12 figures de style indispensables pour les élèves de la 1bac

12 figures de style indispensables pour les élèves de la 1 bac à distance au Maroc

12 figures de style indispensables pour les élèves de la 1bac

Le cours des « figures de style » est l’un des cours les plus importants pour les élèves de la 1ère année.  Dans cet article, nous allons voir 13 figures de style les plus présentes dans les examens régionaux.

Figure de style N°1 : La Comparaison

Rapprochement de deux termes qui ont au moins un élément commun. Elle se compose essentiellement de trois éléments : le comparé, le comparant et l’outil de comparaison.

Quelques outils de comparaison

Comme/ pareil (le) à…/semblable à…/ ressembler à…/tel (le) …/similaire à …/ ..moins…que../ ..aussi.. que…/ plus ..que../ avoir l’air de…/on dirait….

Exemples :

  • « Elle me sortit du seau, me jeta dans un coin comme un paquet, disparut de nouveau dans le tourbillon. » (La boîte à merveilles chapitre 1)
  • « Car Ismène est bien plus belle qu’Antigone ». (Antigone, le prologue)
  • « Prolongeant son rire qui ressemblait à un râle. »  (le dernier jour d’un condamné, chapitre 23)

Figure de style N°2 La Métaphore

Une comparaison sans outil de comparaison. Et on peut parfois exprimer seulement le comparant.

Exemples :

  • « Ma mémoire était une cire fraiche. » (La boîte à merveilles chapitre 1)
  • « Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. » (Antigone, le face à face)
  • « On suppose qu’il y a de l’air et du jour dans cette boite de pierre. » (le dernier jour d’un condamné, chapitre 10)

Figure de style N°3 La Personnification

Attribution d’une caractéristique humaine à un objet, un élément naturel, un objet ou un animal.

Exemples :

  • « La bouilloire chantait » (La boîte à merveilles chapitre 7)
  • « C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. » (Antigone, dialogue la nourrice)
  • « Il paraît que la porte s’était ouverte, l’avait vomi » (le dernier jour d’un condamné, chapitre 23)

( vidéo sur les trois premières figures de style https://www.youtube.com/watch?v=ix0za1KX5Vg)

Figure de style N°4 La Périphrase

Consiste à remplacer un nom par une expression qui exprime les qualités ou les attributs de ce nom.

Exemples :

  • « Autour de moi, rodaient les jnounes, les démons noirs invoqués par la sorcière » (La boîte à merveilles chapitre 1)
  • « Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! » (Antigone, dans la prison)
  • « La camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras » (le dernier jour d’un condamné, chapitre 10)

Figure de style N°5 L’Oxymore

Juxtaposition de deux termes de sens opposés

Exemples :

  • « Des nuits blanches qu’elle avait passées à gémir » (La boîte à merveilles chapitre 2)
  • « Elle la regarde sortir avec un petit sourire triste » (Antigone, didascalie)
  • « Cet atroce éloge m’a donné du courage » (le dernier jour d’un condamné, chapitre 48)

Figure de style N°6 L’Antithèse

  Elle consiste à rapprocher, au sein du même énoncé, deux pensées, deux expressions ou deux mots opposés (pas de juxtaposition).

Exemples :

  • « Ceux-ci en rient, ceux-là en pleurent » (La boîte à merveilles chapitre 4)
  • « Ecoute-moi bien. J’ai le mauvais rôle, c’est entendu, et tu as le bon » (Antigone, le face à face)
  • « C’est lui qui est bon et moi qui suis mauvais » (le dernier jour d’un condamné, chapitre 30)

Figure de style N°7 L’Antiphrase

Elle Consiste à dire le contraire de ce que l’on pense.

Exemples :

  • « Elles nous conseillèrent de monter sur le belvédère de la terrasse charmer les oreilles des voisins » (La boîte à merveilles chapitre 7)
  • « Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! » (Antigone, dialogue la nourrice)
  • « Ce serait mal à moi de me plaindre ; ils ont fait leur métier, ils m’ont bien gardé ; et puis ils ont été polis à l’arrivée et au départ. Ne dois-je pas être content ?» (Le dernier jour d’un condamné, chapitre 20)

Figure de style N°8  L’Anaphore

Répétition d’un mot ou d’un groupe de mots au début de plusieurs propositions, vers ou phrases qui se suivent.

Exemples :

Figure de style N°9 L’Enumération

Consiste àdonner une suite de mots qui ont la même importance comme si on fait une liste de choses.

Exemples :

  • « Dans la Boîte à Merveilles il y avait une foule d’objets hétéroclites qui, pour moi seul, avaient un sens : des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor. » (La boîte à merveilles chapitre 1)

Figure de style N°10 Gradation

Succession de termes d’intensité croissante (gradation ascendante ou croissante) ou décroissante (gradation descendante ou décroissante).

Exemples :

Figure de style N°11 Hyperbole

Exagération. L’expression dit plus que le réel.

Exemples :

Figure de style N°12 Euphémisme

Consiste à adoucir une idée dont l’expression directe aurait peut choquer ou déplaire

Exemples :

  • « Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. » (Antigone)
  •  
  • « – Oui, monsieur, a-t-elle répondu. Il est dans la terre et dans le ciel. » (Le dernier jour d’un condamné, chapitre 43)

A l’examen régional, soit on propose aux candidats des choix pour leur faciliter l’dentification de la figure de style, soit on leur demande directement de l’identifier et écrire le nom de la figure de style. Avez-vous du mal à identifier une figure de style qui figure dans l’une des trois œuvres au programme de la 1 bac ?

figure de style liste

Voici une liste de quelques figures de style courantes que l’on peut utiliser pour dresser un tableau ou une liste :

  1. La comparaison : elle consiste à établir un lien entre deux éléments en les comparant, généralement à l’aide d’un mot de comparaison comme « comme », « tel que » ou « semblable à ». Exemple : « Le ciel était bleu comme un océan sans fin ».
  2. La métaphore : elle consiste à établir une comparaison implicite entre deux éléments, sans utiliser de mot de comparaison. Exemple : « Son sourire était un rayon de soleil dans la pièce ».
  3. La personnification : elle consiste à attribuer des qualités humaines à un objet ou à un animal. Exemple : « La rivière chante une mélodie douce et apaisante ».
  4. L’énumération : elle consiste à dresser une liste d’éléments pour décrire quelque chose. Exemple : « La table était couverte d’une nappe blanche, de verres étincelants, de couverts en argent et de bougies parfumées ».
  5. La répétition : elle consiste à répéter un mot ou une expression pour insister sur un point ou créer un effet rythmique. Exemple : « Elle était fatiguée, très fatiguée, trop fatiguée pour continuer ».
  6. L’hyperbole : elle consiste à exagérer une idée pour la rendre plus marquante. Exemple : « Il y avait des milliers de personnes dans la salle ».
  7. L’antithèse : elle consiste à opposer deux idées ou deux mots pour créer un contraste. Exemple : « Elle était à la fois belle et cruelle ».

Ces figures de style peuvent être utilisées pour embellir un texte, le rendre plus poétique ou plus expressif, ou pour insister sur certains points importants.

français : cadre de référence de l’examen régional 2020

cours de français à distance au Maroc

Author: Prof.Ziani

4 thoughts on “12 figures de style indispensables pour les élèves de la 1bac

  1. les figures de style dans antigone

    dans cet article, il y a des phrases tirées de la pièce de théâtre intitulée Antigone. si vous trouvez d’autres figures de style n’hésitez pas à les écrire dans un commentaire, Merci.

    NB: n’oubliez pas qu’un seul énoncé peut contenir une figure de style ou plus.

    la comparaison ( les figures de style dans antigone ) :
    elle consiste à rapprocher deux éléments, un comparé et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les différences. Le rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison.

    et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
    ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde.
    J’ai été fille avant toi. Et pas commode non plus, mais dure tête comme toi, non. D’où viens-tu, mauvaise?
    Elles sont toutes les mêmes! Tu n’étais pourtant pas comme les autres.
    Toujours avec la même robe, et mal peignée. Les garçons ne verront qu’Ismène avec ses bouclettes et ses rubans et ils me la laisseront sur les bras. » Hé bien, tu vois, tu étais comme ta soeur.
    Je ne suis que ta nourrice, et tu me traites comme une vieille bête.
    Ma colombe! La tête lui tourne d’être sans rien et je suis là comme une idiote au lieu de lui donner quelque chose de chaud.
    Et ils pensent tous comme lui dans la ville.
    Pas belle comme nous, mais autrement.
    Et justement pas comme à une bête. Comme à une vraie personne, comme tu m’entends faire…
    Tu m’aimes, n’est-ce pas? Tu m’aimes comme une femme?
    Oui, Antigone, je t’aime comme une femme.
    Je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
    Quand tu penses que je serai à toi, est-ce que tu sens au milieu de toi comme un grand trou qui se creuse, comme quelque chose qui meurt?
    Je n’étais pas très sûre que tu me désires vraiment et j’avais fait tout cela pour être un peu plus comme les autres filles.
    parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat.
    le temps de dire merci, elle était là, à gratter comme une petite hyène.
    Et quand je l’ai empoignée, elle se débattait comme une diablesse, elle voulait continuer encore.
    te tirer les cheveux comme on fait aux filles dans les jeux.
    Je le pouvais. Seulement, je me suis senti tout d’un coup comme un ouvrier qui refusait un ouvrage.
    C’est comme la vague qui vient de s’abattre sur le pont devant vous.
    se sont égorgés comme deux petits voyous qu’ils étaient, pour un règlement de comptes.
    Je te comprends, j’aurais fait comme toi à vingt ans.
    Allez, commence, commence, comme ton père!
    Il fallait aller gratter la terre avec tes ongles pendant qu’ils étaient tout près et te faire empoigner par eux comme une voleuse!
    Créon, il est sorti comme un fou.
    Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font comme un collier d’enfant.
    et Créon ne peut pas éviter ce regard comme la lame.
    car Ismène est bien plus belle qu’Antigone.
    Je réfléchis plus que toi.
    J’ai raison plus souvent que toi.
    Il est plus fort que nous.
    Nounou plus forte que la fièvre, nounou plus forte que le cauchemar, plus forte que l’ombre de l’armoire.
    Etéocle, ce prix de vertu, ne valait pas plus cher que Polynice.
    la métaphore
    La métaphore : comme la comparaison, elle rapproche deux éléments, mais sans les relier par un outil de comparaison.

    les figures de style dans antigone

    Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.
    Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !
    ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des ombres, c’était toi ?
    Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles.
    Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes !
    La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.
    Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée.
    Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf.
    Allons, ma vieille bonne pomme rouge.
    Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.
    leurs grosses mains lavées, leur regard de boeuf -qu’on sent qu’on pourra toujours crier.
    les figures de style dans antigone

    personnification
    c’est la représentation d’une chose ou d’un animal sous une forme humaine.

    J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
    C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
    Le jardin dormait encore.
    antiphrase
    dire le contraire de ce qu’on pense.

    Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !
    Comme tu as bien tout pensé!
    Le bon fils avait essayé, lui aussi, de faire assassiner son père.
    Hyperbole :
    on emploie des termes exagérés pour frapper l’imagination du destinataire.

    Il est parti, touché à mort.
    Antithèse :
    on rapproche dans une même phrase deux idées opposées.

    Je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
    J’ai le mauvais rôle et tu as le bon.
    C’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
    Tu as choisi la vie et moi la mort.
    Gradation (les figures de style dans antigone):
    Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
    Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir!
    Dites, à qui devrait-elle mentir? A qui sourire? A qui se vendre?
    Anaphore :
    on répète un mot ou une expression au début de plusieurs vers ou phrases.

    Oublie-la, Hémon; oublie-la, mon petit.
    Crois-tu que je l’accepterai, votre vie?
    Dites, à qui devrait-elle mentir? à qui sourire? a qui se vendre?
    les figures de style dans antigone

  2. LES FIGURES DE STYLE : CORRIGE
    SUPPORT : Antigone de J.Anouilh
    1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale.
    métaphore.
    2-Le jardin dormait encore. personnification
    3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
    personnification
    4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. personnification
    5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! antiphrase
    6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge. métaphore
    7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. métaphore
    8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…c’est assez, métonymie
    9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. antithèse
    & comparaison
    10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport
    dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu
    aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. métaphore
    11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ? parallélisme
    12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. antithèse
    13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. métaphore
    14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un
    outil qu’on tient bien dans sa main. métaphore
    15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. comparaison
    16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
    comparaison
    17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. antithèse
    18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! métaphore
    19-Tu as choisi la vie et moi la mort. antithèse
    20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles.
    métaphore
    21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. anaphore
    22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. métonymie
    23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous.
    euphémisme
    24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
    Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? anaphore
    25-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. gradation
    26-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). comparaison
    27-Il est parti, touché à mort. hyperbole
    28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent,
    votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! gradation
    29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et
    des ombres, c’était toi ? métaphore
    29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. métonymie
    30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! métaphore &
    périphrase
    31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. (Métaphore)
    32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
    comparaison
    33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?
    anaphore & gradation.
    34-Quelles pauvretés faudrait-il qu’elle fasse, elle aussi, jour par jour, pour
    arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? métaphore

  3. les figures de style dans le dernier jour d’un condamné

    1- comparaison
    un supplice qui commençait avec le jour, et qui durait, comme celui du misérable qu’on torturait au même moment, jusqu’à quatre heures.
    d’un consentement tacite et unanime, comme le reste des choses mauvaises qui nous avaient gênés.
    Nous la crûmes brûlée comme les autres.
    nous eûmes foi pour l’avenir à l’inviolabilité de la vie comme à l’inviolabilité de la liberté.
    La séance de nuit surtout fut tendre, paterne et déchirante comme un cinquième acte de Lachaussée.
    chacun de ces compartiments sert en quelque sorte d’antichambre à un cachot pareil au mien.
    Oh ! mourir dans quelques heures, et penser qu’il y a un an, à pareil jour,
    qui est assis à cette table, laquelle ressemble à une autre table.
    prolongeant son rire qui ressemblait à un râle.
    parce que la prière ressemblait trop à une sommation.
    surtout à la dignité que l’un d’entre eux répandait comme un manteau de pourpre sur leur malheur.
    mal à l’aise au soleil de juillet comme un oiseau de nuit en plein jour.
    j’étais un homme comme un autre homme.
    définitions des figures de style
    les figures de style La comparaison : rapproche deux éléments (mots ou groupes de mots), grâce à un outil comparatif comme, tel, ainsi que, pareil à, avoir l’air, de plus que, moins que, etc.), afin de mettre en évidence une caractéristique qui leur est commune. Comparant + outil de comparaison + comparé ou comparé + outil de comparaison + comparant. Ex : son teint est pareil à l’éclat de rose.

    La gradation : est une énumération de mots ou de groupes de mots, ordonnés selon une progression ascendante (croissante Ex.: Dix, cent, mille) ou descendante (décroissante Ex.: Mille, cent, dix).
    L’énumération : consiste à énoncer les différentes parties d’un tout et à dresser des inventaires. Elle cherche à produire différents effets: comique, précision, richesse, complexité, etc.
    L’oxymore : est une juxtaposition de termes de sens contraire. Il souligne un aspect paradoxal, étonne et donne à réfléchir.
    L’hyperbole : C’est une exagération par laquelle une idée ou un événement est amplifié par rapport à la réalité.
    La métaphore : est une sorte de comparaison dans laquelle l’outil de comparaison est supprimé. Ex : Mon amour n’est qu’un horrible orage.
    La personnification: transforme un inanimé (pierre, fleur, mer, etc.) en un être humain. Ex : l’automne souriait.

    La métonymie : C’est une figure par laquelle on met un mot à la place d’un autre dont il fait comprendre la signification («une 4×4» pour «une voiture»). Elle peut désigner un objet par sa matière Ex Les cuivres de l’orchestres, un produit par son origine, le contenu par son contenant. Ex boire un verre .Le symbole à la chose ex : les lauriers =la gloire. L’objet par l’utilisateur. Ex. : Le premier violon = le premier violoniste. Un objet symbolique à la fonction ou l’activité. Ex. : Renoncer à la couronne. L’auteur à son œuvre. Ex. : Lire un Zola. Un objet ou une activité au lieu ou à la personne. Ex. : Je suis dans la cuisine, (-la pièce où l’on fait la cuisine).
    La synecdoque : est une sorte de métonymie qui remplace un mot par un autre. Mais les deux termes sont liés par relation d’inclusion: une partie pour le tout, le tout pour la partie. ou un objet par sa matière ou vice versa.
    La périphrase : remplace un mot par une expression soit pour éviter une répétition, soit p our apporter une précision. Elle a une fonction poétique ou ironique.

    L’antiphrase : Elle consiste à employer, dans un but ironique, un mot ou une expression qui signifie le contraire de ce qu’elle exprime littéralement.
    L’antithèse : C’est une opposition de deux mots ou groupes de mots dans une phrase, un vers ou un paragraphe souligne un conflit, un désaccord.
    La litote : Elle consiste à exprimer un sentiment puissant sous une forme atténuée .Mais si elle dit moins c’est pour suggérer davantage.
    L’anaphore : C’est une forme de répétition. Elle consiste à commencer plusieurs phrases, vers, propositions ou groupes de mots par le même mot ou groupes de mots.
    L’interrogation oratoire ou rhétorique C’est une fausse question car elle n’attend pas de réponse. Elle est destinée à convaincre le lecteur ou l’auditeur.

    La répétition : Elle reprend plusieurs fois le même mot ou la même expression .Elle attire l’attention sur une information ou une idée.
    L’accumulation : C’est une forme de répétition qui produit un effet de désordre ou d’excès. pour mettre en relief une qualité, un défaut. La ville était sombre, humide, crasseuse et terrifiée.
    L’allégorie : idée abstraite représentée concrètement par un personnage placé dans une situation déterminée. Par exemple, la Poésie : une femme au regard inspiré déclame en s’accompagnant d’une lyre. En littérature, l’allégorie est la représentation concrète d’une idée grâce à des métaphores prolongées.

    Des figures de style dans Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo
    1-On m’a aussi donné de l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit. Enumération
    2-Je me sentais emporté avec stupeur, comme un homme tombé en léthargie. Comparaison
    3-Parmi ces figures éteintes et mornes, çà et là, brillaient quelques yeux perçants et vifs. Antithèse
    4-J’étais ivre, stupide, insensé. gradation ascendante
    5-Il est dans la terre et dans le ciel. Euphémisme
    6-C’était les prisonniers spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d’être acteurs –métaphore
    7-Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Métonymie
    8-Moi, seul muet dans ce vacarme, Moi seul immobile dans ce tumulte. Anaphore
    9-Vous serez seul dans votre loge comme un roi. Comparaison
    10-Me tuer de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose. Litote
    11-Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues. Périphrase
    12-Maintenant, Dieu merci, je n’espère plus. Antiphrase
    13-L’intelligence ne souffre pas, elle dort. Personnification
    14-A peine arrivé, des mains de fer s’emparèrent de moi. Métonymie
    15-J’espère que ma mort lui va faire grand plaisir. Antiphrase
    16-Quoi ! Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n’est plus à moi ! pléonasme
    17-Peut-être cette lecture leur rendra-t-elle la main moins légère quand il s’agira quelque autre fois de jeter une tête qui pense, une tête d’homme, dans ce qu’ils appellent la balance de la justice ? métonymie
    18-Une jolie petite plante jaune, toute pénétrée d’un rayon de soleil, jouait avec le vent dans une fente de la pierre. Personnification
    19-Il ne faut pas tuer le père d’une enfant de trois ans. Litote
    20-Un rire amer sur le visage. oxymore
    21-Malheureusement, je n’étais pas malade. Le lendemain il fallut sortir de l’infirmerie. Litote
    22-Cette nuée de démons escaladait ma misérable cellule. Personnification
    23–En cet instant je m’aperçus que j’étais sans fer.-métonymie
    24-On entendait ouvrir et fermer les lourdes portes. Antithèse
    25-Entre deux masses de peuple murées de soldats. Métaphore
    26-Elle a fait un bruit sourd en passant sous la voûte de la grande porte. Oxymore
    27-Une froide averse d’automne éclata brusquement et déchargea à torrents dans la cour carrée. Hyperbole
    28-Tout Bicêtre semblait rire, chanter, courir, danser. Métonymie
    29-Ce mur, c’est de la prison en pierre ; cette porte, c’est de la prison en bois ; ces guichetiers, c’est de la prison en chair et en os. Anaphore

    les figures de style dans le dernier jour d’un condamné

    Des figures de style dans Le dernier jour d’un condamné de V. Hugo

    Cochez la bonne réponse (deux ou trois réponses sont possibles des fois).
    ]Vos réponses doivent prendre en considération le contexte dans lequel les figures de style ci-dessous se trouvent.
    1-On m’a aussi donné de l’encre, du papier, des plumes et une lampe de nuit.
    □ métonymie □ accumulation □ énumération □ métaphore

    2-Je me sentais emporté avec stupeur, comme un homme tombé en léthargie qui ne peut ni remuer ni crier et qui attend qu’on l’enterre.
    □ comparaison □ accumulation □ allégorie □ non mentionnée

    3-Parmi ces figures éteintes et mornes, çà et là, brillaient quelques yeux perçants et vifs comme des points de feu.
    □ comparaison □ anthithèse □ oxymore □ accumulation

    4-J’étais ivre, stupide, insensé.
    □ gradation ascendante □ oxymore □ accumulation □ énumération

    5-Il est dans la terre et dans le ciel.
    □ euphémisme □ anthithèse □ pléonasme □ non mentionnée

    6-C’était les prisonniers spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d’être acteurs.
    □ métaphore □ personnification □ antiphrase □ antithèse

    7-Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée.
    □ chiasme □ métonymie □ hyperbole □ antithèse □ non mentionnée

    8-Moi, seul muet dans ce vacarme, seul immobile dans ce tumulte.
    □ chiasme □ anaphore □ antithèse □ accumulation

    9-Vous serez seul dans votre loge comme un roi.
    □ antihèse □ antiphrase □ comparaison □ non mentionnée

    10-Me tuer de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose.
    □ oxymore □ antithèse □ litote □ non mentionnée

    11-Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues.
    □ oxymore □ litote □ périphrase □ antithèse

    12-Maintenant, Dieu merci, je n’espère plus.
    □ personnification □ métonymie □ antiphrase □ litote

    13-L’intelligence ne souffre pas, elle dort.
    □ métaphore □ personnification □ allégorie □ non mentionnée

    14-A peine arrivé, des mains de fer s’emparèrent de moi.
    □ personnification □ allégorie □ métonymie □ litote

    15-J’espère que ma mort lui va faire grand plaisir.
    □ antithèse □ antiphrase □ hyperbole □ non mentionnée

    6-Quoi ! Le soleil, le printemps, les champs pleins de fleurs, les oiseaux qui s’éveillent le matin, les nuages, les arbres, la nature, la liberté, la vie, tout cela n’est plus à moi !
    □ chiasme □ litote □ pléonasme □ gradation ascendante

    17-Peut-être cette lecture leur rendra-t-elle la main moins légère quand il s’agira quelque autre fois de jeter une tête qui pense, une tête d’homme, dans ce qu’ils appellent la balance de la justice ?
    □ gradation descendante □ métonymie □ métaphore □ non mentionnée

    18-Une jolie petite plante jaune, toute pénétrée d’un rayon de soleil, jouait avec le vent dans une fente de la pierre.
    □ personnification □ métaphore □ allégorie □ comparaison

    19-Il ne faut pas tuer le père d’une enfant de trois ans.
    □ antiphrase □ euphémisme □ périphrase □ hyperbole

    20-Un rire amer sur le visage.
    □ litote □ chiasme □ oxymore □ antithèse

    21-Malheureusement, je n’étais pas malade. Le lendemain il fallut sortir de l’infirmerie. Le cachot me reprit.
    □ antithèse □ oxymore □ métaphore □ litote

    22-Cette nuée de démons escaladait ma misérable cellule.
    □ personnification □ métaphore □ allégorie

    23-Les banquettes se déplacèrent bruyamment.
    □ métonymie □ personnification □ hyperbole □ pléonasme

    24-On entendait ouvrir et fermer les lourdes portes.
    □ périphrase □ antithèse □ personnification

    25-Entre deux masses de peuple murées de soldats.
    □ métaphore □ métonymie □ personnification

    26-Elle a fait un bruit sourd en passant sous la voûte de la grande porte.
    □ antithèse □ oxymore □ antiphrase □ litote

    27-Une froide averse d’automne éclata brusquement et déchargea à torrents dans la cour carrée.
    □ hyperbole □ personnification □ métaphore □ allégorie

    28-Tout Bicêtre semblait rire, chanter, courir, danser.
    □ personnification □ gradation □ métonymie

    29-Ce mur, c’est de la prison en pierre ; cette porte, c’est de la prison en bois ; ces guichetiers, c’est de la prison en chair et en os.
    □ anaphore □ pléonasme □ euphémisme □ périphrase

    30-En cet instant je m’aperçus que j’étais sans fer.
    □ périphrase □ antiphrase □ métonymie □ non mentionnée

    les figures de style dans le dernier jour d’un condamné

  4. les figures de style dans la boite à merveilles chapitre 1 à 12

    dans cet article, il y a des phrases tirées de la boîte à merveilles. si vous trouvez d’autres figures de style n’hésitez pas à les écrire dans un commentaire, Merci.

    NB: n’oubliez pas qu’un seul énoncé peut contenir une figure de style ou plus.

    la comparaison dans la boite à merveilles
    elle consiste à rapprocher deux éléments, un comparé et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les différences. Le rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison.

    elle se comportait comme une matrone mûrie par l’expérience.
    me jeta dans un coin comme
    un paquet, disparut de nouveau dans le tourbillon.
    Parle-moi de cet être difforme, à la
    barbe rongée de mites, qui sent l’écurie et brait comme un âne !
    de ses yeux aux longs cils,
    noirs comme les ailes du corbeau ?
    de ses jambes qui ne lui obéissaient plus, de ses mains lourdes comme du plomb.
    des nuits blanches qu’elle avait passées à gémir comme Job sur son
    grabat.
    J’avais devant moi deux jours et demi, deux jours et demi à vivre comme un prince.
    Papa, d’origine montagnarde comme ma mère,
    Dans notre famille, vendre et acheter a toujours été considéré comme le métier le plus vil.
    D’abord, je pleurais pour faire comme tout le monde, il me semblait que la bienséance l’exigeait.
    L’après-midi se passa pour moi comme les autres aprèsmidi: je vociférai les versets sacrés, tapai sur ma planchette.
    bourdonnante comme une ruche de voix de femmes en instance de répudiation, de jeunes filles malheureuses et d’enfants perdus.
    A vingt-deux ans, elle se comportait comme une matrone mûrie par l’expérience.
    me descendit sous son bras comme un paquet pour me remettre à ma mère.
    je considérais comme un privilège d’habiter sous le même toit qu’une personne aussi considérable.
    La pluie fut accueillie par les uns comme une bénédiction, par les autres comme une catastrophe.
    J’avais un caftan en drap abricot comme on n’en fait plus à notre époque.
    Fatma Bziouya écaillait de petits poissons ciselés comme des bijoux.
    J’aimais la viande de conserve. Elle me servit dans un plat des morceaux gros comme le pouce,
    Je trouvai Zineb. Elle déployait de vains efforts pour faire comme les autres, se frottait les yeux.
    Ils transperçaient les murs, déferlaient comme le bruit des vagues ou le déchaînement d’une tempête.
    « Je vais peut-être mourir, moi aussi, pensais-je. Peut-être aurai-je, derrière mon cercueil, des anges beaux comme la lumière du jour! »
    lançait des imprécations contre les hypocrites, les escrocs, les gens sans foi ni loi comme cet Abdelkader, fils de je ne sais qui.
    Des explosions d’étincelles roulaient comme des billes qui se répandaient sur le parterre en mosaïques.
    Du ciel coulait jusqu’à moi un son frêle, un chant ténu et fragile comme un fil de la vierge.
    vers le ciel comme des essaims de papillons richement colorés.
    des burnous somptueux voisinaient avec des tulles irisés comme des toiles d’araignée sous la rosée.
    Depuis longtemps, je désirais une petite glace ronde comme la sienne.
    L’oncle Othman fait ses quatre volontés. Il la traite comme sa fille.
    Zineb tapait comme une sourde sur un minuscule tambourin de pacotille.
    Elle éclatait au milieu de tous les bruits de la maison comme un cri d’alarme, parfois comme un sanglot d’agonisant.
    c’est un bienfait d’Allah de rencontrer un homme comme Si Omar, ou comme ton vénéré père Haj Ali.
    Je me sentis léger, comme saigné à blanc.
    Le garçon tenait un tambourin comme les filles. Il l’abandonna pour s’emparer de ma trompette.
    Elles étaient d’un brun poussiéreux et toutes plates, comme vidées de leur sang.
    Les bijoux, c’est beau comme les fleurs.
    Va-t’en, lui disait-elle, galeux, sale comme un rat d’égout, va-t’en promener tes puces ailleurs.
    Ils avaient raison, tous ces boutiquiers, de les vendre au poids, comme des épices.
    Ils dominaient le tumulte, éclataient comme un orage.
    Seulement, devant les événements, mon père réagit comme doit réagir un homme.
    Lalla Aicha se mit à respirer comme un soufflet de forge.
    Tu es blanc
    A grands coups de torchons, Lalla Aïcha chassait les mouches. Elle les gourmandait comme des enfants terribles.comme un linge. On ne peut plus faire entendre raison à cet enfant, il discute comme un homme.
    Au milieu de cette ivresse, éclata comme le tonnerre par un beau soleil d’avril.
    Elle rit comme une petite fille.
    la métaphore (les figures de style dans la boite à merveilles) du chapitre 1 à 12:
    La métaphore : comme la comparaison, elle rapproche deux éléments, mais sans les relier par un outil de comparaison.

    Ma mémoire était une cire fraîche.
    Elle refusa poliment, déclara que ce thé était déjà un véritable printemps.
    Que t’arrive-t-il, chien galeux.
    Ses yeux n’étaient perméables à aucune pitié.
    Elle me demanda si j’avais l’intention de braire pendant longtemps encore.
    Tu es un cadavre et je n’aime pas toucher les charognes.
    Le soir, il rentre le cœur gros et les yeux rougis.
    Et dans la pénombre de sa grande pièce tendue de cretonne, la chouafa gémissait, se plaignait, conjurait, se desséchait dans des nuages d’encens et de benjoin.
    un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lan­çaient constamment des flammes de colère.
    Chacune des antagonistes, penchée hors de sa fenêtre, gesticulait dans le vide, crachait des injures que personne ne comprenait, s’arrachait les cheveux. Possédées du démon de la danse, elles faisaient d’étranges contorsions.
    la personnification
    c’est la représentation d’une chose ou d’un animal sous une forme humaine.

    Les petites flammes dansaient .
    Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon.
    La bouilloire chantait.
    Un pigeon disait des mots si jolis.
    L’antithèse (les figures de style dans la boite à merveilles) du chapitre 1 à 12:
    on rapproche dans une même phrase deux idées opposées.

    Pour y renaître, il fallait d’abord mourir.
    Ceux-ci en rient, ceux-là en pleurent.
    Une voisine poussa un cri de joie ou un gémissement de douleur.
    Ma mère m’aspergea alternativement d’eau bouillante et d’eau glacée.
    L’hyperbole :
    on emploie des termes exagérés pour frapper l’imagination du destinataire.

    « Je vais, me dit-elle, te donner à manger, tu dois mourir de faim ».
    Des torrents de larmes inondèrent le visage.
    Les cris des enfants s’étaient transformés en torrent , en cataracte, en bruit de rafale.
    Des siècles passèrent.
    Les femmes continuaient leurs éternels voyages.
    Elle posait mille questions à ma mère.
    Les cris de Lalla Zoubida transperçaient les murs.
    Ma mère poussait des cris à se déchirer le gosier.
    elle pleurerait pendant des jours et pendant des nuits.
    Elle posa mille questions à ma mère qui répondait avec
    complaisance.
    Il avait mille fois raison : rien ne peut détruire, effacer ou altérer la vérité.
    Je lui tenais de longs discours, lui posais mille questions auxquelles il répondait rarement.
    Ma mère fondit sur moi.
    m’emporta à moitié mort à l’air frais sur l’estrade aux baluchons.
    Je n’en pouvais plus. Mes oreilles étaient au supplice, mon cœur dans ma poitrine heurtait avec force les parois de sa cage. Les sanglots m’étouffèrent et j’écroulai aux pieds de ma mère, sans connaissance.
    Lalla Aïcha éprouva toutes sortes de difficultés à s’arracher du matelas où elle gisait.
    A la maison, elles faisaient trembler les murs en racontant les moindres futilités, tellement leurs cordes vocales étaient à toute épreuve ; elles devenaient, dans la rue, aphones et gentiment minaudières.
    Je me tortillais le cou pour regarder une armée de chats qui se livraient à une folle sarabande à l’intérieur de ce temple étrange.
    Je sanglotais à fendre l’âme.
    L’anaphore :
    on répète un mot ou une expression au début de plusieurs vers ou phrases.

    Je savais qu’une journée s’ajoutait à une autre, je savais que les jours faisaient des mois.
    Non ! Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer .
    A dix ans, on est presque un homme. A dix ans on parcourt tout seul le quartier.
    Toutes les deux avaient connu des temps meilleurs, toutes les deux en gardaient une attitude guindée, une distinction désuète.
    L’énumération :
    Succession de termes ou de groupes de mots qui donne une impression de quantité ou de grandeur.

    Quelques jours auparavant, ma mère prépara des gâteaux de semoule fine, des petits pains à l’anis et au sucre, du sellou, farine grillée mélangée de beurre et de div.erses épices.
    Dans la Boite à Merveilles il y avait une foule d’objets hétéroclites qui, pour moi seul, avaient un sens : des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor. Il y en avait en matière transparente, en métal, en nacre. Chacun de ces objets me parlait son langage.
    Ils aimaient aussi jouer à la bataille, se prendre à la gorge avec des airs d’assassins, crier pour imiter la voix de leur père, s’insulter pour imiter les voisins, commander pour imiter le maître d’école.
    Dans ma boite à merveilles il y avait des clous, des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des encriers vides,….
    L’oxymore :
    on rapproche deux termes de sens contradictoires dans un même groupe de mots.

    Une des femmes monta, distribua des taloches et des insultes, traita de démons innocents et coupables et me descendit sous son bras comme un paquet pour me remettre à ma mère.
    Sans toi, le soleil deviendra froid.
    Des nuits blanches qu’elle avait passées à gémir.
    les figures de style dans la boite à merveilles du chapitre 1 à 12 .

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