert donc pas de leçon de morale puisque les crimes continuent dans la société. Les exécutions deviennent un moment de joie et de liesse et le tragique se trouve ainsi détourné. Le narrateur est présenté comme un homme responsable qui accepte son sort, qui se trouve seul dans un monde sans âme et sans pitié. Le narrateur subit les actions des autres sans protester, il inspire la pitié parce qu’il n’est pas assisté par un prêtre honnête. Il se sent seul abandonné de tout le monde même de sa fille qui ne le reconnaît pas.

  3. CHAPITRE XLV(45)

    Quel est le temps verbal employé et pourquoi ?

    Le temps employé est le futur simple. Son emploi est justifié par l’approche de la mort. En plus, il vit sa mort par anticipation.

    A quoi le peuple est-il assimilé (comparé) ?

    Le peuple est décrit comme un être insensible aux souffrances du condamné. Un être sadique qui tire du plaisir dans les souffrances des condamnés.

    CHAPITRE XLVI(46)

    Qu’est-ce que le narrateur a décidé d’écrire ?

    Il décide d’écrire quelques pages pour sa fille lui expliquant pourquoi il lui a laissé un nom de famille déshonorant.

    Pourquoi le narrateur a-t-il décidé d’écrire pour sa fille ?

    Le narrateur croit que sa fille a le droit de savoir l’histoire de son père.

    CHAPITRE XLVII(47)

    Pourquoi cette lettre ne figure-t-elle pas dans le roman ?

    Cette lettre ne figure pas dans le roman parce que le manuscrit a été égaré.

  4. CHAPITRE XLI(41)

    Comment le narrateur a-t-il décidé d’affronter la mort ?

    Il décide d’affronter la mort avec courage et détermination.

    Quel est le temps verbal employé pour affronter la mort ?

    Il utilise le futur simple.

    Quelle est la figure de style employée pour souligner la lenteur de la torture morale du narrateur ?

    Le narrateur emploie la figure de la personnification pour parler de la mort « demandons-lui » et l’énumération pour parler de la torture morale causée par l’idée de la mort.

    Relevez les deux suppositions que le narrateur fait de ce que sera sa vie après la mort.

    Il suppose que la vie après la mort sera soit un abîme de lumière (le paradis) soit un gouffre hideux (l’enfer).

    Quelle forme de phrase emploie-t-il pour parler de sa vie après la mort ?

    Il emploie des forme impersonnelle suivie d’une complétive pour parler de la vie après la mort.

    Relevez des moyens linguistiques pour exprimer des suppositions.

    (il me semble que / ils sembleront / peut-être / il se peut bien aussi que / il est probable que.)

    Pourquoi le narrateur emploie-t-il le futur simple pour parler de ce que sera sa vie après la mort ?

    Il emploie le futur proche parce qu’il sent que sa mort est proche et qu’elle est devenue une réalité indéniable. L’espoir d’échapper à l’exécution diminue parce que la mort devient inévitable.

    Relevez une supposition sur ce que sera la place de Grève après la mort du narrateur.

    Le narrateur suppose que la place de la grève sera investi de morts venus assister à d’autres exécutions.

    Qui le narrateur réclame-t-il pour répondre à ses questions sur la mort ?

    Il réclame un prêtre faisant foi et non comme le prêtre de la prison pour répondre à ses questions.

    CHAPITRE XLII(42)

    Qu’a fait le narrateur après la visite du prêtre ?

    Il s’est endormi parce qu’il a refusé le prêtre de la prison.

    Quel rêve le narrateur a-t-il fait ?

    Il a fait un mauvais rêve : un soir chez lui une vieille femme est entrée en cachette dans la cuisine. Au moment où il allait la punir, il s’est réveillé.

    Qu’a-t-on appris au narrateur après son réveil ?

    On lui a appris que sa fille Marie est venue lui rendre visite.

    CHAPITRE XLIII(43)

    Relevez le portrait de la fille du narrateur.

    Portrait physique : elle est fraîche / rose /a de grands yeux / belle.

    Portrait moral : étonnée / inquiète / elle a poussé un cri.

    Quelle est l’impression qui se dégage de ce portrait ?

    Son portrait dégage une impression de désolation.

    Qu’a ressenti le narrateur après s’être ignoré de sa propre fille ?

    Il a ressenti une grande amertume et un désespoir total.

    Pourquoi le narrateur a dit : « je ne tiens plus à rien. » ?

    Puisque la fille ne reconnaît pas son père, le narrateur n’a plus de raison de vivre.

    Qu’est-ce qui rend cette scène si pathétique ?

    Cette scène est hautement pathétique parce qu’elle présente une situation dramatique : le narrateur n’est pas reconnu par sa propre fille, sa seule raison de vivre. Puis la fille qui a toute la vie devant elle se trouve privée de son père et de l’amour paternel.

    CHAPITRE XLIV(44)

    Comment le narrateur se prépare-t-il pour affronter la mort ?

    Après la triste visite de sa fille, le narrateur se sent prêt pour la mort. Alors il se concentre sur l’exécution en vivant par anticipation sa mort.

    Combien de temps lui reste-t-il à vivre ?

    Il lui reste une heure avant la mort.

  5. CHAPITRE XXXIII (33)

    Comment le narrateur a tenté d’oublier ses souffrances ?

    Il a tenté d’oublier ses souffrances en se réfugiant dans les souvenirs d’enfance et de la jeunesse.

    Comment ses souvenirs sont-ils qualifiés ?

    Les souvenirs d’enfance sont qualifiés de doux et de calmes.

    Qui le narrateur a-t-il rencontré dans le jardin ?

    Il a rencontré une jeune espagnole qui s’appelle Pepa.

    CHAPITRE XXXIV (34)

    A quel moment se passe cette scène ?

    Cette scène se passe à 1h de l’après-midi.

    Quel événement perturbe les beaux souvenirs du narrateur ?

    Le narrateur revoit son crime et redevient angoissé après un moment de rêve.

    Que ressent-il ?

    Il ressent des remords et il regrette son crime.

    Comment voit-il sa mort ?

    Le narrateur regrette que sa vie soit terminée par une décapitation. Il trouve sa fin très malheureuse parce qu’il ne mérite pas ce châtiment

    Que reproche le narrateur aux humains ?

    Il reproche aux humains leur indifférence à ses souffrances.

    Que veut faire le narrateur en sentant sa mort approcher ?

    Il veut se repentir mais les humains ne lui laissent pas cette chance.

    CHAPITRE XXXV (35)

    A qui pense le narrateur dans ce chapitre ?

    Le narrateur pense aux gens libres qui vaquent à leurs sorts.

    Que regrette le narrateur ?

    Il regrette son crime et s’apitoie sur son sort. Il apprécie la liberté quand il l’a perdue. Il regrette aussi que sa vie se termine par décapitation.

    CHAPITRE XXXVI (36)

    Quel souvenir le narrateur évoque-t-il dans ce chapitre ?

    Le narrateur se souvient du jour où il a visité le bourdon de Notre-Dame de Paris.

    Où se passe la scène relatée ?

    L’événement raconté se passe au sommet de la tour de Notre Dame de Paris. Quand le narrateur était enfant, il est monté au sommet de la tour de Notre Dame de Paris pour voir les passants du haut de la tour. Mais au moment où les cloches retentissaient, le narrateur a failli tomber puis il s’est accroché.

    Pourquoi le narrateur évoque-t-il ce souvenir ?

    Le narrateur évoque ce souvenir parce qu’il ressent dans sa tête un étourdissement comme celui qu’il a ressenti lorsqu’il était au sommet de la tour au moment où les cloches sonnaient.

    Comment appelle-t-on ce procédé stylistique employé pour évoquer un récit au moment où on raconte un autre récit ?

    On l’appelle un récit enchâssé.

    CHAPITRE XXXVII (37)

    Relevez du chapitre la description de l’hôtel de ville.

    Lieu décrit

    caractérisation

    Les parties décrites

    caractérisation

    L’hôtel de ville

    Un édifice sinistre

    Il est là, de plein pied avec la Grève.

    Sombre, lugubre et si noir qu’il est noir au soleil.

    Il vomit des gendarmes et regarde le condamné avec toutes ses fenêtres.

    Toit

    Clocheton

    Cadran

    Ses étages

    Ses croisées

    Ses escaliers

    Ses arches

    La face

    Sa façade

    Aigu et roide

    Bizarre

    Grand, blanc

    A petite colonnes

    Mille

    Usés par les pas

    A droite et à gauche

    Toute rongée de vieillesse

    Ténébreuse

    Quelle impression se dégage de la description de l’hôtel de ville ?

    Il se dégage de cette description une impression de tristesse et de mélancolie.

    CHAPITRE XXXIII (38)

    Montrez que, plus le moment de l’exécution approche plus l’angoisse de la mort augment chez le narrateur.

    Le chapitre est encadré par deux marqueurs de temps (il est une heure et quart/encore deux heures et quarante cinq minutes) cela montre que la hantise du temps est grandissante chez le narrateur qui se sent prisonnier de l’idée de sa mort.

    Que ressent le narrateur à l’approche de sa mort ?

    Le narrateur ressent un malaise physique grandissant.

    Montrez que le narrateur vit la mort non seulement comme une torture morale mais aussi comme une souffrance physique.

    Le malaise physique est le signe extérieur d’un mal psychique interne causé par la torture morale de la condamnation. La mort est ainsi vécue comme un mal physique.

    CHAPITRE XXXIX (39)

    Qu’oppose le narrateur dans ce chapitre ?

    Le narrateur oppose deux discours sur la mort : le sien et celui des responsables qui présument que le condamné ne ressent pas de douleurs lors de l’exécution, que la guillotine simplifie la mort.

    Quel procédé stylistique emploie-t-il pour le savoir ?

    Le narrateur emploie le discours rapporté.

    Comment tourne-t-il en dérision le discours des autres sur la mort ?

    Le narrateur emploie l’ironie et l’interrogation rhétorique.

    Qu’est-il arrivé à Robespierre et à Louis XVI ?

    Robespierre et Lui XVI ont été exécutés.

    Montrez que le narrateur vit sa mort par anticipation ?

    Le narrateur vit sa mort par anticipation en imaginant comment il sera et ce qu’il va ressentir.

    CHAPITRE XL(40)

    A qui pense le narrateur dans ce chapitre et pourquoi ?

    Le narrateur pense au roi en espérant une éventuelle grâce.

    Complétez le tableau suivant pour monter comment le narrateur qualifie le roi ?

  6. CHAPITRE XXIII (28)

    Que se rappelle le narrateur dans ces moments de crise ?

    Il se rappelle le jour où il a vu la guillotine quand il était libre.

    Montrez que le peuple se délecte (joie) dans le spectacle des exécutions ?

    Les exécutions sont devenues pour le peuple des moments de joie et de fête. Ainsi, la fête commence à partir des préparatifs : la foule s’attroupe dès l’installation de l’échafaud, elle assiste au graissage de la rainure et à la décapitation.

    Quand 11h a sonné à quoi le narrateur a-t-il pensé ?

    Le narrateur pense que les préparatifs à son exécution sont en train de se faire.

    Comparez : « je détournais la tête » et « je ne détournerai pas la tête ».

    Avant sa condamnation quand il était libre le narrateur détourne la tête pour ne pas voir la décapitation, mais cette fois-ci il ne peut pas le faire parce que c’est sa tête qui va être coupée.

    CHAPITRE XXIX (29)

    De qui le narrateur pense-t-il obtenir la grâce ?

    Le narrateur espère obtenir une grâce royale à la dernière minute.

    Que préfère-t-il à la guillotine ?

    Le narrateur préfère les galères à la guillotine parce qu’il tient à la vie.

    Comparez ce choix à celui qu’il a fait lors du départ des forçats pour Toulon.

    Quand il a assisté au départ des forçats à Toulon, il a préféré la mort aux galères, mais quand il a senti son exécution approcher il a changé d’avis et a préféré les galères. C’est ce qu’on appelle l’instinct de survie.

    CHAPITRE XXX (30)

    Qui a rendu visite au narrateur avant sa mort ?

    Le prêtre de la prison qui est venu rendre visite au narrateur dans sa cellule.

    Pourquoi le narrateur a-t-il dit : « c’est parmi tous ces hommes, le seul qui soit encore homme pour moi » ?

    Etant croyant, le narrateur voit en le prêtre le dernier recours avant la mort parce qu’il pense qu’il va l’aider à se recueillir et à aborder la mort avec sérénité.

    Pourquoi le narrateur a-t-il voulu rester seul ?

    Il voulait rester seul parce qu’il considère le prêtre de la prison comme un simple fonctionnaire qui fait son travail. Les condamnations sont nombreuses au point où le prêtre est devenu comme une machine rouillée qui répète un discours stéréotypé.

    Que pense le narrateur du prêtre ?

    Le narrateur trouve le discours du prêtre fade et sans profondeur. Il répète un discours plat et sans âme.

    Comment le narrateur qualifie-t-il la foule ?

    Il l’a qualifiée de buveuse de sang comme un vampire.

    Quel aspect prend la foule aux yeux du narrateur ?

    La foule prend un aspect horrible aux yeux du narrateur. Elle est considérée comme un monstre avide de sang.

    Quel genre de prêtre réclame le narrateur ? Pourquoi ?

    Le narrateur réclame un prêtre crédible, qui ait foi, qui parle avec son âme et son cœur et non pas un prêtre qui répète comme un perroquet les paroles qu’il apprises durant sa fonction.

    CHAPITRE XXXI (31)

    Qui est entré dans la cellule du condamné ? Pourquoi ?

    Le sous-architecte de la prison est venu prendre des mesures pour rénover les lieux.

    Qu’est-ce qui rend cette scène tragique ?

    Le tragique de la situation est l’ignorance totale des souffrances du narrateur. Il est considéré comme un objet dont on se débarrassera une fois l’exécution terminée.

    Relevez les indices qui montrent la grossièreté du sous-architecte ?

    Il l’appelle criminel et sourit en lui parlant.

    Qu’a ressenti le narrateur après le départ du sous-architecte ?

    Il a ressenti une profonde amertume parce qu’on parle de lui comme s’il était déjà mort.

    CHAPITRE XXXII (32)

    Par qui le gendarme a-t-il été remplacé ?

    Il a été remplacé par un autre gendarme.

    Qu’est-ce que le gendarme remplaçant a de particulier ?

    Le gendarme remplaçant est stupide et superstitieux.

    Qu’est-ce que le gendarme remplaçant a demandé au narrateur ?

    Il lui a demandé de revenir dans son rêve et lui donner les trois numéros gagnant à la loterie. Il croit que les morts rendent visite aux vivants dans leurs rêves.

    Qu’est-ce qui montre que ce gendarme est un rusé ingrat ?

    Le gendarme n’a pas voulu échanger ses habits avec le narrateur et il lui a fait perdre une occasion pour s’évader.

    Montrez que cette scène a un caractère tragi-comique ?

    Cette scène est tragi-comique parce que la présence du gendarme superstitieux provoque le rire dans une situation tragique.

  7. CHAPITRE XXII (22)

    Où se trouve le narrateur ?

    Le narrateur se trouve à la conciergerie pour les formalités administratives qui précédent l’exécution.

    A quelle heure le narrateur a-t-il été transféré à la conciergerie ?

    On a transféré le narrateur à la conciergerie à 7h30 min du matin.

    Qu’est-ce qui montre que le narrateur assume ses responsabilités ?

    Quand l’huissier est venu avertir le narrateur, ce dernier n’a manifesté de résistance à cette demande, il s’est levé en toute connaissance de cause et a suivi l’huissier calmement. Ce n’est pas une résignation mais cela relève de la bonne éducation du narrateur et de son respect pour le règlement.

    Qu’est-ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l’époque ?

    Ce qui montre que les condamnations étaient courantes à l’époque c’est que le cachot sera occupé le soir même par un autre condamné après le départ du narrateur.

    Que rappelle le départ du narrateur vers la Conciergerie ?

    Le départ du narrateur rappelle le départ des forçats pour Toulon.

    Conditions atmosphériques

    Le lieu

    Les spectateurs

    L’escorte

    Moyens de transport

    Il tombait une pluie de saison, une pluie fine et glacée

    La cour de Bicêtre

    La cour était plus encombrée encore de spectateurs que pour les galériens

    L’huissier, un gendarme dans le compartiment

    Quatre gendarmes à cheval autour de la voiture

    Huit hommes pour un homme

    La voiture attelée de chevaux

    Complétez le tableau suivant :

    Le spectacle du départ du narrateur vers la conciergerie

    Le décor

    Les spectateurs

    L’acteur en action

    La cour : espèce de petite place plantée d’arbre, la cour pleine de frange et d’eau

    La pluie : une pluie de saison

    La foule des prisonniers

    J’ai eu plaisir à voir cette foule

    Nous sommes montés

    Je me sentais emporter

    J’écoutais vaguement

    Un tourbillon qui m’emportait

    Le départ vers la conciergerie est assimilé à quel autre départ ?

    Le départ vers la conciergerie est assimilé au départ vers la mort : « m’ensevelir dans cette tombe à deux roues ».

    Comment le narrateur aborde-t-il sa mort ?

    Le narrateur aborde sa mort avec sérénité et calme. Durant le trajet de Bicêtre à la conciergerie, le regard du narrateur était tourné vers l’intérieur. Le monologue interne montre que le narrateur se sépare petit à petit du monde des vivants pour plonger dans celui des morts. Un abîme se creuse entre lui et les autres qui bavardaient.

    Qu’a de particulier l’itinéraire emprunté par le convoi du narrateur vers la conciergerie ?

    L’itinéraire emprunté par le convoi rappelle le cortège royal de Louis XVI et souligne l’aspect spectaculaire des exécutions à Paris. Les exécutions prennent de plus en plus de dimension grandiose. Cet aspect de grossissement et de spectacle participe à détruire l’idée de la condamnation à mort en la détournant de son véritable objectif.

    Relevez les contrastes entre ce que ressent le narrateur et l’indifférence des autres.

    Devant la situation tragique du narrateur qui se contente d’écouter et de penser, le prêtre et l’huissier parlent de choses banales sans prêter attention à ses souffrances internes. Leur travail d’escorter les condamnés est devenu tellement routinier et répétitif qu’ils ont fini par perdre toute forme de sensibilité.

    Comment s’est comporté le narrateur quand le convoi est arrivé à la conciergerie ?

    En arrivant à la conciergerie, le narrateur s’est ressaisi et a vaincu momentanément sa peur.

    Comment les exécutions sont-elles devenues à Paris ?

    Les exécutions sont devenues à Paris un véritable phénomène social.

    Montrez que le narrateur projette ses sentiments sur les lieux qui l’entourent.

    En arrivant à la conciergerie, tout paraît pour le narrateur sinistre et lugubre.

    A quel sens sont réduites toutes les sensations du narrateur ?

    Les sensations du narrateur sont réduites à l’ouïe et à la vue. Il appréhende le monde à travers ses oreilles. Ainsi, le bruit des roues de la voiture et les édifices comme les tours de Notre Dame de Paris occupaient son esprit ainsi que le bruit de la foule.

    Qu’est-ce qui donne un aspect tragique à cette scène ?

    La mort du narrateur est devenue un moment de liesse et de joie. Les autres sont insensibles aux souffrances de l’homme.

    Qu’est-ce qui montre que le narrateur se sent déjà mort avant son exécution ?

    Certaines facultés du narrateur commencent à faiblir : « je me suis levé, j’ai fait un pas ; il m’a semblé que je n’en pourrais faire un second, tant ma tête était lourde et mes jambes faibles »

    CHAPITRE XXIII (23)

    Où le narrateur a-t-il été conduit ? Comment est-il considéré ?

    Le narrateur a été conduit au cabinet (bureau) du directeur pour lui être livré.

    Quelle autre mission attend l’huissier ?

    L’huissier doit conduire un autre condamné à Bicêtre. Cela montre que les condamnations étaient monnaie courante à l’époque.

    A quoi les condamnés sont-ils assimilés (comparés) ?

    Les condamnés sont assimilés à une marchandise qu’on livre et qu’on reçoit ou à du gibier : « on m’a conduit/l’huissier m’a remis/un échange/gibier. »

    Où le narrateur a-t-il été déposé ?

    Le narrateur a été déposé dans un petit cabinet attenant à celui du directeur.

    Qui était avec le condamné dans ce cabinet ?

    Le friauche, un autre condamné que l’huissier va conduire à Bicêtre.

    Dans quel niveau de langue parle cet homme ?

    Il parle dans une langue très relâchée (langue argotique)

    Qu’est-il arrivé à cet homme ? Retracez l’histoire du vieil homme.

    Cet homme est un condamné à mort qui sera conduit à Bicêtre en attendant les six semaines avant l’exécution.

    L’âge

    Ce qu’a fait le friauche

    Ce qui est arrivé au friauche

    -A six ans

    -A neuf ans

    -A dix ans

    -A dix-sept ans

    -A trente-deux ans

    -A cinquante-cinq ans environ

    -Il mendiait sur les routes

    -Il commençait à voler

    -Il est devenu voyou

    -Il est devenu voleur

    -Il a cherché en vain un travail.

    -Il a volé du pain dans une boulangerie

    -Il s’est évadé de la prison

    -Il s’est rallié aux brigands qui tuaient sur les routes.

    -Il a perdu ses parents

    -Il a été arrêté puis envoyé aux galères.

    -Il a quitté la prison où il avait amassé soixante six francs.

    -On lui a donné un passeport jaune où on a écrit « ancien forçat » et on lui a interdit de quitter le village. Tout le monde avait peur de lui

    -Il a été arrêté puis envoyé aux galères

    -Il a été arrêté par les gendarmes

    -Il a été condamné à mort.

    Quel message veut passer Victor Hugo en citant l’exemple du vieil homme ?

    Victor Hugo cite l’histoire du vieil homme pour montrer que la société est en grande partie responsable car c’est elle qui fabrique ces criminels.

    Qu’est-ce que le vieil homme a demandé au narrateur ?

    Le vieil homme a demandé au narrateur sa redingote car il pense la vendre pour acheter du tabac.

    Comparez l’attitude du narrateur à celle du vieil homme.

    Le narrateur se comporte comme quelqu’un qui n’a pas l’habitude de commettre des crimes alors que le vieil homme a vécu toute sa vie dans le crime.

    CHAPITRE XXIV (24)

    Pourquoi le narrateur a-t-il accepté de changer sa redingote avec la vieille veste du vieil homme ?

    Il a accepté de changer sa redingote avec le vieil homme parce qu’il a eu peur de lui.

    Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

    On apprend qu’il est vulnérable, fragile et peureux.

    CHAPITRE XXV (25)

    Où le narrateur a-t-il été mis ?

    On a mis le narrateur dans une cellule.

    Quelle faveur lui a-t-on accordé ?

    On lui a donné une table, une chaise et ce qu’il faut pour écrire.

    Qui a partagé sa chambre et pourquoi ?

    On a introduit avec lui un gendarme pour le surveiller de peur qu’il tente de se suicider.

    CHAPITRE XXVI (26)

    Quand se déroule cette scène ?

    Cette scène se déroule à dix heures (10 h) du matin.

    A qui s’adresse le narrateur ?

    Le narrateur s’adresse à sa fille en lui écrivant une lettre.

    Qu’est-ce qui rend cette scène si pathétique ?

    Cette scène est pathétique parce qu’on y trouve des plaintes, des souvenirs de la fille du narrateur, l’expression du désespoir. La joie de foule et les souffrances du narrateur. L’image de la petite fille sans le père. L’image de la fille sans père qui est obligée de vivre avec une réputation entachée.

    Quels types de phrase emploi-t-il ?

    Il emploie les phrases exclamatives et interrogatives.

    Montrez que le narrateur rend responsable la société ?

    Le narrateur accuse les hommes (la société) d’avoir privé une fille de trois ans de son père.

    Que ressent le narrateur dans ces moments de crise ?

    Il ressent des douleurs morales intenses parce qu’il regrette ce qui s’est passé, il regrette d’avoir commis un crime et d’avoir entaché la réputation de sa fille pour tout le restant de sa vie.

    Comment appelle-t-on le refus de mourir chez tous les êtres humains ?

    Le refus de mourir chez les humains s’appelle l’instinct de survie. c’est pour cela que le narrateur tient à la vie lorsqu’il a senti qu’elle est menacée.

    CHAPITRE XXVII (27)

    Montrez que la mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur ?

    L’idée de la mort a une emprise totale sur l’esprit du narrateur parce qu’il y pense souvent ; il envisage sa mort sous tous les angles.

    De quelle machine parle le narrateur ?

    Il parle de la guillotine.

    Comment évoque-t-il cette machine ?

    Il évoque cette machine en utilisant la périphrase ; il n’emploie pas son nom mais seulement ses caractéristiques, sa forme. C’est une façon de parler de la mort en détournant le sujet de la mort. Cela montre à quel point l’idée de la mort empoisonne le temps qui lui reste à vivre.

    De quoi a-t-il peur : de mourir ou de souffrir avant de mourir ?

    Le narrateur a peur de souffrir avant de mourir.

  8. CHAPITRE XVIII (18)

    Quand se passe la scène racontée ?

    La scène se passe à 6 h du matin.

    Qui a visité le narrateur dans son cachot ?

    Le guichetier (le garde) est venu rendre visite au narrateur.

    Que lui a-t-il demandé ?

    Il lui demande ce qu’il voulait manger pour le déjeuner.

    Qu’est-ce que le narrateur a cru ?

    Pris de terreur, le narrateur a cru que l’heure de l’exécution est venue.

    CHAPITRE XIX (19)

    Quelle est la seconde personne qui a rendu visite au narrateur dans sa cellule ?

    C’est le directeur de la prison qui est venu voir le narrateur dans son cachot.

    Que lui a-t-elle demandé ?

    Il vient s’assurer si le narrateur ne se plaint de rien.

    Qu’est-ce qui rend cette scène tragique ?

    Cette scène est tragique parce qu’on y trouve des comportements illogiques : on demande au condamné, qui n’attend que l’exécution s’il ne se plaint de rien. L’indifférence des autres rend la situation du narrateur pathétique.

    CHAPITRE XX (20)

    Que pense le narrateur de ces visites ?

    Le narrateur pense que ces visites relèvent du travail du personnel de la prison.

    Quelle image le narrateur donne-t-il de la prison ?

    Tout incarne pour le narrateur la prison. Malgré la gentillesse du geôlier, le narrateur le trouve lui aussi prison. La prison devient protéiforme, elle est sous forme d’une idée mais aussi sous forme de murs, de barreaux de fer, d’humains et murailles. La prison est comme un monstre qui dévore le narrateur.

    Qu’est-ce qui explique l’angoisse du narrateur ?

    L’angoisse du narrateur s’explique par sa prise de conscience que son heure est venue et qu’il n’a plus d’espoir d’être gracié.

    CHAPITRE XXI (21)

    Quelle est la troisième personne qui a visité le narrateur dans son cachot ?

    Un prêtre est venu rendre visite au narrateur dans sa cellule.

    Pourquoi l’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur ?

    L’huissier de la cour royal est venu visiter le narrateur pour lui apprendre que son pourvoi en cassation a été rejeté et pour le transférer à la conciergerie.

    Comment le narrateur a-t-il appris la nouvelle ?

    Il a d’abord accepté la décision, puis il l’a rejetée et pense à une éventuelle évasion.

    Où le narrateur a-t-il été transféré et pourquoi ?

    Il a été transféré à la conciergerie pour le préparer à l’exécution.

  9. CHAPITRE IX (9)

    Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

    On apprend que le narrateur a une mère, une femme et une petite fille de trois ans.

    Que craint le narrateur après sa mort ?

    Le narrateur craint que sa petite famille ne soit détruite après sa mort parce qu’il est la seule ressource pour elle. Il craint surtout pour sa petite fille qui n’aura pas de père.

    Quel sentiment suscitent les paroles du narrateur chez le lecteur ?

    Les paroles du narrateur suscitent la pitié chez le lecteur.

    CHAPITRE X (10)

    Que décrit le narrateur dans ce chapitre ?

    Le narrateur décrit son cachot.

    Complétez le tableau suivant à partir de la description de son cachot.

    Eléments décrits

    Composantes

    caractérisation

    Indicateurs spatiaux

    Mon cachot

    Quatre murailles

    Pavé

    Une espèce d’enfoncement

    Une botte

    Une voûte

    Toiles

    Pas de fenêtre, pas de soupirail

    Une porte

    Une ouverture

    De pierres de taille

    De dalles exhaussé…

    Qui fait la dérision d’une alcôve

    De paille

    Noire, en ogive

    D’araignée, épaisses

    Où le fer cache le bois

    De neuf pouces carrés, coupée d’une grille en croix

    Au dessus de

    A droite de la porte

    Le corridor

    Long, éclairé, aéré au moyen de soupiraux étroits

    Divisé en compartiments de maçonnerie qui communiquent entre eux

    Au dessus de ma tête

    Chaque compartiment

    Sert d’antichambre à un cachot

    Au centre de la porte

    Ces cachots

    Où l’on met les forçats indisciplinés

    Vers le haut

    Au dehors

    Les trois premiers cabanons

    Réservés aux condamnés à mort.

    Au haut du mur

    Comment est organisée la description ?

    La description de la cellule évolue de l’intérieur vers l’extérieur.

    Quelle est l’impression qui se dégage de cette description ?

    De cette description se dégage une impression de l’étouffement et d’enfermement due à la complexité de l’emprisonnement. La prison devient une mort en elle-même. C’est une sorte de dédale qui donne l’impression que le narrateur ne peut échapper à son sort. Le passage de « mon cachot » à «ces cachots » montre que l’étau se resserre contre le narrateur. La prolifération de l’espace souligne l’impossibilité d’échapper à son sort qui le torture moralement.

    Qui s’amuse à regarder le narrateur dans sa cellule ?

    Certains étrangers à la prison viennent voir le condamné dans sa cellule. Ce spectacle les amuse comme si le narrateur était une bête de cirque. Ce chapitre préfigure le départ du narrateur vers la guillotine.

    Qui tire profit de cet amusement ?

    C’est le guichetier qui tire profit de ces amusements parce qu’il reçoit de l’argent en offrant ce spectacle aux étrangers.

    Qu’est-ce qui renforce le sentiment d’emprisonnement chez le narrateur ?

    Le sentiment d’emprisonnement est renforcé par un sentiment d’enfermement et d’étouffement causé par la vigilance de surveillant qui ne quitte pas le narrateur des yeux.

    Pourquoi tient-on à surveiller le narrateur ?

    Cette surveillance démesurée est imposée par l’obligation de garder le condamné vivant jusqu’à son exécution pour qu’il serve d’exemple.

    CHAPITRE XI (11)

    Où se trouve le narrateur dans ce chapitre ?

    Le narrateur se trouve dans son cachot.

    Que fait le narrateur en attendant le lever du jour ?

    Le narrateur passe la nuit à lire et à déchiffrer les inscriptions sur les murs de sa cellule.

    Comment le narrateur trouve-t-il les inscriptions sur les murs de sa cellule ?

    Le narrateur trouve ces inscriptions comme un livre qui retrace l’histoire des hommes passés par cette cellule.

    Faites une parallèle entre ces inscriptions et le roman ?

    Ces inscriptions constituent une mise en abîme du roman parce que l’histoire du condamné telle que nous la lisons est elle aussi une forme d’inscription ouverte et décalée. Elle est adressée à public large. Elle n’est pas enfermée dans le cachot. Elle dépasse les limites de la cellule et de la prison et constitue un message adressé à toute l’humanité pour rendre compte des souffrances du condamné.

    Complétez le tableau suivant à partir de la description des inscriptions qui se trouvent sur les murs de la cellule du narrateur.

    Relevé des inscriptions

    Type d’inscription

    Disposition de l’inscription sur les murs

    Moyens d’écriture de l’inscription

    Formes des inscriptions

    Ce que pense le narrateur de ces inscriptions

    Des écritures

    Des dessins

    Des figures

    Des noms

    Se mêlent, s’effacent les uns les autres

    -Du crayon

    -De la craie

    -Du charbon

    -Du sang

    -Des lettres noires et blanches, grises, profondes, entaillées dans la pierre

    -Caractères rouillés

    -Phrases démembrées

    -Inscriptions mutilées

    -Mots tronqués, corps sans têtes comme ceux qui l’ont écrit

    Chaque condamné voulait laisser une trace de son passage dans cette cellule.

    Pourquoi le narrateur trouve-t-il ces inscriptions intéressantes ?

    Le narrateur trouve ces inscriptions intéressantes parce qu’il croit qu’il y’a de la vie derrière chaque inscription. En effet, l’écriture devient pour les condamnés une forme d’échappatoire au sort qui les attend. L’écriture permet d’exorciser le temps et la prison. L’écriture défit la mort parce qu’elle reste. Elle est la preuve que ces condamnés sont des humains qui ont souffert et qui veulent instruire la postérité de leurs souffrances.

    Complétez le tableau suivant à partir de l’organisation des inscriptions qui ont attiré l’attention du narrateur.

    Indicateurs spatiaux

    Inscriptions

    A la hauteur de mon chevet…

    Au dessus…

    A côté…

    Au dessus…

    Sur le mur opposé…

    Deux cœurs enflammés percés d’une flèche.

    Amour pour la vie.

    Une espèce de chapeau à trois cornes

    Une petite figure grossière, vive l’empereur ! 1842, j’aime et j’adore Mathieu Danvin Jacques.

    Papavoine, un couplet d’une chanson obscène, un bonnet de liberté, Bories, la République

    Toutes ces inscriptions retracent les histoires des condamnés passés par cette cellule et toutes comprennent des messages d’amour et de vie. Elles sont des livres ouverts comme l’est celui que le narrateur est en train d’écrire.

    Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

    On apprend que le narrateur a commis un crime, mais on ne sait pas quel genre de crime « moi, misérable qui ai commis un véritable crime. »

    Qu’est-ce qui a rappelé la mort au narrateur ?

    La figure de l’échafaud (la guillotine) a rappelé la mort au narrateur.

    CHAPITRE XII (12)

    Qu’a découvert le narrateur dans sa lecture de ces inscriptions ?

    Le narrateur a découvert les noms de cinq criminels célèbres : Dautin / Poulain/ Jean Martin / Castaing / Papavoine.

    Quels souvenirs lui rappellent ses noms ?

    Noms des criminels

    Leurs crimes

    -Dautin

    -Poulin

    -Jean Martin

    -Castaing

    -Papavoine

    -Celui qui a coupé son frère en quatre tiers.

    -Celui qui a assassiné sa femme.

    -Celui qui a tiré un coup de pistolet à son père.

    -Médecin qui a empoisonné son ami.

    -L’horrible fou qui tuait les enfants à coup de couteau sur la tête.

    Quel sentiment suscitent ces noms chez le narrateur ?

    Le narrateur est saisi par un sentiment de peur et d’angoisse à l’idée de faire partie des criminels célèbres qui ont passé par la cellule où il se trouve. Il ne peut plus espérer avoir une grâce, quand il voit que tous ces condamnés avec lesquels il est confondu ont été exécutés. Ainsi, il ne peut rien espérer de son renoi en cassation. La peur de mourir le saisit encore une fois. La peur de mourir le saisit encore une fois.

    Quelle vision le narrateur a-t-il faite en lisant les noms des criminels ?

    En lisant ces noms sur les murs de la cellule, le narrateur a fait une vision étrange : son cachot lui paraissait plein d’hommes étranges qui parlaient leurs têtes dans leurs mains et qui les tenaient par la bouche car les têtes n’avaient pas de cheveux. Cette vision montre à quel point le narrateur est obsédé par l’idée de la mort.

    Relevez les moyens linguistiques permettant de parler de cette vision.

    Verbes de sensation

    Noms exprimant une sensation

    je rêvais/ il m’a semblé/ il m’a paru / tous me montraient / j’ai fermé mes yeux / j’ai tout vu

    un tintement/ une lueur/ un rêve/ une vision/ une impression

    Comment le narrateur se représente-t-il cette vision ?

    Il a représenté cette vision comme des épouvantables spectres / une fumée/ une imagination de mon cerveau, une chimère.

    Quel commentaire le narrateur a-t-il fait après avoir fait cette vision ?

    Après avoir fait cette vision, le narrateur considère sa cellule comme un tombeau duquel il ne peut échapper. Un tombeau qui n’a qu’une ouverture vers l’extérieur.

    CHAPITRE XIII (13)

    Quel est l’événement relaté dans ce chapitre ?

    Il relate le ferment des forçats.

    Comment l’événement est-il présenté ?

    Le ferrement des forçats est présenté comme une cérémonie.

    Relevez le champ lexical du bruit et le champ lexical de la fête.

    Le bruit : bruit / on entend ouvrir et fermer / grincer / trembler / des pas précipités/ des voix s’appeler et se répondre/ tumulte.

    La fête : plus gais / rire / chanter / courir / danser / fête / vous amusera / un spectacle / cri de joie.

    Ces champs lexicaux créent une ambiance inhabituelle dans la prison. Prélude aux préparatifs du départ. Ces bruits annoncent un événement quoique triste, se donne à lire comme un événement heureux.

    Divisez ce chapitre en quatre grandes parties et donnez un titre à chacune d’entre elles.

    Description du cadre où va se dérouler l’action (le départ des forçats). De « j’ai vu, ces jours passés » à « destinée à porter une lanterne ».
    Les préparatifs au départ de forçats. De « midi sonna » à « c’étaient les forçats ».
    L’entrée et le ferrement des forçats (le spectacle). De « à leur entrée » à «et leurs rires me faisaient pleurer ».
    Coup de théâtre : les rôles sont inversés, le narrateur qui était spectateur devient acteur. De « tout à coup » à « je tombai évanoui ».
    Quelle ambiance régnait à ce moment-là dans la prison ?

    Le ferrement des forçats crée une ambiance de fête et de cérémonie qui brise la monotonie terne de la prison.

    Comment le narrateur a-t-il pu suivre le spectacle ?

    Le narrateur a pu suivre la cérémonie à partir de la fenêtre d’une cellule vide où il a été emmené avec beaucoup de précautions.

    Quelle impression se dégage de la description de la cour de la prison ?

    Une impression de malaise se dégage de la description de la prison et le départ des forçats. L’humain se trouve réduit à des yeux et à des voix, les humains sont mélangés et confondus avec le béton et le fer. Les humains sont réduits à des figures anonymes, à des visages pâles et honteux, à des corps sales, à des tenues bleues. Aucune qualité morale n’est évoquée. C’est une autre mort avant la mort naturelle.

    Comment s’organise la description du ferrement des forçats ?

    La description évolue en vision panoramique.

    Relevez les étapes des préparatifs au ferrement (prélude ou spectacle du ferrment des forçats).

    L’entrée de la charrette

    Les applaudissements des spectateurs

    Le dépôt des chaînes

    Le dépôt des vêtements

    Relevez les étapes du spectacle du ferrement des forçats

    L’entrée des acteurs

    Les applaudissements des spectateurs

    Spectacle du ferrement des forçats (mouvements, chants, danse…)

    La fin du spectacle du ferrement des forçats

    A quel moment le narrateur-spectateur devient acteur ?

    Après le ferrement des forçats, les prisonniers se sont retournés voir le narrateur qui devient à son tour acteur et la joie s’éclate dans la prison.

    CHAPITRE XIV (14)

    Qu’est-il arrivé au narrateur à la fin du chapitre précédent ?

    Frustré et angoissé par le spectacle du ferrement des forçats, le narrateur s’est évanouit puis il fut conduit à l’infirmerie de la prison.

    Où se trouve le narrateur dans ce chapitre ?

    Il se trouve dans l’infirmerie.

    Après le réveil du narrateur à quoi a-t-il assisté ?

    Le narrateur à son réveil a assisté à la dernière phase des préparatifs au départ des forçats pour Toulon.

    Comment s’organise la description du départ des forçats ?

    La description du départ des forçats est organisée selon quatre tableaux : trois dans le chapitre précédent et un dans ce chapitre.

    La visite des médecins
    La visite des geôliers
    Le ferrage
    Le début du voyage
    Comment les forçats sont-ils décrits ?

    Les forçats sont décrits comme des corps sans âmes. Enchainés, ils perdent toute caractéristique humaine. Ils sont réduits à un ensemble appelé cordon, ils sont injuriés par les spectateurs et tabassés par les gardiens. Ils n’ont aucune dignité humaine.

    A quoi les forçats sont-ils assimilés (comparés) ?

    Ils sont assimilés à des troupeaux sauvages attachés les un aux autres et entassés dans des charrettes qu’on réserve généralement au transport des animaux.

    Comment la fin du départ des forçats est–elle relatée ?

    La fin du départ des forçats est relatée avec amertume et désolation au point où le narrateur préfère la guillotine aux galères quand il a vu le traitement réservé aux galériens.

    Quelle est l’impression produite par la description des forçats ?

    Le départ des forçats crée un sentiment de malheur et de mélancolie. Le lecteur éprouve de la pitié et de la compassion envers ces forçats qui doivent supporter le froid, le soleil, les coups et les calvaires du voyage pendant vingt-cinq jours.

    Comment s’appelle l’épreuve des forçats ?

    L’épreuve des forçats s’appelle les galères.

    Comment le narrateur trouve-t-il cette épreuve ?

    Le narrateur trouve cette épreuve plus dure que la mort. C’est pour cela qu’il préfère la guillotine aux galères.

    CHAPITRE XV (15)

    Qu’apprend-on de plus sur le narrateur ?

    On apprend qu’il est jeune, saint, robuste et ne souffre d’aucune maladie.

    De quelle maladie souffre-t-il ?

    La maladie du narrateur n’est pas physique mais mentale. Il est angoissé par l’idée de la condamnation.

    Qu’est-ce que le narrateur aurait dû envisager quand il était à l’infirmerie ?

    Le narrateur pense qu’il aurait s’évadé quand il était à l’infirmerie.

    Que pense le narrateur de pourvoi en cassation ?

    Il pense à l’évasion parce qu’il s’est rendu compte que son pourvoi en cassation est inespéré. Ce n’est que question de six semaines d’attente.

    CHAPITRE XVI (16)

    Qu’est-ce que le narrateur a entendu quand il était à l’infirmerie ?

    Le narrateur a entendu une petite fille chanté une chanson bizarre en argot.

    De quoi parle la chanson de la jeune fille ?

    La chanson parle d’un homme qui a avoué à sa femme qu’il avait tué un homme, lui a volé son argent, sa montre et ses boucles de souliers. Il lui raconte comment les gendarmes l’ont arrêté et lui ont mis les menottes.

    Qu’est-ce qui a effrayé le narrateur dans cette chanson ?

    Le narrateur a été effrayé par l’histoire macabre que racontait cette fille.

    Quel sentiment lui a éveillé en lui cette chanson ?

    Cette chanson suscite en lui un sentiment d’angoisse et du malheur au point où tout lieu, tout objet, tout humain deviennent pour lui prison. La prison devient pour lui comme un spectre qui reparait sous plusieurs formes.

    CHAPITRE XVII (17)

    Qu’est-ce que le narrateur ne cesse d’imaginer ?

    Il pense à une éventuelle évasion.

    Pourquoi il a utilisé le mode conditionnel ?

    Il a utilisé le conditionnel parce que l’évasion n’est pas possible.

    Qu’est-ce qui explique les cris du narrateur à la fin de ce chapitre ?

    Angoissé par l’idée de la mort, le narrateur plonge dans une crise d’hystérie parce qu’il ne peut pas s’évader. Ses cris sont rendus par l’emploi de phrases exclamatives et les répétitions.

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